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Relations entre la Bulgarie et la France

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Relations entre la Bulgarie et la France
Drapeau de la France
Drapeau de la Bulgarie
France et Bulgarie
France Bulgarie
Ambassades
Ambassade de France en Bulgarie
  Adresse 27-29 rue Oborichté
1504 Sofia
  Site web Site officiel
Ambassade de Bulgarie en France
  Ambassadeur Anguel Tcholakov
  Adresse 1, rue Rapp
75 007 Paris
  Site web Site officiel
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L'ambassade de France en Bulgarie, à Sofia
L'ambassade de France en Bulgarie, à Sofia

Les relations entre la Bulgarie et la France sont des relations internationales s'exerçant au sein de l'Union européenne entre deux États membres de l'Union, la République de Bulgarie et la République française. Elles sont structurées par deux ambassades, l'ambassade de Bulgarie en France et l'ambassade de France en Bulgarie. Les deux pays sont membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) et de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Suzeraineté ottomane et indépendance

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La principauté de Bulgarie devint une entité autonome sous suzeraineté ottomane en 1878 par les traités de San Stefano et de Berlin[1], dont la France fut partie.

Dès le , les relations diplomatiques furent établies entre la France et la principauté de Bulgarie[2]. Dès 1885, la Roumélie orientale, de peuplement bulgare mais restée intégrée à l’Empire ottoman fut rattaché à la Bulgarie sans opposition des grandes puissances. Ce rattachement fut acté par la Convention de Tophané entre l'Empire ottoman et la principauté en 1886.

XXe siècle

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En 1908, après l'arrivée au pouvoir des Jeunes-Turcs dans l’Empire ottoman, le prince souverain Ferdinand Ier proclama l'indépendance de la Bulgarie, qui devint ainsi le Royaume de Bulgarie et prit le titre de tsar.

Première Guerre mondiale

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Après les Guerres balkaniques, les velléités d'expansion bulgares conduisirent à une division de la société bulgare entre ceux favorables à un rapprochement avec les Alliés (les libéraux) et ceux favorables à un rapprochement avec le Reich allemand (le roi, du fait de liens familiaux, et l’armée). La reconnaissance des velléités d'expansion bulgare dans les Balkans était l'un des points de négociation entre la Bulgarie et les deux grandes alliances. En parallèle, la Bulgarie formula en 1913 des demandes de prêts auprès de l'Allemagne, de la France et de l’Autriche-Hongrie. Rapidement, l'Autriche-Hongrie octroya un prêt de 30 millions de francs à la Bulgarie tandis que la France, sous la pression de la Russie hostile au gouvernement de Vassil Radoslavov, refusa d'octroyer un prêt[3]. Dès le , la Bulgarie accepta un prêt allemand[3].

Au début, la Bulgarie n’intervint pas directement mais laissa circuler la contrebande de guerre allemande à destination des armées ottomanes, tout en autorisant le survol de son territoire par des avions allemands et austro-hongrois[4].

Les Alliés de l'Entente lancèrent alors un ultimatum à la Bulgarie, exigeant la rupture des relations avec les puissances centrales. Le , la Bulgarie proclama la mobilisation générale[5]. Dans ce contexte, le général français Sarrail, dépêché sur place pour organiser un soutien direct à l'armée serbe, dut également tenter d'empêcher le rapprochement de la Bulgarie et des puissances centrales[6]. Finalement, le , S.M. le roi Ferdinand refusa les termes de l'ultimatum allié, officialisant ainsi l'entrée de son royaume dans le conflit aux côtés de la Triplice[7].

Entre-deux guerres

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Seconde Guerre mondiale

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Guerre froide

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En , le Premier ministre de Bulgarie Todor Jivkov se rendit en France afin de développer les relations économiques entre les deux pays[8].

Fin du XXe siècle

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La fin de la guerre froide marqua un réchauffement des relations bilatérales. Dès , François Mitterrand se rendit en Bulgarie et rencontra quelques-uns des dissidents bulgares dont Jeliou Jelev[9].

En 1995, la Bulgarie déposa sa demande d'adhésion à l'Union européenne.

XXIe siècle

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Depuis l’adhésion de la Bulgarie à l'Union européenne lors de la deuxième phase du cinquième élargissement en 2007, les relations entre les deux pays ont pu se développer au sein des institutions européennes[2].

Coopérations thématiques

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La langue française était la deuxième langue étrangère (après le russe) enseignée en Bulgarie jusqu'aux années 1980[2]. À ce titre, le pays est devenu également un État membre de l'Organisation internationale de la francophonie depuis 1991[2].

Depuis 1987, les deux pays ont signé une convention fiscale afin d'éviter la double imposition et de lutter contre l’évasion en matière d'impôt sur le revenu[10].

Références

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  1. Les grands traités politiques. Recueil des principaux textes diplomatique depuis 1815 jusqu'à nos jours, Pierre Albin, (lire en ligne), « Le Traité de Berlin (13 juillet 1878) ». Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  2. a b c et d Présentation des relations - Ambassade de Bulgarie
  3. a et b Clark 2013, p. 280.
  4. Motte 2004, p. 43.
  5. Schiavon 2014, p. 122.
  6. Schiavon 2014, p. 131.
  7. Renouvin 1934, p. 318.
  8. Topentcharov 1967
  9. Relations bilatérales
  10. Convention fiscale de 1987

Bibliographie

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  • Convention entre la République française et la République populaire de Bulgarie en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu (ensemble un protocole), (lire en ligne)
  • « Relations bilatérales », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le )
  • Vladimir Topentcharov, « La Bulgarie souhaite accroître ses exportations vers la France », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)
  • « Le mot de l’Ambassadeur », sur le site de l’ambassade de Bulgarie en France (consulté le )
  • « Relations bilatérales entre la France et la Bulgarie », sur le site de l’ambassade de Bulgarie en France (consulté le )
  • Martin Motte, « La seconde Iliade : blocus et contre-blocus au Moyen-Orient, 1914-1918 », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 2, no 214,‎ , p. 39-53 (DOI 10.3917/gmcc.214.0039) Inscription nécessaire
  • Max Schiavon, Le front d'Orient : Du désastre des Dardanelles à la victoire finale 1915-1918, Paris, Taillandier, , 378 p. (ISBN 979-10-210-0672-0)
  • Pierre Renouvin, La Crise européenne et la Première Guerre mondiale, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Peuples et civilisations » (no 19), , 779 p. (BNF 33152114)
  • Christopher Clark (trad. de l'anglais), Les somnambules : Été 1914 : comment l'Europe a marché vers la guerre, Paris, Flammarion, , 668 p. (ISBN 978-2-08-121648-8)

Compléments

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Articles connexes

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Liens externes

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