Pimpla aquensis
Pimpla aquensis est une espèce fossile d’insectes hyménoptères de la tribu des Pimplini, dans la grande famille des Ichneumonidae.
Classification
[modifier | modifier le code]L'espèce Pimpla aquensis est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse[1],[2].
Fossiles
[modifier | modifier le code]L'holotype no 1 de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma) faisait partie de la collection Coquand de l'école des Mines[note 1] et vient du gypse d'Aix-en-Provence.
Il y a aussi deux autres échantillons F311 et 148 de la collection Fliche, un paléontologue français du XIXe siècle, collection conservée à l'École nationale des eaux et forêts de Nancy et venant de Céreste[3].
Étymologie
[modifier | modifier le code]L'épithète spécifique aquensis signifie en latin « de l'eau ».
Description
[modifier | modifier le code]Caractères
[modifier | modifier le code]La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1],[note 2] :
« Insecte à tête et thorax noirs, abdomen clair avec deux bandes brunes ; ailes claires. tête transversale ; deux gros yeux saillants ; front arrondi ; antennes homonomes, incomplètement conservées. Un échantillon de Céreste (v. p. 530) les montre bien conservées et très longues. cou net, thorax ovale ; abdomen en forme de fuseau, porte deux bandes brunes, l'une vers le milieu, l'autre vers le quart postérieur ; tarière longue et forte. Pattes manquent, sauf les hanches III et un fémur III, ce dernier est de teinte noire. ailes transparentes ; stigma court et triangulaire, aréole subquadrangukaire ; ramellus court. »[1].
Dimensions
[modifier | modifier le code]La longueur du corps est de 6,75 mm, la longueur de la tarière est de 3 mm[1].
Affinités
[modifier | modifier le code]« En raison de sa conservation imparfaite, les affinités avec la faune actuelle sont impossibles à déterminer. Cette espèce ressemble beaucoup à Pimpla ? saussurei Heer mais elle est de taille inférieure. P. aquensis existe aussi à Céreste (v. Chap. VI). »[4].
Biologie
[modifier | modifier le code]« Le g. Pimpla est cosmopolite. »[4].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Pimpla sp., femelle.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Publication originale
[modifier | modifier le code]- [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Nicolas Théobald 1937, p. 301.
- (en) Référence Paleobiology Database : †Pimpla aquensis Theobald 1937 (ichneumon wasp) (consulté le )
- Nicolas Théobald 1937, p. 397.
- Nicolas Théobald 1937, p. 192.