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Poilcourt-Sydney

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Poilcourt-Sydney
Poilcourt-Sydney
La mairie.
Blason de Poilcourt-Sydney
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Rethel
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Rethélois
Maire
Mandat
Christian Lagarde
2020-2026
Code postal 08190
Code commune 08340
Démographie
Gentilé Poilcourtois, Poilcourtoises ou Policurtiens, Policurtiennes[1]
Population
municipale
173 hab. (2021 en évolution de −2,81 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 24″ nord, 4° 06′ 09″ est
Superficie 7,88 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Château-Porcien
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Poilcourt-Sydney
Géolocalisation sur la carte : France
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Poilcourt-Sydney
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Poilcourt-Sydney
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Poilcourt-Sydney

Poilcourt-Sydney est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Le nom de cette grande ville d'Australie a été ajouté après la Première Guerre mondiale, en remerciement de l'aide apportée à sa reconstruction par la Ligue de Secours Franco-Australienne de Sydney.

Géographie

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La commune est située à l'extrémité sud-ouest du département des Ardennes, à la limite de l'Aisne et de la Marne, à 20 km au nord de Reims.

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Retourne[2],[Carte 1].

La Retourne, d'une longueur de 45 km, prend sa source dans la commune de Leffincourt et se jette dans l'Aisne à Neufchâtel-sur-Aisne, après avoir traversé 18 communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Poilcourt-Sydney.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 657 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Banogne-Recouvrance », sur la commune de Banogne-Recouvrance à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 773,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Poilcourt-Sydney est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,4 %), forêts (8,8 %), zones urbanisées (2,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de Poilcourt proviendrait d'un homme Roman Paulus + cortem, ce qui signifie « La ferme de Paul »[16].
On trouve les noms Paulicurtis en 1066 et Polecourt en 1400.

Les troupes australiennes ont participé à la libération du département des Ardennes en 1918. En , la ville de Sydney adopte la commune de Poilcourt, sortie dévastée du conflit. Le conseil municipal décide d'apposer une plaque rappelant les morts australiens tombés pour la France et propose d'accoler le nom de Sydney au nom de la commune. Il y est autorisé par décret le [16].

Houdilcourt et Poilcourt appartenaient toutes deux à l'abbaye Saint-Nicaise de Reims, la mention Hundelicurti apparaît en 1061 dans un don fait par le roi Philippe Ier à l'abbaye.

Héraldique

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Blason de Poilcourt-Sydney Blason
Parti : au 1er de gueules à la tour d'or ouverte et ajourée du champ, au chef de vair de deux cloches, au 2e d'azur à l'ancre d'argent enfilant, en cœur, une couronne murale de trois merlons d'or maçonnée de sable, au chef vairé d'or et de gueules de deux cloches.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1876 après 1877 Taillard[17]    
mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Macquart    
mars 2008 2014 Emmanuel Van Sante[18]    
2014 En cours
(au 25 mai 2020)
Christian Lagarde[19]
Réélu pour le mandat 2020-2026
   
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 3], en évolution de −2,81 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1872 1876 1881 1886 1891
139144177188282280267247205
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
230204200187172152154174128
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
138178174165155150150156158
2009 2014 2019 2021 - - - - -
174179176173-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • L'église dédiée à saint Pierre garde son aspect roman avec les restes d'une tour à la croisée de la nef et des transepts. Un litre laisse encore apparaître des traces sous le badigeon. Elle garde le gisant de Jacques de Coucy, seigneur de Poilcourt, avec l'inscription suivante :
IAQUE DE COUCY VIVANT ESC
SEIGNEUR DE POILCOURT ET
CAPITAINE D'UNE COMPAGNIE
DE TROIS CENT HOME DE PIEDZ
SOVB LE ROY hANRY iiii LE
QULE DECEDA LE è FEVRIER
1622 AGE DE 59 ANS

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Poilcourt-Sydney » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. https://www.habitants.fr/ardennes-08
  2. « Fiche communale de Poilcourt-Sydney », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « la Retourne »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Poilcourt-Sydney et Banogne-Recouvrance », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Banogne-Recouvrance », sur la commune de Banogne-Recouvrance - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Banogne-Recouvrance », sur la commune de Banogne-Recouvrance - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Reims », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b Octave Guelliot, Géographie traditionnelle et populaire du département des Ardennes, Librairie Emile Nourry, , 410 p., p. 350
  17. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1877, p234.
  18. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
  19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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