Pierry
Pierry | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne |
Maire Mandat |
Eric Plasson 2020-2026 |
Code postal | 51530 |
Code commune | 51431 |
Démographie | |
Gentilé | Pierritiers, Pierritières |
Population municipale |
1 237 hab. (2021 ) |
Densité | 240 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 11″ nord, 3° 56′ 17″ est |
Superficie | 5,16 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Épernay (banlieue) |
Aire d'attraction | Épernay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épernay-2 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://pierry.fr |
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Pierry est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est, au sud-ouest d'Épernay.
Ses habitants sont appelés les Pierrytiers et les Pierrytières ou Pierritiers, Pierritières.
Géographie
[modifier | modifier le code]Pierry est située dans la partie ouest du département de la Marne, en Champagne-ardenne. Elle se trouve à 31 km au sud de Reims, à 36 km à l'ouest de Châlons-en-Champagne, à 39 km à l'est de Château-Thierry et à environ 150 km au nord-est de Paris.
Géologie et reliefs
[modifier | modifier le code]L’ensemble des collines constitue la côte d’Île-de-France qui domine la plaine de Champagne. Le paysage qui nous est offert présente distinctement trois périodes géologiques.
Le quaternaire (- 35 M d’années à nos jours) apparaît sur les plateaux où dominent l’argile et la pierre meulière, domaine de la prairie et des cultures.
Le tertiaire (- 65 M d’années) présent sur les versants occupés par la forêt, se compose de sables, marnes et calcaires.
Le secondaire (crétacé – 145 M d’années) se situe en dessous de la forêt. Essentiellement composé de craie, c’est le domaine de la vigne. Il s’étend jusque dans la vallée où il est recouvert d’éléments du quaternaire issus de l’érosion de la Marne, du Darcy et du Cubry. C’est le milieu des marais, cultures et prairies.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Cubry et le Darcy[1],[Carte 1].
Le Cubry, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martin-d'Ablois et se jette dans la Marne à Magenta, après avoir traversé six communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de le Cubry sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,483 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 5,36 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 6,99 m3/s, atteint le [3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chouilly », sur la commune de Chouilly à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 3],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Pierry est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épernay[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[13]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,9 %), cultures permanentes (22,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,2 %), zones urbanisées (11,7 %), forêts (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Pierret (1229) ; Pirri, Pierrei, Pierri (vers 1252) ; Pierrée de Saint-Julien (vers 1300) ; Pierry (1305) ; « Pierry en la parroisse de Saint-Julian lez Espernay » (1391) ; Pieré (1492) ; Pierry lez Espernay (1507) ; Piéry (1633)[17].
Toponyme évoquant un « lieux caillouteux », « terrain pierreux », « amas de pierres ». Pierry est sur une voie romaine partant d’Épernay[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]C'est dans la commune que vécut le frère Oudart, un bénédictin et un des pères créateurs du champagne. Sa congrégation y exploitait une belle vigne agrippée à flanc de colline qui deviendra plus tard renommée sous la dénomination de « Les Folies de la Marquetterie ».
Dans les années d'avant la Révolution française, l'écrivain et philosophe Jacques Cazotte, mort guillotiné en 1792, vivait au château de la Marquetterie et y reçut d'autres personnalités comme Voltaire et André Chénier. Il fut maire de Pierry jusqu'à sa mort.
Lors de la Grande Guerre, le village se trouva proche des combats. En , le général Édouard de Castelnau installa son quartier général au château de la Marquetterie depuis lequel il dirigea son offensive victorieuse. Il y fut rejoint par le général Joseph Joffre, futur maréchal de France.
En 1932, Pierre Taittinger acquit auprès de la maison de champagne Forest-Fourneaux le château de la Marquetterie qu'il avait découvert lors de la guerre de 14-18 et pour lequel il eut un coup de cœur. C'était alors une propriété du XVIIIe siècle dont les vignobles des coteaux-champenois étaient plantés en chardonnay et pinot noir. Cette grande bâtisse allait devenir sa maison familiale où se retrouvèrent tous les Taittinger et le centre vinicole, pivot de sa maison de champagne.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le château de la Marquetterie fut occupé par une des fanfares de la VIIe armée américaine.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Elections municipales de 2020
[modifier | modifier le code]Lors de l'élection municipale du , la liste dénommée "Ensemble pour Pierry", conduite par l'avocat sparnacien Jessy Lefèvre, a obtenu dès le premier tour 56,55 % des voix, alors que celle qui était conduite par le maire sortant, Eric Plasson, n'a obtenu que 43,45 % des voix. Le taux de participation à cette élection était de 55,17 % alors qu'au niveau départemental, le taux de participation ne s'élevait qu'à 42,05 %. Ce résultat a permis à la liste conduite par Jessy Lefèvre d'obtenir 12 sièges sur les 15 à pourvoir au sein du conseil municipal, la liste adverse n'en recueillant que 3.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 1 237 habitants[Note 7], en évolution de +4,48 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'Hors du ru, jardin public et espace de jeux sur le bord du ruisseau le Cubry.
- Le château de Pierry, construit en 1750.
- La Maison Les Aulnois, classée[24] a été reconstruit en 1780 face à l'église de Pierry. C'est un magnifique exemple de maison de riche viticulteur champenois. Inscrit à l'inventaire supplémentaires des monuments historiques, son salon octogonal classé est tapissé de papiers peints à la main, provenant certainement des fameux ateliers de Mulhouse, représentant des scènes mythologiques tirées des Métamorphoses d'Ovide, conservés dans un parfait état depuis l'empire napoléonien. Son remarquable jardin à la française, classé[25] est borné de Taxus taillés géométriquement, lui confère un écrin splendide et un équilibre qui en fait l'une des plus belles propriétés de la Marne. Dans une annexe de la cour d'honneur trône un monumental pressoir en bois. Propriété du Champagne Henriot depuis .
- Le château de la Marquetterie construit à partir de 1734, siège du groupe Taittinger.
- Le Cellier du Frère Oudart : le cellier est composé d'un corps principal de 33 m de long et de 7 m de large. La charpente à « entrait retroussé »permet d'utiliser les combles comme lieu de stockage. Le jardin est situé dans l'enclos du cellier, c'est un lieu monacal de prière et de méditation, ceinturé de buis et traversé par deux allées en forme de croix. A la Révolution française, ce jardin et les autres biens des bénédictins sont vendus en biens nationaux.
- Le Millésium[26], propriété de la communauté de communes Épernay Pays de Champagne, est une salle de spectacle (jusqu'à 8000 places) et hall d'exposition construit sur les anciens terrains militaires du quartier Rolland (13e RG).
- Pierry abrite la plus grande flûte à champagne du monde. Elle est exposée aux Celliers de Pierry et a été réalisée par BSN Emballage à la demande de la société Champagne Vincent d’Astrée. Soufflée à la bouche, le à l’occasion du Téléthon, elle pèse 18,5 kilos pour une hauteur de 2,13 mètres et une contenance de 120 litres[27]
- L'église Saint-Julien.
-
L'église de Pierry.
-
Le Cubry au Hors le Ru.
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Le château « Les Aulnois ».
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Le château de la Marquetterie.
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Jardin de L'Hors du Rû
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La plus grande flûte au monde.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- Le blason de Pierry : créé en 1983, il regroupe plusieurs symboles : sa vocation viticole avec la grappe de raisin et les feuilles de vigne, le Frère Oudart et sa contribution aux travaux de champagnisation avec la flûte, son attachement à la région de Champagne, par la bande diagonale qui rappelle les armes, la plume qui symbolise l’écrivain Jacques Cazotte. La maxime « Se consoler en agissant » est une phrase prononcée par Jacques Cazotte lors de son emprisonnement.
- Pierry Art' : de 2009 à 2014 (n'a pas eu lieu en 2013), ce marché d’art, d’artisanat et de gastronomie (peintres, créateurs de bijoux, foie gras, dindes rouges, confitures, miel…) était organisé le 2e dimanche d'octobre.
- Visites guidées : le premier dimanche de chaque mois à travers deux parcours : la construction du plus riche ensemble de demeures du XVIIIe siècle du Pays d’Épernay avec les caractéristiques architecturales qui s’y rattachent ; les modifications importantes du village comme son déplacement de Saint-Julien à Pierry et le transfert de l’église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Xavier Aubryet, (1827-1880), né à Pierry.
- Jacques Cazotte reçoit un héritage, en 1760, de son frère qui lui lègue deux maisons à Pierry : la Marquetterie et l’actuelle mairie.
- Armand Bourgeois, né le à st-Martin-D'Ablois était le receveur principal des impôts de Pierry et gestionnaire du Syndicat du Cubry. Amateur éclairé d’histoire, il a écrit de nombreux ouvrages sur la région. Il a aussi organisé des concours de poésie. Il est mort à Pierry le .
- Frère Oudart devient novice au sein d’une abbaye et devient moine en prononçant ses vœux en 1679. Il est aussitôt affecté à la maison de Pierry, où il restera 63 ans. Il décède le à Pierry.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:01 TU à partir des 408 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1988 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Épernay comprend une ville-centre et six communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Pierry » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Pierry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le Cubry »
- « Station hydrométrique Le Cubry à Pierry », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pierry et Chouilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Épernay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Pierry ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épernay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 213.
- Nouvelle revue d'onomastique, vol. 3 à 16, Société française d'onomastique, coll. « Nouvelle revue d'onomastique », , p. 185.
- « Ce dimanche 15 novembre, Éric Plasson a retrouvé son fauteuil de maire de Pierry », sur L'Union, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- [1]
- Classement du 1er septembre 1986, [2], consultée le 26 décembre 2012
- « Le Millesium », sur Le Millesium (consulté le ).
- [3]