Rue Dorgère
Rue Dorgère | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 20″ nord, 1° 32′ 54″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Île de Nantes | |||
Début | Boulevard Gustave-Roch | |||
Fin | Rue Grande-Biesse | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Rue Biesse-Désirée | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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La rue Dorgère est une voie publique de Nantes, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans le quartier de l'île de Nantes, cette artère se compose de deux segments perpendiculaires bitumés et ouverts à circulation routière, relie le boulevard Gustave-Roch avant de bifurquer vers l'ouest pour aboutir rue Grande-Biesse, cette section constituant une contre allée du boulevard Babin-Chevaye.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle rend mémoire du père Alexandre Dorgère, né non loin de là, rue de Vertais le , et qui mourut le à Sainte-Anne-d’Évenos dans le Var. Ce missionnaire, membre de la Société des missions africaines, s'illustra durant la période précédent la colonisation du Dahomey (actuel Bénin) ; il fit libérer des otages en menant une ambassade auprès du roi Behanzin auprès duquel il demeura jusqu'à la fin de la première Guerre du Dahomey[1],[2],[3].
Historique
[modifier | modifier le code]La rue était autrefois rectiligne et trois plus longue qu'elle ne l'est actuellement, s'étendant sur toute la largeur de l'île de Grande Biesse, entre la « boire de Toussaints » (bras de la Loire aujourd'hui comblé remplacé par l'actuel boulevard Gustave-Roch) et le « bras de la Madeleine » (au niveau de l'actuel pont du Général-Audibert)[1].
L’ancienne « rue Biesse-Désirée », prend en 1901 son nom actuel. Le nom de « rue Dorgère » fut également portée par la rue de Belfort[4].
L'aménagement du boulevard des Martyrs-Nantais-de-la-Résistance après la Seconde Guerre mondiale amputa l'extrémité nord de la rue, puis toute sa partie septentrionale disparut à la suite de la construction d'un ensemble immobilier à la fin des années 1970.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pied 1906, p. 93.
- Un missionnaire nantais et la colonisation du Dahomey Annie Voisin rend justice au père Alexandre Dorgère (1855-1900)
- Le Père Alexandre Dorgère sur le site de la commune d'Évenos.
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 24-25
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 93.