Pierre-Joseph Meeûs
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(à 79 ans) Bruxelles |
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Pierre-Joseph Meeûs, dit Joseph Meeûs, né à Bruxelles le et mort dans cette même ville le , est un industriel et homme politique belge.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Fils d'Henri Joseph Adrien Meeus, qualifié en 1813 de négociant et de membre du conseil municipal de Bruxelles, et Marie Magdelaine Jeanne Vander Borcht, Pierre Joseph Meeûs naît à Bruxelles le . Jeune homme, il est malade et l'inquiétude est grande. Ses parents assistent à sa guérison et demandent à un artiste de faire son portrait et le remettent sous forme d'ex-voto à l'ancienne église de Laeken à côté de la maison où ils habitaient[1].
Alors habitant chez ses parents au 96 rue du Bord du Verre[2], section 2, il épouse en premières noces à Bruxelles le , Thérèse-Françoise Vandermaelen, née à Bruxelles le et morte à Molenbeek-Saint-Jean le , sœur du géographe Philippe Vandermaelen[3]. En secondes noces [4], il épouse le 7 mai 1851 aux Essarts (France) Louise Esther Lavallée (ou parfois nommée ensuite Lavallée de Neven) (Bruxelles[5] 1822 - Bruxelles[6] 1869) qui lui donne seize enfants, le premier de ces enfants étant né quelques jours après que Louise Lavallée ait atteint ses seize ans. Les sept premiers enfants nés de cette relation avec Louise Lavallée, qui sont cités dans l'acte de mariage, étaient nés alors que Joseph Meeûs se trouvait encore dans les liens du mariage avec sa première épouse. Ces enfants[7] étaient légalement adultérins et ne pouvaient dès lors pas être légitimés[8]. Ils le furent néanmoins. Ainsi, la légitimation des enfants nés avant le second mariage de Pierre Joseph Meeûs résulte dès lors de complaisances administratives multiples.
En indivision sur la propriété, les descendants de Jean-Baptiste Meeûs (1647-1694) quittent la résidence familiale du Marly en 1832, à l'issue de plus de 140 ans d'occupation. Joseph Meeûs s'installe à Bruxelles au Quai au Foin, près de son magasin de l'Établissement encyclographique[9].
Alors domicilié à Paris, il meurt[10] dans sa résidence bruxelloise du boulevard de Waterloo le 9 mai 1873.
Carrière économique
[modifier | modifier le code]Cofondateur et directeur de la Société civile Meeûs, active dès 1818, dans le gaz d'éclairage[11].
En 1822, Joseph Meeûs devient membre fondateur de la Société Générale des Pays-Bas[3] pour favoriser l'Industrie nationale, future Société générale de Belgique.
Par arrêté royal du 21 janvier 1832, il lui fut accordé un brevet de quinze années pour l'invention de l'application de la lithographie de l'impression continue, avec un encrage mécanique continue[12].
En , il participe avec son père Henri-Joseph[13] à l'Exposition des produits de l'Industrie nationale des Pays-Bas au Musée de l'industrie (Bruxelles)[14]. Son beau-frère Philippe Vandermaelen y présenta plusieurs cahiers de son Atlas de l'Europe dédié à S.A.R. le prince d'Orange[15].
Meeûs est également en 1830 le directeur de l'Établissement encyclographique, une maison d'édition[16] dont le siège se trouvait en 1830 au 33 Quai au Foin[17] à Bruxelles, proche du magasin des Papeteries de La Hulpe (situé au 25 de ce quai) de Daniel Patrice Hennessy (nl). L'amitié des deux hommes permettra à "Hennessy-Père" d'être nommé commissaire de la Société générale de Belgique en 1830[18]. Parmi les œuvres éditées figurent le Sertum botanicum[19] et l’Encyclographie des costumes dont les exemplaires restent recherchés. Le Traité élémentaire de botanique et de physiologie végétale écrit par Arsène Thiébaut de Bernaud a été édité par la Société encyclographique des sciences médicales en 1838.
Membre du Conseil de la Caisse d'Épargne de Paris.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Bourgmestre de Neder-Over-Heembeek (1826-1832)
[modifier | modifier le code]Joseph Meeûs est bourgmestre de Neder-Over-Heembeek en 1830[20]. Il reprend la place de son oncle Jean-Baptiste Meeûs (1779-1856), l'ancien maire et bourgmestre, qui quitte le Marly pour diriger la construction du Jardin botanique de Bruxelles[21] mais il reste le maître des serres du Marly où Marie-Françoise Wouters, sa deuxième épouse, cultive avec son jardinier Coomans les orchidées qu'elle présentera aux concours du Botanique.
Engagement dans la révolution belge de 1830
[modifier | modifier le code]Le , dans le but d'éviter les incendies lors du bombardement de la ville de Bruxelles par les troupes hollandaises, la distribution du gaz est suspendue sur décision du Gouvernement provisoire. Sans travail, Meeûs quitte clandestinement Bruxelles en état de siège, rentre à Neder-Over-Heembeek et décide de s'engager activement pour l'indépendance de la Belgique.
Le lendemain matin, Meeûs décida de frapper les troupes néerlandaises : il s'efforça de rallier à la cause de la révolution les habitants de sa commune; il fit sonner le tocsin, réunit les villageois armés, leur fit arborer les couleurs nationales et invita les autorités des communes voisines à se joindre à lui. Il exécuta le même jour l'ordre des généraux Juan Van Halen et Emmanuel van der Linden d'Hooghvorst d'occuper les postes principaux et la Maison de force (prison) de Vilvorde. Le capitaine Achille Charpiny écrira plus tard que (...) Un des plus importants combats fut celui du Marly, sous Vilvorde, alors occupé par le régiment des chasseurs à pied. Il y eut de part et d'autre des tués et des blessés, et il fallut faire venir du canon pour arrêter l'élan des volontaires, qui ne se retirèrent cependant pas sans ramener comme trophée quelques chevaux de troupe. Ces petits combats eurent pour conséquence de jeter l'inquiétude dans les rangs de l'armée hollandaise, et de la forcer à abandonner ses positions sous Bruxelles, pour aller se retrancher derrière les Nèthes.[22] Ces actions lui valurent la Croix de fer, une décoration spécialement créée pour honorer les citoyens ayant fait preuve de bravoure dans les combats soutenus pour l'indépendance.
Il fit transporter chez lui, au Marly, douze révolutionnaires bruxellois blessés, qu'il fit soigner à ses frais jusqu'à leur complète guérison[23].
Cour des comptes (1831-1836)
[modifier | modifier le code]Meeûs rejoint la Cour des comptes, sur proposition de Théophile Fallon, Président de la Cour et membre du Congrès national de Belgique[24]. Il occupe ainsi le poste de greffier[25] de l'institution[26] de 1831 à 1836.
En 1836, Meeûs, pourtant candidat, n'est pas reconduit dans ses fonctions. C'est l'unique cas de non réélection connu depuis la création de la Cour. Certains procès-verbaux d'assemblées laissent penser qu'il s'était attiré l'inimitié du président Fallon à la suite d'absences répétées[27]. Les raisons restent obscures[28]. Quoi qu'il en soit, il ne fut pas réélu par la Chambre des Représentants, une majorité de voix se portant sur un certain Jean Hubert après un petit incident de procédure lors du vote[29]. Un article du Propagateur[30] du présente l'élimination du beau-frère de Ferdinand Meeûs comme un acte politique contre ce dernier, ce qui n'est peut-être pas dénué d'une part de vérité mais qui ne pourra bien sûr pas être prouvé s'agissant d'un vote de parlementaire à bulletins secrets.
Bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean (1836-1842)
[modifier | modifier le code]De 1836 à 1842, il est bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean[20]. C'est à cette époque qu'il encourage son oncle Jean-Baptiste Meeûs (1779-1856) à ouvrir le Théâtre des Nouveautés, rue du Théâtre à Bruxelles[31]. Sous sa gouverne, Molenbeek devient ville de manufactures et d'ateliers ; la population augmenta et passa de 4 140 habitants en 1833 à 13 420 habitants en 1848. Il était domicilié Chaussée de Gand n° 7 en bordure de l'Etablissement Vandermaelen.
Une pierre sculptée en souvenir de son mayorat subsiste encore dans la maison communale actuelle au dessus d'une porte de cabinet d'échevin.
Vie active
[modifier | modifier le code]- Il est cofondateur de l'université libre de Bruxelles[32] en 1834 - 1835.
- Il est membre du Conseil central de salubrité publique et vice-président de la Commission d'agriculture de Bruxelles[3] qui siégeait à l'hôtel de ville de Bruxelles. Son oncle Jean-Baptiste en était le président.
- Grâce à sa connaissance de la betterave sucrière, il fut appelé par la sucrerie de l'Établissement géographique[33] et plus tard par la Raffinerie de sucre indigène et exotique située à Waterloo et fondée par son cousin germain Pierre-François Meeûs-Brion qui habitait l'hôtel situé à l'angle de la rue de la Loi et de l'avenue des Arts[34]. Il avait souscrit deux cent parts de cette dernière société[35].
- Le premier , Joseph Meeûs s'associe avec Philippe Bourson, docteur en médecine, pour fonder à Molenbeek la Société encyclographique des Sciences médicales (1837-1846). Elle était située Rue de Flandre au 155 à Bruxelles. En 1844, son adresse devient 33 Montagne aux herbes potagères et son directeur, à la fois imprimeur et éditeur, A. Mertens[36]. En 1849, la nouvelle Encyclographie médicale[37] est éditée par l'Imprimerie et Librairie de N. J. Grégoire, Fossé aux Loups 66.
- Comme son père Henri-Joseph en 1784 (le )[38] il a été en 1843[39]l'un des derniers prévôts de la Confrérie des âmes du purgatoire de l'église Notre-Dame de la Chapelle (Bruxelles). Il y portait le collier en argent autrefois porté par ses ancêtres, dont Eléonore Meeûs née de Touron, et cousins Meeûs (dont Etienne-Joseph en 1701[40] et en 1711[39]).
- Il a loué à Alexandre Dumas une maison située au 73 boulevard de Waterloo à Bruxelles[41].
- Le 23 mai 1856, il est cité dans un acte sous seing privé comme fondateur et associé de la Compagnie générale de la dorure française, demeurant au Quai de Bourbon, n° 19 à Paris, avec Henry Edouard Chereau, doreur[42].
- Le 28 décembre 1857, il est mentionné, toujours à la même adresse du Quai de Bourbon n° 19, comme fondateur, avec Augustin Genard, négociant au n° 3 de la rue Saint-Amand, et Jean-Baptiste Leclercq, propriétaire au n° 173 de la rue du Faubourg Saint-Martin, d'une société en commandite pour l'impression et les applications en relief imitant les broderies d'or et d'argent. Cette société est établie au Quai de Bourbon, n° 19, sous la raison sociale Genard et Compagnie avec effet au 1er janvier 1858[43].
- Le 16 mars 1867, il gagna un procès contre la Société générale de Belgique ; elle lui versera la somme de 250 000 francs (or).[réf. nécessaire]
- Il offrit un vitrail armorié qui représente Saint-Joseph de Nazareth[44] tenant son bâton fleuri à l'église Notre-Dame du Sablon de Bruxelles.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Affiche autorisée par le Gouvernement provisoire exposant deux lettres signées, l'une Meeûs-Vandermaelen et l'autre par son beau-frère et cousin germain Ferdinand Meeûs, datée du et des recommandations du Comité central à tous les citoyens pour assurer le maintien de l'ordre public et de la tranquillité[45].
- Faites et Allez ! Réclamation des cultivateurs, industriels et commerçants, Bruxelles, A. Mertens, .
- Pétition distribuée aux membres du Congrès national, 1831.
- La question de la dette hollandaise mise à la portée des enfants, Bruxelles, A. Mertens, 1831.
- Lettre au comte Félix de Mérode, Bruxelles, A. Mertens, 1832.
- De la politique du moment en Belgique suivi de la dette hollandaise mise à la portée des enfants, Bruxelles, Société encyclopédique, 1838.
- De la politique du moment : considérations sur le Traité des XXIV articles, Bruxelles, 1839.
- La question de la dette hollandaise, 2e éd., 1839.
- Le vœu : hymne promis à Notre-Dame-de-la-Garde dans un péril de mer, Bruxelles, Société des Beaux-Arts, 1841. IL y inclut une lettre dédicatoire et la réponse du cardinal Engelbert Sterckx du .
- Compte-fait de la Loi sur les sucres, Bruxelles, Périchon, 1843.
- Du gouvernement de l'industrie, Bruxelles, Périchon, 1844.
- Du gouvernement de l'industrie pour prévenir une fausse organisation du travail, Bruxelles, Decq, 1848.
- Quelques mots sur la Caisse du Crédit foncier, Bruxelles, A. Labroue, 1851.
- Joseph Meeûs devant la Société Générale pour favoriser l'Industrie nationale, Bruxelles, A. Labroue, 1857.
- Roi, royaume, capitale, palais avec un plan d'emplacement d'un palais des rois belges, Edition de l'Etablissement géographique de Bruxelles; seconde édition chez Labroue et Mertens, 1860.
- Un peuple volé[46]
- Idées premières sur l'usure actuelle, thèse d'économie chrétienne présentée et soumise à l'Assemblée générale des catholiques à Malines (session de 1864)[47], A. Mertens, 1864.
- Idées premières sur la liberté de l'usure, thèse d'économie universelle, A. Mertens et fils, 1865.
En collaboration avec A. Van Langenhove, il a écrit
- De l'Agriculture en quinconce au moyen d'un nouveau système d'instruments : du rayonneur sarcloir, du semoir à poquets, (2 cahiers) Imprimerie et Librairie d'agriculture et d'Horticulture de Madame Bouchard-Huzard, Paris, 1854.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ce portrait fut rendu à la famille lors de la démolition partielle de l'église.
- Rue qui sera renommée ultérieurement rue du Poinçon.
- « Meeûs - Vandermaelen, Pierre-Joseph [1831 -1832] Bruxelles », dans Marie-Christine Claes, J.B.A.M. Jobard (1792-1861), visionnaire de nouveaux rapports entre l'art et l'industrie, acteur privilégié des mutations de l'image en Belgique au XIXe siècle : Thèse présentée pour l'obtention du grade de docteur en Philosophie et Lettres, vol. 7, Répertoires - 2 : Lithographes (H-Z), Louvain-la-Neuve, Université Catholique de Louvain, Faculté de Philosophie et Lettres, Département d'Archéologie et d'Histoire de l'Art, 2006-2007 (lire en ligne [PDF]), p. 272-276.
- Du sept mai mil huit cent cinquante et un, à cinq heures du soir, sont comparus devant nous Maire Officier de l’Etat civil de la commune des Essarts le Roi, le sieur Pierre Joseph Meeus, propriétaire âgé de cinquante sept ans passés, nés à Bruxelles en Belgique le vingt neuf juillet mil sept cent quatre vingt treize, domicilié à St Hubert hameau de la commune des Essarts le Roi, fils majeur légitime de Henri Joseph Adrien Meeus, décédé en la commune de Laeken, arrondissement de Bruxelles (Belgique) et de Marie Magdeleine Jeanne Vander Borcht décédée en la ville de Bruxelles, ses père et mère. Et la demoiselle Louise Esther Lavallée, propriétaire, âgée de vingt neuf ans, née en la ville de Bruxelles en Belgique, le 24 avril mil huit cent vingt deux, domiciliée au dit hameau de St Hubert commune des Essarts le Roi, fille majeure légitime de Pierre Hyacinthe Lavallée, décédé à Molenbeek en Belgique, et de Adélaïde Cherau dont le domicile est inconnu, ses père et mère, Lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance, les actes de décès des père et mère du futur, ainsi que celui du père de la future, ensemble les publications de mariage faites en cette commune les dimanches vingt sept avril et quatre mai mil huit cent cinquante et un sans opposition. Après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous avons donné lecture aux parties comparantes assistées de quatre témoins ci-après nommés et qualifiés ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et devoirs respectifs des Epoux, Ayant interpellé les futurs de nous déclarer par serment que le lieu du décès de leurs aïeux et aïeules et celui de leur dernier domicile leur sont inconnus, de même que le domicile de la mère de l’Epouse, ils nous ont affirmé par serment n’en avoir aucune connaissance et après avoir fait la même interpellation aux témoins, ils nous ont affirmé par serment bien connaître les futurs mais ignorent le lieu du décès de leurs ascendants et leur dernier domicile ainsi que celui de la mère de la Future Alors nous avons reçu la déclaration du sieur Pierre joseph Meeus qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Louise Esther Lavallée et celle de la demoiselle Louise Esther Lavallée qu’elle prend pour son légitime Epoux le sieur Pierre Joseph Meeus. En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Pierre Joseph Meeus et la demoiselle Louise Esther Lavallée sont unis par le mariage. Aussitôt les dits Epoux ont déclaré qu’il est né d’eux plusieurs enfants et dont les noms suivent : - Louise Elisabeth Madeleine Anne, de sexe féminin, inscrite sur les registres de l’Etat civil du premier arrondissement de Paris sous les noms susdits en date du six juin mil huit cent trente huit - Marie Josèphe Philomène Agnès Anna, de sexe féminin, inscrite sur les registres de l’Etat civil de la ville de Bruxelles sous les dits noms en date du dix huit janvier mil huit cent quarante - Joséphine Esther Marie Antoinette Anne de sexe féminin, inscrite sur les registres de l’Etat civil de la ville de Bruxelles sous les dits noms en date du seize janvier mil huit cent quarante trois - Jean Louis Marie Walerand, du sexe masculin, inscrit sur les registres de l’Etat civil de la ville de Bruxelles sous les dits noms et en date du dix huit mai mil huit cent quarante-quatre - Marie Julienne Eve Denise Anne, du sexe féminin, inscrite sur les registres de l’Etat civil de la ville de Bruxelles, sus les dits noms, en date du dix sept juin mil huit cent quarante six - Henri Joseph Pierre Michel Godfroid Anne, du sexe masculin, inscrit sur les registres de l’Etat civil de la ville de Bruxelles sous les noms dits en date du trois septembre mil huit cent quarante huit - Philippe Joseph Adrien Pierre Gaëtan Anne, de sexe masculin, inscrit sur les registres de l’Etat civil sous les noms sus dits et en date du six juillet mil huit cent cinquante Lesquels ils reconnaissent pour leurs fils et filles et entendent que ces enfants au moyen de la présente reconnaissance faite d’après l’article 331 du code civil jouissent conformément à l’article 332 du même code, des droits attachés à l’Etat d’enfant légitime que ladite reconnaissance leur confère. Les Epoux nous ont déclaré qu’il a été fait un contrat de mariage entre eux passé devant (en ajout marginal signé par les comparants et témoins : Me Pierre Louis Alfred Planchat, notaire à Paris, le six mai mil huit cent cinquante un). De tout ce que dessus nous avons dressé le présent acte en présence de Messieurs Jean Baptiste Levé, âgé de soixante-un ans, curé de St Germain demeurant à Paris, rue du Pont de la Réforme n° 4, Jean Pezet, âgé de soixante-douze ans, ancien officier, demeurant à Versailles rue de la Paroisse n° 136, aussi ami de l’Epoux, Xavier Leroyer âgé de quarante un ans, architecte demeurant à Paris, rue Nicolas d’Antin n° 6, ami de l’Epouse, et Tranquille Narcisse Avart, âgé de trente quatre ans, potier d’étain, demeurant à Paris, rue St Antoine n° 107, ami de l’Epouse, lesquels après qu’il leur en a été donné lecture ont signé avec nous, Maire et avec les parties contractantes. A la mairie des Essart, les jour, mois et an que dessus. (Suivent les signatures)
- Ville de Bruxelles, acte de naissance de 1822, n° 1248 : Du vingt quatrième jour du mois de avril l’an dix-huit cent vingt deux à une heure Acte de naissance de Louise Ester Lavallée née le même jour à quatre heures du matin, fille de pierre hyacinte Lavallée, instituteur, et d’adelaïde Cherau conjoints, le père natif de Brest, la mère d’aux riceij, demeurant rue aux laines n° 964. Le sexe de l’enfant a été reconnu être féminin. Témoins Charles Willeme âgé de vingt cinq ans demeurant rue susdite et pierre Houteveldt âgé de cinquante ans rue aux choux, ouvriers. Sur la réquisition à nous faite par le père qui a signé ainsi que le premier témoin, le second a déclaré ne savoir écrire. Constaté suivant la Loi, par moi, Baron Louis Devos, chevalier de l’Ordre royal du Lion Belgique, Echevin Officier de l’Etat-Civil soussigné, et duquel acte il a été donné lecture (signé) Lavallée, CF Willeme, Baron Devos.
- Ville de Bruxelles, acte de décès de 1869, n° 1842 : Le quatorze mars mil huit cent soixante-neuf à neuf heures du matin a été dressé, après constatations, par Nous, Henri Vandermeeren, Officier de l’Etat civil de la ville de Bruxelles, l’acte de décès de Louise Esther Lavallée, décédée le onze de ce mois à onze heures du soir Boulevard de Waterloo n° 79, 1e s(ecti)on, y domiciliée, âgée de quarante six ans dix mois et dix sept jours, née à Bruxelles, épouse de Pierre Joseph Meeûs, propriétaire, fille de Pierre Hyacinthe Lavallée et de Adelaïde Cherau, conjoints décédés. Sur la déclaration de Wallerand Meeûs, fils, propriétaire, âgé de vingt cinq ans domicilié à Ville Dieu et de Henri Meeûs, fils étudiant, âgé de vingt et un ans, domicilié à Bruxelles, duquel acte il leur a été donné lecture (suivent les signatures).
- Dans les actes d’état civil de naissance, ces enfants nouveau-nés sont déclarés comme étant les enfants d’une certaine Louise Anne ou Anna ou encore Walerand, noms parfaitement imaginaires. La mère est dite domiciliée à la rue d’Artifice (!) à Bruxelles. Certes la rue d’Artifice existait, dans un quartier assez mal famé cependant, mais c’est une belle trouvaille que d'avoir dénommé de ce nom la rue du domicile de la mère.
- Ce qui saute d'ailleurs aux yeux dans l’acte de mariage de 1851 aux Essarts le Roi, c’est qu’il n’est absolument pas fait mention du premier conjoint de Pierre Joseph Meeûs : pas la moindre allusion à ce conjoint ni à son décès. Du point de vue purement juridique, c'est un élément pourtant très important parce que les sept premiers enfants étaient ainsi nés d’une relation adultère. Or, dans la législation sur la filiation en Belgique, les enfants adultérins n’ont absolument aucun droit jusqu’en 1958, et que ce n’est qu’à partir de 1958 qu’ils purent être reconnus et légitimés dans certaines circonstances. En France, la législation était plus large et permettait parfois la légitimation d'un enfant adultérin si le premier mariage était resté stérile. Certes, Louise Esther Lavallée était de nationalité française jusqu'à son mariage, mais les enfants avaient la nationalité belge et suivaient, d'après le droit international privé, la condition juridique du père. Voyez sur ce point de Droit Henri De Page, Traité élémentaire de Droit civil belge, Bruxelles, Bruylant, Deuxième édition, 1948, tome premier, n° 609, page 665, et n° 1225, page 1214 et n° 1230, page 1219 : l’adultère est un fait essentiellement immoral. La loi considère (sa) révélation comme un scandale, comme une chose profondément attentatoire aux intérêts de la société. Elle entend, au nom de la morale outragée, jeter le voile sur les relations de cette nature, et sur les êtres qui en sont issus : elle prohibe toute initiative tendant à établir une filiation adultérine (…) Elle empêche pareille filiation d’arriver à l’existence légale. Elle défend, en conséquence, et la reconnaissance volontaire (art. 335), et la légitimation (art. 331) et la recherche de paternité ou maternité naturelle (art. 342 a), et même l’action alimentaire de l’enfant naturel. (…) Les enfants adultérins (…) sont donc en principe, rejetés du domaine du droit. Leur filiation ne pouvant être établie, ils n’en ont aucune. Ce sont des enfants sans nom, sans famille, des enfants trouvés, « des épaves, des parias » (comme l’écrit le juriste Josserand que cite Henri De Page).Cependant, l’enfant né des œuvres d’un homme marié et d’une femme, qui n’est reconnu que par cette femme est un enfant naturel simple. Et il poursuit : l’enfant adultérin (…) n’a absolument aucun droit. Il est un étranger vis-à-vis de l’auteur qui crée le vice. (…) Toutefois, il pourra, sous certaines conditions, bénéficier des libéralités de son auteur.
- Vandermaelen 1833.
- Acte de décès n° 2107 de la ville de Bruxelles pour l’année 1873 : Le dix mai mil huit cent septante-trois, à trois heures après-midi a été dressé après constatation, par Nous Charles Henri Lemaieur officier de l’Etat civil de la ville de Bruxelles, l’acte de décès de Pierre Joseph Meeûs, propriétaire, décédé le neuf de ce mois, à huit heures du matin, Boulevard de Waterloo n° 80, 1er d(ivisi)on résidant même maison et domicilié à Paris, âgé de septante neuf ans, neuf mois et dix jours, né à Bruxelles, veuf de Thérèse Françoise Vander Maelen, et de Louise Esther Lavallée, fils de Henri Joseph Adrien Meeûs, et de Marie Magdelaine Jeanne Vander Borcht, conjoints décédés. Sur la déclaration de Walérand Meeûs, fils, directeur d’usine, âgé de vingt neuf ans, domicilié à Coutance (France) et de Henri Meeûs, fils, employé, âgé de vingt cinq ans, domicilié à Châlon sur Marne (France). Duquel acte il leur a été donné lecture (suivent les signatures).
- Après l'Angleterre, Bruxelles allait devenir la première ville du continent à être illuminée par du gaz. Le siège de la société se trouvait rue Saint-Roch à Bruxelles, près du Pont Saint-Jean Népomucène, le long de la Senne. Voir plaque commémorative de la rue Saint-Roch à Bruxelles ; La première usine à gaz du continent. In : Jacobs Roel, « La grandeur de la petite histoire du côté de la rue de Laeken », Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, 2017/1 (XLIX), p. 257-278. DOI:10.3917/brux.049.0257. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-bruxellois-2017-1-page-257.htm#pa60.
- Jacques Dubreucq, Bruxelles 1000 une histoire capitale, Volume 4, page 417.
- Louis Verniers signale <<qu'Henri-Joseph Meeûs et Guillaume Vandermaelen, son beau-père, font partie avec douze "usiniers et négociants" des cent Bruxellois les plus imposés>> dans son livre Un millénaire d'histoire de Bruxelles. Depuis les origines jusqu'en 1830, Bruxelles, De Boeck, 1965, p. 513).
- Salle I, exposant 934 ; Son père, Henri-Joseph Meeûs-Van der Borcht, présentait en la salle VI (exposant 903) des dentelles bruxelloises. Voir le catalogue de l'Exposition de juillet 1830, Bruxelles, Fonderie et Imprimerie modernes, 1830.
- salle I, exposant 883.
- « Société encyclographique des sciences médicales [1837* - 1842] Bruxelles », sur kikirpa.be (consulté le ).
- Plusieurs sociétés des Meeûs dont la Raffinerie nationale des sucres indigène et exotique y étaient déjà installées
- Cercle d'Histoire de La Hulpe, Moissons d'Histoire, Chapitre V,, La Hulpe, 2001
- Sertum botanicum ou Encyclographie du règne végétal, par une Société de botanistes, sous la direction de Pierre Corneille Van Géel (1796-1838) et Auguste Drapiez. Collection de plantes remarquables par leur utilité, leur élégance, leur éclat et leur nouveauté ; consistant en six cents planches soigneusement lithographiées et coloriées, accompagnées d'un texte particulier pour chaque plante (...), Bruxelles, Établissement encyclographique, (1828-1838), 6 vol. 355 x 300 mm. Voir cet exemplaire, passé en vente en 2002.
- Van Belle 1997.
- José Anne de Molina, Pierre-Joseph Meeûs, bourgmestre, surnommé l'homme du gaz, Molenbecca, n°9, Molenbeek, 2003
- Achille Charpiny, Les combattants volontaires de 1830 devant l'Histoire, Imprimerie Van Assche, Bruxelles, 1880, page 24.
- A. de Wargny, Esquisses, p. 475.
- Pierre Rion, Erik Aerts et Anne Vandenbulcke, Histoire d'une institution de contrôle : la Cour des comptes, Tielt, Lannoo, , p.68 et 158..
- Les obligations qui incombent au greffier sont reprises dans le règlement d'ordre de l'institution, daté du 19 février 1831, articles 23 à 32. Le siège de l'institution est à l'époque à Bruxelles, d'abord rue des Paroissiens, n° 12, puis rue des Petits Carmes, n° 14.
- Sa signature en tant que greffier est par exemple visible dans le Cahier du Président (Archives de la Cour des Comptes) sur un projet de règlement d'ordre de la Cour daté du 23 février 1831 et transmis au Président du Congrès national. Des signatures de Van Hoobrouck et de Meeûs-Vandermaelen (sic) du 20 janvier 1832 pour ordonnance de la Cour d'une obligation crée en vertu de la loi du 21 octobre 1831 visibles dans le livre d'Etienne Cogen sur Jacques-André comte Coghen, ses origines, sa vie, ses activités et sa descendance, Gand, 1998, p. 182 (seconde image).
- Rion, Aerts et Vandenbulcke 1999, p. 159, note 26.
- Il n'est pas impossible, mais c'est là une pure hypothèse, que sa vie privée ait été en cause. Ainsi, sa première épouse est morte en 1850 au domicile conjugal, chaussée de Gand, n° 7, à Molenbeek-Saint-Jean, une maison toujours qualifiée de domicile conjugal alors qu'il avait déjà, en 1850, plusieurs enfants de celle qui deviendra sa seconde épouse. Peut-être, à la fin de l'année 1836, était-il déjà en relation avec Louise Lavallée qui allait sur ses quinze ans, et qui lui donnera un premier enfant en 1838. Des conservateurs pouvaient dès lors se servir de non-dits pour l'éliminer de sa fonction à la Cour des comptes.
- Voyez le journal L’Indépendance belge du 16 décembre 1836, page 3. La nomination du greffier de la Chambre des comptes s’effectuait par un vote de la Chambre des Représentants. Ainsi, le renouvellement du mandat de Pierre Joseph Meeus Vandermaelen en 1836 devait-il faire l’objet d’un vote à la Chambre, ce qui donna lieu à un petit incident de procédure que relate le journal susdit : Chambre des Représentans (sic).Séance du 15 décembre. Présidence de M. Raikem. M. le Président donne lecture de deux décrets du congrès relatif à l’institution de la cour des comptes et au mode de nomination de ses membres. La chambre procède au vote au scrutin secret (…). Nomination du greffier. Nombre de votans (sic) 90 ; majorité absolue 46. M. Meeus-Vandermaelen obtient 39 voix ; M. Jean Hubert 44 ; M. Dirix 5 ; M. Hubert (sans autre désignation) 2. M. le Président : Messieurs, si on réunissait à M. Jean Hubert les 2 voix qui portent Hubert, sans autre désignation, ce candidat aurait obtenu la majorité absolue ; je vais donc consulter la chambre pour décider si on doit considérer la majorité comme certaine ou comme incertaine. Plusieurs membres : elle est incertaine. M. Gendebien : comment a-t-on fait pour les autres scrutins ? M. le Président : Cette question ne pouvait être soulevée, parce que indépendamment des bulletins qui ne contenaient pas de désignation suffisante, les candidats avaient obtenus plus que la majorité absolue. C’est donc à la chambre à décider s’il y a lieu de passer à un second tour de scrutin. La chambre décide, à une grande majorité, qu’il faut recommencer le scrutin. Voici le résultat du second tour de scrutin. Nombre de votans (sic) 82 ; majorité absolue 42. M. Meeus-Vandermaelen obtient 35 suffrages ; M. Jean Hubert 46 ; billet blanc 1. En conséquence, M. Jean Hubert est proclamé greffier de la cour des comptes. La séance est levée à 5 heures.
- Le Propagateur de son intitulé complet journal d'Ypres d'affiches, annonces, avis divers et actes du Gouvernement, Politique, Littéraire, Commercial et Judiciaire, de la Ville et District d'Ypres, Province de la Flandre occidentale, journal publié deux fois par semaine avec des nouvelles mondiales et nationales, des documents éphémères, des ventes aux enchères publiques dans la région d'Ypres, les prix du marché à Ypres, écrit en page 1 de son édition du 21 décembre 1836 que Nous ne pouvons nous dispenser de reconnaître que les résultats du scrutin, du 15, sont dignes de l'approbation entière du Public. L'élimination du beau-frère de M. Meeus, le gouverneur de la Banque, de la place de greffier de la cour des comptes, est donc un acte politique, et, comme nous, personne l'entendra autrement.
- Aimé Bernaerts, Roger Kervyn de Marcke ten Driessche, Les noms des rues à Bruxelles, éd. De Visscher, Bruxelles, 1951. Si la rue fut ouverte en 1842, le théâtre ne sera inauguré que le 12 juin 1844 ; voir Lionel Renieu, Histoire des théâtres de Bruxelles, éd. Duchartre & Van Buggenhoudt, Paris, 1928.
- Léon Vanderkindere, Liste des Fondateurs. In : L'université de Bruxelles 1834-1884. Notice historique, Bruxelles, P. Weissenbruch, 1884. Cette liste cite trois Meeûs parmi les fondateurs de l'Université libre de Bruxelles, dont Meeus-Vandermaelen.
- Sa fabrique de sucreries remplaça à l'extrémité du domaine de l'Établissement sa fabrique de caoutchouc visible sur le plan Popp de Molenbeek avec les mutations, Bruxelles, Goemaere, vers 1859, art. 690.
- Henne et Wauters, Histoire des environs de Bruxelles, Ch. Vanderauwera, Bruxelles, tome III, 1855, p. 13-14.
- José Anne de Molina, Molenbecca.
- Pascal Durand et Tanguy Habrand, Histoire de l'édition en Belgique, Les Impressions nouvelles, XVe -XXIe siècle , préface d'Yves Winkin, avril 2018, page 95.
- Salomon Louis Fallot-Laurillard, vice-président de l'Académie royale de médecine y a publié de nombreuses observations se rattachant à l'art de la médecine.
- Jean-Joseph Thonissen, Vie du comte Ferdinand de Meeûs, Ch. Peeters, Louvain, 1863, p. 243
- Inscriptions dans le bijou
- Thonissen
- Dumas occupera aussi l'immeuble adjacent quand sa fille vint le rejoindre. L'auteur est reçu en 1852 dans la Société des Agathopèdes présidée alors par Auguste Baron. La maison fut détruite en 1976 et remplacée par un bâtiment occupé par l'ONSS.
- Archives de Paris, Tribunal de commerce, Sociétés, D31u3-196/pièce n° 1424.
- Archives de Paris, Tribunal de commerce, Sociétés, D31u3, Pièce n° 66.
- Vitrail de S. Coucke (réalisé en 1874) Voir Promenades dans l'église, note 20, page 6, Histoire et restaurations, Bruxelles , 2004
- Auguste de Wargny, Esquisses de la révolution de la Belgique en 1830, Bruxelles, chez H. Tarlier, 1830, lettres 3 et 4, p. 487-488.
- J. V. de le Court, Dictionnaire des Anonymes et Pseudonymes, tome 1, Académie royale de Belgique, Bruxelles, 1960
- S'agirait-il du Congrès catholique du 3 septembre agrémenté d'un banquet dont le menu sur grande carte porcelaine fut lithographié par Ed. Seldenslagh-Vanderlinden au format 25,5 X 34,5 cm. ?
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Catalogue de l'Exposition générale des produits de l'Industrie nationale de Bruxelles, , édité par Libry-Bagnano, patron de la Fonderie et Imprimerie normales.
- Premiers actes du nouveau gouvernement de la Belgique, chez Weissenbruch Père, Bruxelles, Suspension de l'Etablissement du gaz à Bruxelles pendant le siège, acte du signé le baron VanderLinden d'Hooghvorst, Charles Rogier, Président et Jolly.
- Philippe Vandermaelen, Annuaire industriel et administratif de la province du Brabant, Bruxelles, .
- Auguste Drapiez, Etablissement géographique de Bruxelles, in Bulletin de la Société de géographie, 2e série, Paris, VI,
- Archives de la Cour des comptes.
- Léon Clairbois, Histoire de l'éclairage public à Bruxelles, Vromant & Cie, Bruxelles, 1910
- Vicomte Charles Terlinden, La Révolution de 1830 Racontée par les Affiches, Editions universitaires, Bruxelles, 1944
- Pierre-Joseph Meeûs, bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, carte Delhaize, série Chocolat des bourgmestres de Bruxelles. Portrait.
- Jean Balis et André Lawalrée, L'Orchidée en Belgique ou Catalogue de l'exposition de la Bibliothèque Albert I, , pp. 29 et 30.
- Jean-Louis Van Belle, Meeûs à de Meeûs : Bruxelles, la foi, le feu, Braine le Château, La taille d'aulme, , 217 p., Chapitre V.
- Cercle d'Histoire de La Hulpe, Moissons d'Histoire, chap. V, Les papeteries de La Hulpe et leurs propriétaires, La Hulpe, 2000.
- José Anne de Molina (en), Pierre-Joseph Meeûs surnommé l'homme du gaz, Molenbecca : revue du Cercle d'Histoire Locale de Molenbeek-Saint-Jean asbl, 2003, n° 9, p. 3-8. Portrait en couverture.
- Jacques Dubreucq, Bruxelles, une histoire capitale, Volume 4 La section du Canal, Imprimerie Weissenbruch SA, 1997 (8 volumes).
- Michel-Benoît Fincoeur & Marguerite Silvestre, Inventaire raisonné des collections cartographiques Vandermaelen conservées à la Bibliothèque Royale de Belgique, KBR, Bruxelles, 2000
- Marie-José Meeûs, L'indépendance belge, 3 témoins, Bruxelles, 1980.
- François Godfroid, Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique, Académie royale de langue et de littérature françaises, Imprimerie Chauveheid à Stavelot, 1998, Annexe 2, page 751 (§ Statuts de la Société encyclographique des sciences médicales crée sous la protection du roi Léopold premier). Un membre de la Famille Lequime a été directeur des publications sous le rapport scientifique. Il était, dès 1837, directeur des Annales de la Médecine belge et étrangère, médecin des Hospices de Pachéco et des Ursulines, et membre de plusieurs sociétés savantes.
- Personnalité politique belge
- Homme d'affaires belge
- Personnalité bruxelloise
- Fondateur de l'université libre de Bruxelles
- Personnalité du règne de Léopold Ier de Belgique
- Lignage Sweerts
- Naissance en juillet 1793
- Décès en mai 1873
- Neder-Over-Heembeek
- Bourgmestre d'une ancienne commune dans la région de Bruxelles-Capitale
- Bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean
- Récipiendaire de la croix de fer (Belgique)
- Décès à 79 ans
- Famille de Meeûs d'Argenteuil