Rami Hamdallah
Rami Hamdallah رامي حمدالله | |
Rami Hamdallah en octobre 2013. | |
Fonctions | |
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Premier ministre de Palestine[N 1] | |
– (5 ans, 10 mois et 8 jours) |
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Président | Mahmoud Abbas |
Prédécesseur | Salam Fayyad[N 2] |
Successeur | Mohammad Shtayyeh |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Anabta, Cisjordanie |
Nationalité | palestinienne |
Parti politique | Fatah |
Diplômé de | université de Jordanie université de Manchester université de Lancaster |
Profession | universitaire |
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Premiers ministres de Palestine | |
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Rami Hamdallah (en arabe : رامي حمد الله), né le à Anabta dans le nord de la Cisjordanie, est un universitaire et homme d'État palestinien membre du Fatah. Il est Premier ministre le au .
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse
[modifier | modifier le code]Rami Hamdallah est issu d'une famille aisée, possédant des terres en Cisjordanie[1]. Il étudie au Royaume-Uni et obtient un doctorat en linguistique appliquée à l'université de Lancaster[1],[2].
Carrière universitaire
[modifier | modifier le code]En 1982, il entame une carrière universitaire comme professeur de linguistique et devient en août 1998 président de l'université An-Najah à Naplouse[2],[3].
Sous sa présidence, An-Najah devient le plus grand établissement d'enseignement supérieur de Cisjordanie. Le nombre d'étudiants est multiplié par trois. Un nouveau campus et un hôpital universitaire sont construits. L'université se dote notamment de facultés de médecine, d'optométrie et d'ingénierie[1],[4].
Autres activités
[modifier | modifier le code]Rami Hamdallah préside le conseil d'administration de la bourse de Palestine. Il est membre du Fatah, où il n'occupe aucune fonction politique, et du directoire de la fondation Yasser Arafat. Hamdallah est secrétaire général de la commission électorale palestinienne depuis 2002[2].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Le , il succède à Salam Fayyad au poste de Premier ministre et est chargé par Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, de former un gouvernement transitoire jusqu'aux prochaines élections présidentielles et législatives. Hamdallah est nommé sans l'accord du Hamas[2]. Il prévoit de reconduire la plupart des ministres et pense occuper ses fonctions jusqu'en août[1], date à laquelle le Fatah, qui dirige l'Autorité palestinienne en Cisjordanie, et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, doivent mettre en place un gouvernement d'union[5]. Rami Hamdallah présente sa démission dès le en raison de divergences de point de vue avec les deux vice-Premiers ministres désignés par le président de l'Autorité palestinienne[6]. Elle est acceptée par Mahmoud Abbas, mais Hamdallah reste en poste afin de gérer les affaires courantes jusqu'à la désignation d'un nouveau premier ministre. En août, le président lui donne cinq semaines afin de former un nouveau gouvernement[7]. Un cabinet de 24 ministres, dont la composition est identique au précédent, prête serment en septembre[8].
Après la réconciliation entre le Fatah et le Hamas, il présente sa démission au président Abbas le [9], ouvrant la voie à la formation le d'un gouvernement d'union nationale, conduit par le Premier ministre sortant[10].
Le , il échappe à une tentative d'assassinat à Gaza[11]. Mahmoud Abbas accuse le mouvement Hamas[12].
Le , il présente sa démission au président Abbas qui l'accepte le lendemain[13]. Il quitte ses fonctions définitivement le suivant.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Contesté jusqu'au .
- Ismaël Haniyeh demeure, de 2007 à 2014, reconnu Premier ministre par le Parlement.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Jodi Rudoren, « Palestinian Authority’s New Premier Admired as ‘Conscience’ », The New York Times, .
- Laurent Zecchini, « Rami Hamdallah, un universitaire "pragmatique" à la tête du gouvernement palestinien », Le Monde, .
- (en) Ali Sawafta, « Palestinians' Abbas appoints new PM to Hamas outrage », Reuters, .
- (en) Amira Hass, « The empire Hamdallah built », Haaretz, .
- (en) Maher Abukhater, Edmund Sanders, « Palestinian Authority picks Rami Hamdallah as prime minister », Los Angeles Times, .
- « Le premier ministre palestinien démissionne », AFP, .
- (en) Jack Khoury, « Hamdallah returns to form Palestinian cabinet, two months after resigning as PM », Haaretz, .
- (en) Maher Abukhater, « New Palestinian Authority government carbon copy of old », Los Angeles Times, .
- « Démission du premier ministre palestinien », Le Figaro, .
- Le nouveau gouvernement d'union palestinien a prêté serment Le Monde, 2 juin 2014.
- BBC BBC, « Palestinian PM Hamdallah survives Gaza explosion », sur BBC, (consulté le ).
- https://www.arabnews.com/node/1269511/amp
- El Arabi Jdid The New Arab, « Palestinian president Abbas accepts prime minister Hamdallahs resignation », sur The New Arab, (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :