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Riverie

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Riverie
Riverie
Vue générale du village médiéval de Riverie
Blason de Riverie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité CC du Pays mornantais
Maire
Mandat
Isabelle Brouillet
2020-2026
Code postal 69440
Code commune 69166
Démographie
Gentilé Rampogniaux
Population
municipale
321 hab. (2021 en évolution de +3,88 % par rapport à 2015)
Densité 764 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 02″ nord, 4° 35′ 21″ est
Altitude Min. 613 m
Max. 731 m
Superficie 0,42 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Mornant
Localisation
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Riverie
Liens
Site web https://www.commune-riverie.fr/

Riverie est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Avec une superficie de 42 hectares, Riverie est la plus petite commune du Rhône en superficie et la 12e plus petite de France.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à 710 m d’altitude. Elle est environ à 9 kilomètres au sud-ouest de Mornant et 9 kilomètres à l’est de Larajasse[1]. Riverie fait partie des monts du Lyonnais, situés sur la bordure orientale du Massif central.

Communes limitrophes

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Il ne compte que deux communes limitrophes : Sainte-Catherine et Chabanière.

Lieux-dits, écarts et quartiers

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La commune compte 6 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[2] : le Bourg, la Grande Combe, le Chatel, le Versieu, les Cotes, les Roches.

Géologie et relief

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Situé sur un éperon rocheux culminant à 734 mètres (Mont Muzard) au-dessus du plateau de Mornant, Riverie est une commune rurale de montagne qui occupe une position stratégique dominant le plateau lyonnais face à la vallée du Rhône et au massif du Pilat[3]. Elle est à proximité de la ligne de partage des eaux Océan Atlantique - Méditerranée.

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].

Hydrographie

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Aucun cours d'eau ne traverse Riverie. Seul un bras du Petit Bozançon[5] (non répertorié par le Sandre) borde la commune au nord ouest[6].

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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On accède à la commune par :

  • par la D 63, de Saint-Sorlin au nord est à 5,6 km ;
  • par la D 113, de Saint-André-la-Côte au nord à 4 km ;
  • par la D 2, de Sainte-Catherine à l’ouest à 1,6 km et Saint-Didier-sous-Riverie au sud est à 3 km.

La commune est desservie par les lignes d’autocars du réseau Les cars du Rhône Sytral :

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 855,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Riverie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), zones urbanisées (44,3 %), prairies (10,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beaurepaire[18].

Les habitants sont appelés les Rampogniaux.

De l’Antiquité au Moyen Âge

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Guillaume de Roussillon, seigneur de Riverie est envoyé en Terre Sainte en 1275 par le roi Philippe III le Hardi. Il meurt dans cette expédition.

Riverie appartient ensuite aux ducs de Bourbon, comtes du Forez, puis à Claude Laurencin, un bourgeois de Lyon.

Du Moyen Âge à la Révolution

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La famille Laurencin vend la baronnie en 1570, à Antoine Camus, échevin, trésorier de France en la Généralité de Lyon. Le château est assiégé et détruit après son ralliement à Henri de Bourbon, héritier du trône de France. La baronnie est acquise en 1673 par les frères Bénéon, "marchands passementiers" à Saint-Symphorien-le-Château[Note 3], puis par leur neveu, Jean-Claude Grimod, secrétaire du Roi, en héritage[3]. En 1789, le baron de Riverie est François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon. Il émigre en Suisse en 1791.

Époque contemporaine

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En 1802, Madame de Montherot, fille de François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon, devenue veuve, vend ses biens et le château est morcelé entre sept propriétaires. La commune acquiert l'ensemble du corps central constituant le château entre 1880 et 1963.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 En cours Isabelle Brouillet    
1999 2008 Pierre Voutay    
1995 1999 Marcel Nouguier    
1981 1995 Pierre Vernay    
1966 1981 Jean Fayolle    
1945 1966 Aimé Billiemaz    
1943 1945 Marcel Pupier    
1927 1943 Antoine Chaumienne    
1922 1927 André Billiemaz    
1915 1922 Jean-Baptiste Pascal    
1910 1915 Jean-Marie Antoine Bruyas    
1908 1910 Antoine Vachez    
1904 1908 Pierre Fayolle    
1863 1904 Antoine Vachez    
1848 1863 Benoit Brouillet    
1846 1848 Jean-François Bruyas    
1843 1846 Pierre Vourlat    
1840 1843 Jean-Fleury Ville    
1832 1840 Simon Pascal    
1830 1832 Abraham Chatelard    
1815 1830 Jean-Marie Duport    
1806 1815 Abraham Chatelard    
1802 1806 Fleury Pupier    
1789 1802 Claude Tisson    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

En 2021, la commune comptait 321 habitants[Note 4], en évolution de +3,88 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
376379420437541527482506517
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
446407404440432402361331320
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
310298271199189198181193179
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
158200250191208267276277298
2017 2021 - - - - - - -
322321-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • l'église de la Conversion-de-Saint-Paul ;
  • le château construit à la fin du XIe siècle, abrite aujourd'hui la mairie, l'école publique, la bibliothèque, des logements et la salle des fêtes ;
  • le monument aux morts : il s'agit d'une croix implantée au cimetière et datant de la fin du XIXe siècle qui a été réutilisée par la commune après la Première Guerre mondiale pour honorer les morts de 14-18. À noter qu'une plaque commémorative se trouve également dans l'église du village[3].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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La définition héraldique est :

d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles d'or.

(adopté en 1967)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Il est peu probable qu'il s'agisse de l'ancienne commune d'Eure-et-Loir.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Localisation de Riverie » sur Géoportail (consulté le 27 avril 2018)..
  2. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, (consulté en ).
  3. a b et c Site officiel de Riverie
  4. « Plan séisme consulté le 27 avril 2018 ».
  5. Sandre, « Le Petit Bozançon ».
  6. « Position du Petit Bozançon » sur Géoportail (consulté le 28 avril 2018)..
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Riverie et Chabanière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Riverie ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.