Aller au contenu

Rose Amal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Rose Amal
Biographie
Naissance
Nationalités
Formation
Université de Nouvelle-Galles du Sud (baccalauréat en ingénierie (en) et doctorat)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Liste détaillée
Membre de l'Académie australienne des sciences ()
Fellow of the Royal Society of New South Wales ()
Compagnon de l'ordre d'Australie ()
Chemeca Medal (d) ()
Médaille James-Cook ()
Fellow de l'académie australienne des technologies et des sciences de l'ingénierie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Rose Amal, née en 1965[1], est une ingénieure chimiste australienne, professeure à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, où elle est dirige le groupe de recherche sur les particules et la catalyse. De 2012 à 2015, elle a été nommée dans la liste d' Engineers Australia (en) des 100 ingénieurs les plus influents d'Australie. En 2014, elle est devenue la première femme ingénieure élue à l'Académie des sciences australienne.

Formation et carrière

[modifier | modifier le code]

Rose Amal est née à Medan en Indonésie, avant de déménager en Australie en 1983[2]. Elle a obtenu une licence en ingénierie à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud en 1988 et a soutenu son doctorat en génie chimique en 1991[3]. À partir de 1992, elle a été lectrice à l'École de génie chimique avant de devenir en 1997 directrice du Centre des technologies des particules et des catalyseurs (plus tard appelé Groupe de recherche sur les particules et la catalyse)[3]. Elle est devenue professeure titulaire en 2004[4].

Rose Amal travaille sur « l'agrégation de particules fines, la photocatalyse, la synthèse de nanoparticules »[3] et leurs applications au contrôle de la pollution de l'eau et de la qualité de l'air, aux technologies énergétiques propres et à la biotechnologie. Elle s'intéresse particulièrement à la conception de nanomatériaux pour la conversion énergétique solaire et chimique.

Distinctions

[modifier | modifier le code]

De 2008 à 2010, Rose Amal a été la première directrice du Centre de recherche et d'analyse des politiques énergétiques. De 2010 à 2013, elle a été directrice du Centre d'excellence ARC pour les nanomatériaux fonctionnels[5].

Rose Amal est membre de l'Académie australienne des sciences technologiques et de l'ingénierie (FTSE) et de l'Académie australienne des sciences (FAA)[6].

Elle a été nommée dans la liste des 100 Ingénieurs les plus influents d'Australie en 2012,[7] 2013,[8] 2014[9] et 2015[10]. Elle devient Compagnon de l'Ordre d'Australie en 2018. Elle a reçu plusieurs prix dont :

  • Le Prix d'innovation Freehills en génie chimique en 2008[11].
  • Le Prix de la science et de l'ingénierie de Nouvelle-Galles du Sud– Recherches émergentes en 2011[12]
  • Le Prix Judy Raper 2012 pour le leadership des femmes en ingénierie[13]
  • Le Prix ExxonMobil 2012[14]
  • L'Australian Laureate Fellowship (en) en 2014[15]
  • Scientifique de l'année 2019 en Nouvelle-Galles du Sud[16]
  • La Médaille James Cook 2021[17]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Julie Power, « Rose Amal: Using sunshine to create alternative fuels », The Sydney Morning Herald,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « The Indonesian-born professor making her mark on Australian science », radioaustralia.net.au (consulté le )
  3. a b et c « Rose Amal CV Page » [archive du ], unsw.edu.au (consulté le )
  4. « Rose Amal – Info », researchgate.net (consulté le )
  5. « Rose Amal », (consulté le )
  6. « Professor Rose Amal — Elected in 2014 (to Fellowship) », www.science.org.au, Australian Academy of Science, (consulté le )
  7. « Top 100 : 2012 », engineerstop100.realviewtechnologies.com (consulté le ), p. 58
  8. « Top 100 : 2013 », engineerstop100.realviewtechnologies.com (consulté le ), p. 60
  9. « Top 100 : 2014 », engineerstop100.realviewtechnologies.com (consulté le ), p. 62
  10. « Top 100 : 2015 », engineerstop100.realviewtechnologies.com (consulté le ), p. 59
  11. Hugel, « Interview: Rose Amal [online] », Chemistry in Australia, vol. 76, no 6,‎ , p. 30–31 (ISSN 0314-4240, lire en ligne)
  12. z3081268, « Scientist of the Year », (consulté le )
  13. « Women in Engineering », (consulté le )
  14. « The ExxonMobil Award | Engineers Australia », www.engineersaustralia.org.au (consulté le )
  15. (en) « Modern-day alchemists win Australian Laureate Fellowships », sur UNSW Sites (consulté le )
  16. « 2019 NSW Scientist of the Year - NSW Chief Scientist & Engineer », www.chiefscientist.nsw.gov.au (consulté le )
  17. « James Cook Medal », The Royal Society of NSW (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]