Porte-Joie
Porte-Joie | |
La mairie vue des bords de la Seine. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire délégué | Laurent Berger |
Code postal | 27430 |
Code commune | 27471 |
Démographie | |
Gentilé | Porte Joyeux |
Population | 109 hab. (2015 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 14′ 47″ nord, 1° 15′ 20″ est |
Altitude | Min. 7 m Max. 11 m |
Superficie | 5,91 km2 |
Élections | |
Départementales | Val-de-Reuil |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Porte-de-Seine |
Localisation | |
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Porte-Joie est une ancienne commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie, devenue le 1er janvier 2018 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Porte-de-Seine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est riveraine de la Seine.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Portus Gaudii en 1026 (charte de Richard II), Port Bigeois en 1631 (Tassin, Plans et profilz), Portigeois en 1722 (Masseville), Portijoye en 1738 (Saas), Portejoye en 1744 (chartrier du Vaudreuil), Portsgeois en 1781 (Berey, Carte particulière du dioc. de Rouen), Porti-Joie en 1810 (annuaire de l’Eure), Portjoie en 1805 (Masson Saint-Amand)[2].
Ce qui doit signifier ; « port agréable, où l'on est heureux d'accoster »[3].
L'emploi du mot « porte » en toponymie est rare et l'on peut supposer qu'il désigne une habitation remarquable par l'importance de son entrée. Les linguistes, Albert Dauzat et Charles Rostaing, préfèrent faire appel au sens de passage[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Une étude menée sur l'église Sainte-Cécile recèle les éléments historiques du village primitif implanté à Beau-Soleil[5].
Le , Porte-Joie et Tournedos-sur-Seine fusionnent et laissent place à la commune nouvelle de Porte-de-Seine.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7].
En 2015, la commune comptait 109 habitants[Note 1], en évolution de −8,4 % par rapport à 2009 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune de Porte-Joie compte plusieurs édifices inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- la mairie[10], maison du XVIIe siècle ;
- l'église Sainte-Colombe (XVe, XVIe et XIXe)[11] ; Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse "Père Laval - Louviers - Boucle de Seine" qui dessert cette église.
- le manoir du Port Pinché (XVIIe)[12] ayant appartenu au domaine Louis Renault ;
- le presbytère (XVIIIe)[13] ;
- une croix de cimetière probablement du XVIIIe siècle[14] ;
- un monument sépulcral au lieu-dit Beau-Soleil[15]. Il s'agit d'une sépulture collective mégalithique du néolithique final ;
- une stèle contemporaine en bord de chemin menant à une gravière locale 49° 14′ 48″ N, 1° 15′ 13″ E.
- église Sainte-Cécile[5], détruite[16].
-
Église Sainte-Colombe.
-
Grande ferme.
-
Ferme-manoir de Port Pinché.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Sites classés et inscrits
[modifier | modifier le code]- L'église Sainte-Colombe avec son cimetière et le mur de clôture au bord de la Seine, Site classé (1926)[17] ;
- Les falaises de l'Andelle et de la Seine, Site inscrit (1981)[18].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Ernest Baillet (° Brest, 1853), artiste peintre, est mort dans le village en 1902 ; deux de ses toiles sont déposées au musée de Louviers.
- Achille Zavatta a demeuré dans ce village pendant plusieurs années (1964/1968).
- Éric Buffetaut, paléontologue, y est né en 1950[19].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références
[modifier | modifier le code]- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 173 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, p. 1376.
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, p. 160.
- Carré Florence. Le site de Portejoie (Tournedos, Val-de-Reuil, Eure), VIIe – XIVe siècles : organisation de l'espace funéraire [The site of Portejoie (Tournedos, Val-de-Reuil, department of Eure), 7th-14th centuries : spatial organisation of the burials]. In: Archéologie du cimetière chrétien. Actes du 2e colloque ARCHEA (Orléans 29 septembre-1er octobre 1994) Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 1996. pp. 153-162. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 11) [2].
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Mairie », notice no IA00018014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Sainte-Colombe », notice no IA00018012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir », notice no IA00018015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Presbytère », notice no IA00018011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de cimetière », notice no IA00018013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Monument sépulcral », notice no IA00018010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Sainte-Cécile », notice no IA00018016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église et le cimetière de Porte-Joie », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
- « Les Falaises de l'Andelle et de la Seine », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
- Denis Sergent, « Eric Buffetaut, « monsieur dinosaures » », sur la-croix.com, (consulté le ).