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Rocher Corneille

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Rocher Corneille
Statue de Notre-Dame de France au sommet.
Statue de Notre-Dame de France au sommet.
Géographie
Altitude 741 m[1]
Massif Monts du Velay
(Massif central)
Coordonnées 45° 02′ 50″ nord, 3° 53′ 07″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Géologie
Roches Basalte
Type Neck
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rocher Corneille
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
(Voir situation sur carte : Haute-Loire)
Rocher Corneille

Le rocher Corneille est un neck en basalte de 132 mètres de haut culminant à 741 mètres d'altitude au Puy-en-Velay, dans le département français de la Haute-Loire, sur lequel est élevée la statue de Notre-Dame de France.

Géographie

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Le rocher Corneille est situé dans les monts du Velay, au sein du Massif central, au centre de la ville du Puy-en-Velay.

À sa base se trouvent le centre historique de la ville du Puy-en-Velay et le bois du Grand Séminaire à son arrière, classé au titre des sites classés par arrêté du avec une superficie de 2,63 ha[2].

À son sommet trône la monumentale statue de Notre-Dame de France construite au XIXe siècle, à partir de canons capturés lors du siège de Sébastopol et sur les plans de Jean-Marie Bonnassieux.

Le rocher Corneille est la partie basse de la cheminée d'un ancien volcan. Des dalles ont glissé au cours des éruptions dans celle-ci, en provenance de la partie haute. Le rocher est donc un vestige profond d’une cheminée volcanique atypique, constituée par un remplissage de panneaux effondrés au cours des éruptions successives[3].

À l'instar du rocher d'Aiguilhe, l'origine géologique du rocher Corneille n'est bien comprise que depuis l'étude détaillée de l'éruption du volcan Surtsey en Islande en 1963. L'eau qui recouvrait anciennement le bassin du Puy sur une profondeur probable de 40 à 200 mètres a offert au volcanisme situé sous ce bassin, par interaction du magma et de l'eau, les conditions propices à la création de structures basaltiques palagonitisées. Le rocher matérialise l'ancienne cheminée du volcan, actif probablement entre -5 et -0,3 millions d'années et aujourd'hui éteint[4].

Le rocher Corneille a été exploité comme carrière de l'époque romaine jusqu'en 1840. Il a contribué à façonner son aspect qui apparaît, selon les époques, comme un visage de Henri IV[5],[6], de Gargantua ou d'une dentellière[7].

Notes et références

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  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. « Bois du Grand Séminaire - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes », sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
  3. Vincent Jolfre, « Le Puy-en-Velay : dans les secrets du rocher Corneille », L'Éveil de la Haute-Loire,‎ (lire en ligne)
  4. La Commission de volcanisme dans le Velay, Saga Information, Bulletin de la Société amicale des géologues amateurs, no 269, septembre 2007
  5. Le site « qui s’élève à plus de deux cents pieds au-dessus du mont Anis, se présente sous différents aspects. Selon le point d’où on l’examine, il paraît rond, large ou étroit. Vu de la route de Lyon, après le pont Saint-Jean, il offre une configuration assez singulière. Au-dessous d’un quartier de roche représentant un lapin au gîte, on remarque, comme sculpté en bas-relief, sur un fond presque noir, un profil colossal, auquel on donne, vulgairement, le nom de tête d’Henri IV. Certes, l’illusion y prête beaucoup ; mais il est très vrai qu’il existe une certaine ressemblance. C’est le nez aquilin, la moustache prédominante, le menton et la barbe allongés. La fraise même qui orne le col, se trouve formée par un buisson de verdure. Ce sont là de ces effets du hasard que l’homme aime à rencontrer. Sa vue s’y repose, et, à l’aspect même des bouleversements de la nature, quelques idées philosophiques le consolent en pensant à un bon roi. » in Charles Mangon de La Lande, Essai historique sur les antiquités du département de la Haute-Loire, Saint Quentin,
  6. « [...] le Rocher Corneille, près du Puy, est appelé tête de Henri IV » in Auguste Aymard, « Le Géant du rocher de Corneille », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy,‎ (lire en ligne)
  7. « D’autres ouvrages, ou guides anciens comme le rappelle Christian de Seauve, appellent le rocher « Le Masque de Gargantua ». D’autres points de vue offrent l’image d’une dentellière. Aujourd’hui, la végétation du bois du séminaire cache la plupart de ces représentations. » in Vincent Jolfre, « Le Puy-en-Velay : dans les secrets du rocher Corneille », L'Éveil de la Haute-Loire,‎ (lire en ligne)

Article connexe

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Bibliographie

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