Aller au contenu

Paul Landrin

Ajouter des liens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Landrin.

Paul Landrin
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis Paul LandrinVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Paul Landrin, né le dans le 1er arrondissement de Lyon[1] et mort le à la maison de retraite des artistes de Pont-aux-Dames (Seine-et-Marne), est un acteur, réalisateur et scénariste français de la période du cinéma muet.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Fils d'un tisseur sur soie lyonnais, il débute à Paris au théâtre du Château-d'Eau en 1886 dans une reprise de l'opéra-bouffe Les Brigands de Jacques Offenbach où il tient le rôle de l'aubergiste, puis passe au théâtre des Variétés où il reste trois ans.

Après un séjour d'une année en 1890 au théâtre Michel de Saint-Pétersbourg, il est engagé l'année suivante au théâtre de la Gaîté où il crée ou reprend plusieurs premiers rôles dans des opéras-comiques de Robert Planquette, d'Edmond Audran ou de Victor Roger entre autres. Il passe ensuite au théâtre des Folies-Dramatiques en 1896 où il poursuit sa carrière de chanteur lyrique et dramatique[2].

C'est en 1908 qu'il apparaît pour la première fois sur les écrans de cinéma en interprétant des rôles comiques dans des courts métrages muets réalisés notamment par Georges Monca et Georges Denola avant de passer derrière la caméra à partir de 1913. Il est le réalisateur et le scénariste d'une quinzaine de courts métrages muets, dont les cinq de la série des Boniface, tournés entre 1913 et 1916.

Tombé malade au début de l'année 1926, il meurt subitement à l'âge de 72 ans à la maison de retraite des artistes de Couilly-Pont-aux-Dames où il était en convalescence depuis un mois à la suite d'une intervention chirurgicale.

Théâtre

[modifier | modifier le code]

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Comme acteur

[modifier | modifier le code]

Comme réalisateur

[modifier | modifier le code]

Comme scénariste

[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions

[modifier | modifier le code]

Voir aussi

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Les souvenirs de Paul Landrin, article de Paul Hamel, avec photographie de l'acteur, paru dans le journal Comœdia du 16 mars 1926[23].
  • Mon camarade Landrin, article de Jean Raphanel paru dans le magazine La Rampe du 1er juin 1926[24].
  • Catalogue des films français de fiction de 1908 à 1918 par Raymond Chirat et Éric Le Roy, édition de la Cinémathèque française, Paris, 1995.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ Acte de naissance no 948, cote 2E498, avec mention marginale du mariage. Archives municipales de Lyon, état-civil du 1er arrondissement, année 1853.
  2. ↑ Théâtre des Folies-dramatiques. Principaux artistes. M. Landrin. Le Photo-programme, janvier 1896, p. 14, à lire en ligne sur Gallica.
  3. ↑ Partition pour piano et chant à lire en ligne sur Gallica
  4. ↑ Paul Lack dans Trois belles-mères pour une bru. Ciné-Journal, 18 octobre 1913, à lire en ligne sur Gallica.
  5. ↑ Hilar-Films. Narcisse et la poupée merveilleuse. Ciné-Journal, 13 décembre 1913, à lire en ligne sur Gallica.
  6. ↑ Nimes. Kursaal-Cinéma. Le Journal du Midi, 13 avril 1915, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  7. ↑ Toulouse. Théâtres et cinémas. Aujourd'hui : Cinéma Pathé. Le Midi socialiste, 13 juillet 1915, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  8. ↑ Concerts et spectacles. Pathé-Palace. Le Journal, 12 décembre 1915, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
  9. ↑ Chronique théâtrale. Cinéma Pathé. L'Avenir d'Arcachon, 25 juin 1916, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  10. ↑ Sens. Cinéma. : Le Travailleur socialiste de l'Yonne, 11 novembre 1916, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  11. ↑ Scénario original de 1913 à lire en ligne sur Gallica.
  12. ↑ Scénario original de 1913 à lire en ligne sur Gallica.
  13. ↑ Scénario original de 1913 à lire en ligne sur Gallica. Titre original : Boniface chasse les fauves.
  14. ↑ Scénario original de 1913 à lire en ligne sur Gallica. Autre titre : Un Jeune homme bien élevé.
  15. ↑ Scénario original de 1914 à lire en ligne sur Gallica.
  16. ↑ Scénario original de 1913 à lire en ligne sur Gallica.
  17. ↑ Scénario original de 1913 à lire en ligne sur Gallica. Titre original : Gontran a perdu son oncle.
  18. ↑ Scénario original de 1914 à lire en ligne sur Gallica.
  19. ↑ Scénario original de 1914 à lire en ligne sur Gallica. Titre original : Il était un petit oiseau.
  20. ↑ Scénario original de 1914 à lire en ligne sur Gallica. Titre original : Lisette et le grand-père.
  21. ↑ Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Officiers d'Académie. Journal Officiel, 15 février 1900, p. 966, à lire en ligne sur Gallica.
  22. ↑ Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Officiers de l'Instruction publique. Journal Officiel, 20 janvier 1908, p. 502, à lire en ligne sur Gallica.
  23. ↑ Vedettes d'autrefois. Comoedia, 16 mars 1926, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  24. ↑ Mon camarade Landrin. La Rampe, 1er juin 1926, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Paul_Landrin&oldid=214941609 ».