Rue Dupin
6e arrt Rue Dupin
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | ||
Début | 47, rue de Sèvres | ||
Fin | 48, rue du Cherche-Midi | ||
Morphologie | |||
Longueur | 144 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1625 | ||
Dénomination | Décret du 24 août 1864 | ||
Ancien nom | Rue du Baril-Neuf Petite rue du Bac |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Dupin est une rue située dans le 6e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue est une voie parisienne allant de la rue de Sèvres à la rue du Cherche-Midi ; elle mesure 144 mètres de long, et sa largeur est de 12 mètres[1].
Elle est proche de la station de métro Sèvres - Babylone.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle tient son nom d'André Dupin (1783-1865), avocat et homme politique français[1]. Il a été proposé en 1890 par des militants républicains démocrates de renommer la rue en rue Gabriel Robinet, mais l'initiative n'a pas été suivie[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie existait en 1625. Elle s'appelle initialement « rue du Baril-Neuf » (nom tiré d'une enseigne), puis « petite rue du Bac ». En 1864, elle prend le nom d'André Dupin[1].
Concernant son ancien nom « du Bac », cela a pour origine le fait que cette voie faisait partie, avec les rues Notre-Dame-des-Champs, Saint-Placide et du Bac, du chemin qui par le passé conduisait à un bac installé sur la Seine[1].
En 1961, l’îlot compris entre la rue Dupin et la rue Saint-Placide a fait l’objet d’un plan global de rénovation[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Au no 1 se trouve le cours Montaigne, un établissement scolaire privé hors contrat fondé en 1944[4].
- Au n°5 se trouvait jadis un bureau de poste, qui a donné son titre à un livre d'entretien appelé Le Bureau de poste de la rue Dupin. Et autres entretiens entre Marguerite Duras et François Mitterrand[5]. Robert Antelme et Duras ont vécu dans l'appartement à l'étage[6]. Mitterrand et Duras, qui devaient avoir rendez-vous dans cet appartement au printemps 1944, évitent de justesse une arrestation par la Gestapo[7].
- Au no 14 est installée une plaque commémorative qui rend hommage à Dominique Denis, mort en déportation en 1944.
- Au no 15 a vécu Michel de Saint Pierre[8].
- Au no 19, l'historien de Paris Jacques Hillairet note la présence, dans les années 1960, d'une maison particulièrement ancienne[1]. Un immeuble moderne a depuis pris sa place.
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Vue depuis la rue de Sèvres.
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No 1.
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Plaque au no 14.
Littérature
[modifier | modifier le code]Albert Cohen fait allusion à la rue Dupin dans ses Carnets 1978[9] (), lui attribuant les qualificatifs de « grâce et familiarité ».
Références
[modifier | modifier le code]- « Rue Dupin », Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), p. 447.
- Rapports et documents, Imprimerie municipale., (lire en ligne)
- « quartier taudis à rénover » (consulté le ).
- « L'esprit Montaigne », coursmontaignedeparis.com (consulté le 14 décembre 2017).
- Le Bureau de poste de la rue Dupin. Et autres entretiens, Gallimard, 2006, 168 p. (ISBN 207077676X).
- Jean-Marie Pontaut, Un si cher ami, Michel Lafon, (ISBN 978-2-7499-2865-4, lire en ligne)
- Alain Vircondelet, Duras, la traversée d'un siècle, Place des éditeurs, (ISBN 978-2-259-28378-6, lire en ligne)
- (en) Roger Lewis, Anthony Burgess: A Biography, Macmillan, (ISBN 978-1-4668-6452-8, lire en ligne)
- Carnets 1978 (récit autobiographique), Gallimard, 1979.