Prignac
Prignac | |||||
L'Antenne (rivière) à Prignac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Bruno Mapal 2023-2026 |
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Code postal | 17160 | ||||
Code commune | 17290 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Prignacais | ||||
Population municipale |
289 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 49′ 49″ nord, 0° 21′ 20″ ouest | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 38 m |
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Superficie | 6,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Matha | ||||
Législatives | 3e circonscription de la Charente-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Prignac est une commune française située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Prignac est un village de Saintonge qui jouxte par le sud Matha et se trouve à 15 km à vol d'oiseau au nord de Cognac (Charente), à 24 km ,au nord-est de Saintes, 18 km au sud-ouest de Saint-Jean-d'Angély et 45 km au nord-ouest d'Angoulême.
La commune se trouve dans la zone d'emploi de Cognac et le bassin de vie de Matha[I 1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Courcerac, Matha, Mons et Thors.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 6,77 km2 ; son altitude varie de 16 à 3 mètres[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par l'Antenne, un affluent en la rive droite du fleuve la Charente, qu'elle rejoint en aval de la ville de Cognac.
La Veine du Sause constitue la limite nord-ouest du territoire communal, qui est également drainé par la Node et le Brioui.
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].
Le site Natura 2000 de la vallée de l’Antenne, qui comprend une partie du territoire communal, est une zone spéciale de conservation située en Charente-Maritime et en Charente, dans la vallée de l’Antenne, affluent de rive droite de la Charente. Il couvre l’ensemble de la rivière et la majeure partie de ses affluents, dont le Briou.
Il a été proposé en pour 1 173 ha et validé le pour 1 208 ha[4].
La vallée a été intégrée comme site Natura 2000 car elle abrite sept habitats naturels d’intérêt communautaire et que sont présentes dix-neuf espèces d’intérêt communautaire dont certaines sont jugées prioritaires : le vison d'Europe, des chauves-souris (chiroptères), et un insecte, la rosalie des Alpes[5].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
La Vallée de l'Antenne est également cataloguée comme ZNIEFF de type 2[Note 2].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Prignac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), forêts (16,4 %), cultures permanentes (15,3 %), prairies (4,3 %), mines, décharges et chantiers (3,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 154, alors qu'il était de 151 en 2016 et de 139 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 90,2 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Prignac en 2021 en comparaison avec celle de la Charente-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) par rapport au département (22,3 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Prignac[I 3] | Charente-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 90,2 | 70,9 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,3 | 22,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,5 | 6,8 | 8,1 |
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Prignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Antenne et le Briou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[13],[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 164 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[11].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponymes est issu d'un nom de propriétaire gallo-romain Prunius, ou Prinius, suivi du suffixe -acum.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'état des paroisses de 1686 nous apprend que la paroisse du Prignac a pour seigneur Jacques-Henry de Pons, marquis de La Case, seigneur de Thors, gouverneur de Cognac, comporte 62 feux et que la terre, marécageuse, y est de peu de rapport[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1943 dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély du département de la Charente-Maritime[I 1].
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Matha[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Matha[I 1] porté de 25 à 63 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Charente-Maritime.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Prignac était membre de la communauté de communes du Pays de Matha, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes dénommée Vals de Saintonge Communauté, dont est désormais membre la commune[I 1].
Liste des maires
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Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Prignacais et les Prignacaises[22].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 289 habitants[Note 3], en évolution de −3,02 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Tumulus de la Cabane Rouge : tumulus arasé visible uniquement par photographie aérienne se composant d'un enclos allongé entouré de structures circulaires[26].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Prignac (17290) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- « Prignac » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[3].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « Commune de Prignac », sur insee.fr (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Prignac - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Prignac - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Charente-Maritime - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- Fiche d’information Vallée de l’Antenne sur le site de la DIREN Nouvelle-Aquitaine
- (fr) FR5400473 - Vallée de l’Antenne (INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel.
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Prignac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Prignac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Histoire passion
- « Les maires de Prignac », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Prignac. Le maire annonce sa démission par surprise sur une application », L'Angérien libre, (lire en ligne , consulté le ) « Les habitants de la commune ont appris, d’une bien curieuse façon, que leur maire démissionnait. D’ailleurs, nombreux sont sans doute ceux qui ne sont pas encore au courant ».
- « Charente-Maritime : trois candidats pour une place au conseil municipal de Prignac », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- Les gentilés de Charente-Maritime
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 117