Roquépine
Roquépine | |
Race | Trotteur français |
---|---|
Père | Atus II |
Mère | Jalna IV |
Père de mère | Kairos |
Sexe | femelle |
Naissance | |
Pays de naissance | France |
Mort | 1975 |
Éleveur | Henri Levesque |
Propriétaire | Henri Levesque |
Entraîneur | Henri Levesque |
Driver | Henri Levesque Jean-René Gougeon |
Record | 1'15"3 |
Nombre de victoires | 46 |
Gains en courses | 4 713 760 FRF (6 610 388,47 EUR2023) |
Principales victoires | Prix d'Amérique Elitloppet International Trot Grand Prix de la Loterie Grand Critérium de vitesse de la Côte d'Azur Grand Prix des Nations Grosser Preis von Bild Copenhagen Cup Grand Prix de la Côte d'Azur Prix de l'Atlantique Critérium des 4 ans Critérium continental Critérium des 5 ans Prix de l'Étoile |
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Roquépine est une jument de course trotteur français née le à Beuzeville-la-Bastille et morte en 1975, qui participait aux courses de trot attelé.
Naissance et élevage
[modifier | modifier le code]Roquépine nait le [1] chez son propriétaire, Henri Levesque[2]. La jument est issue des classiques Atus II et Jalna IV. Elle doit son nom à la rue Roquépine à Paris, dans laquelle passa Mme Levesque — qui lui cherchait un nom — lors de son trajet pour l'inscription des nouveaux poulains de l'écurie à la SECF[2].
Carrière de courses
[modifier | modifier le code]Cette jument figure parmi les meilleures juments françaises de tous les temps, aux côtés d'Uranie (son arrière-grand-mère), Gélinotte, Ozo et Une de Mai notamment. Entraînée par son propriétaire Henri Levesque, elle était menée en course par ce dernier puis par Jean-René Gougeon[3].
Le palmarès de Roquépine compte parmi les plus prestigieux dans l'histoire du trot mondial : trois Prix d'Amérique (1966/67/68), deux International Trot (1967/68), deux Elitloppet (1966/67), deux éditions du Grand Circuit européen (1967/68) et de nombreux classiques en France et dans toute l'Europe - Roquépine était assurément le meilleur cheval de la planète au mitan des années 60. Âgée de 5 ans, elle réussit l'exploit unique (et parfaitement inimaginable aujourd'hui) de remporter le Prix d'Europe et le Prix Jockey à 48 heures d'intervalle.
Principales victoires
[modifier | modifier le code]- Prix d'Amérique (1966, 1967, 1968)
- Critérium des 4 ans (1965)
- Critérium continental (1965)
- Critérium des 5 ans (1966)
- Prix de l'Étoile (1966)
- Grand Critérium de vitesse de la Côte d'Azur (1967, 1968)
- Prix de l'Atlantique (1967, 1968)
- Prix Octave Douesnel (1965)
- Prix Guy le Gonidec (1965)
- Prix Marcel Laurent (1965)
- Prix Doynel de Saint-Quentin (1966)
- Prix Roederer (1966)
- Prix Jockey (1966)
- Prix de Bourgogne (1967)
- Prix d’Europe (1966)
- Elitloppet (1966, 1967)
- Grand Prix de la Loterie (1967)
- Grand Prix des Nations (1966, 1968)
- Grand Prix de la Côte d'Azur (1967)
- Grand Prix de la Foire Internationale de Milan (1967, 1968)
- Grand Prix de la Flèche d’Europe (1967, 1968)
- Grand Prix du Lido di Roma (1968)
- Grand Prix de la Victoire (1968)
- Grand Prix de Rome (1968)
- Copenhagen Cup (1966)
- International Trot (1967, 1968)
- United Nation Trot (1966)
- Grand Circuit européen (1967, 1968)
Au haras
[modifier | modifier le code]À l'issue de sa carrière de courses, Roquépine devient une poulinière exceptionnelle, bien qu'elle n'eut le temps de ne produire que quatre poulains. En 1970, elle est envoyée deux années de suite aux États-Unis pour être saillie par deux des plus grands étalons américains. De son union avec Star's Pride nait, en 1971, Florestan, appelé à devenir l'un des étalons français les plus influents de la fin du XXe siècle. L'année suivante, elle donne Granit, lui aussi un étalon de premier plan. Les deux pouliches qu'elle aura par la suite avec les chefs de race Kerjacques (la championne Hague) et Fandango (Île Marie), vont elles aussi tracer au haras.
Roquépine meurt en 1975 en avortant d'un produit de Kerjacques[2]. Une course de groupe 2, le Prix Roquépine, lui rend hommage chaque année à Vincennes.
Origines
[modifier | modifier le code]Origines de Roquépine, 1961, femelle, bai [4]. | |||
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Père Atus II |
Hernani III | Ontario | Bémécourt |
Épingle | |||
Odessa | Faucon II | ||
Ténébreuse | |||
Juignettes | Cormontreuil | Quarteron | |
Oriflamme | |||
Quarantaine | Kalmouk | ||
Une Divorcée | |||
Mère Jalna IV |
Kairos | The Great McKinney | Arion McKinney |
Virginia Dangler | |||
Uranie | Intermède | ||
Pastourelle | |||
Sa Bourbonnaise | Karoly II | Trianon | |
Braila | |||
Bérésina II | Nenni | ||
Palatine |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fiche de la base SIRE de Roquépine », sur Site des Haras nationaux (consulté le )
- Jean-Pierre Reynaldo, Le Trotteur français : histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Éditions Lavauzelle, , 427 p. (ISBN 978-2-7025-1638-6), p. 165-168
- Patrice Trapier, Princes de sang : Allez France, Bellino II, Corlandus, Flambeau C, Gélinotte, Hyères III, Idéal du Gazeau, Jappeloup..., Paris, Solar, , 123 p. (ISBN 2-263-01663-5), p. 34 à 39
- « Trot-pedigree.fr - Roquépine » (consulté le )