Rue Duroc (Paris)
7e arrt Rue Duroc
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | École-Militaire | ||
Début | 52, boulevard des Invalides | ||
Fin | 3, place de Breteuil | ||
Morphologie | |||
Longueur | 236 m | ||
Largeur | 17,5 m | ||
Historique | |||
Création | 1790 | ||
Dénomination | 1847 | ||
Ancien nom | Petite rue des Acacias Avenue Montmorin |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 3077 | ||
DGI | 3045 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Duroc est une voie du 7e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Duroc est une voie publique située dans le 7e arrondissement de Paris. Elle débute au 52, boulevard des Invalides et se termine au 3, place de Breteuil.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le nom de la rue rend hommage à Géraud Christophe Michel Duroc (1772-1813), grand maréchal du palais de Napoléon Ier[1].
Historique
[modifier | modifier le code]La voie est ouverte au sein d'un lotissement créé par Alexandre-Théodore Brongniart et autorisé par un arrêté du conseil du . Le plan prévoit de tracer quatre rues dont trois plantées d'arbres :
- la rue des Acacias (actuellement rue du Général-Bertrand) ;
- la rue Masseran (rue Masseran actuelle et rue Maurice-de-La-Sizeranne) ;
- la rue Neuve-Plumet (actuellement rue Éblé) ;
- la Petite-rue des Acacias (l'actuelle rue Duroc).
La « Petite-rue des Acacias » est à l'origine appelée « avenue Montmorin » en l'honneur de Armand Marc de Montmorin Saint-Hérem, ministre des Affaires étrangères sous Louis XVI et propriétaire de terrains situés à proximité de la rue nouvelle[2].
Elle est renommée « rue Duroc » par ordonnance du [1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 2 (également 52, boulevard des Invalides et 11, rue Masseran) : ancien hôtel de Masseran, construit en 1787 par l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart, dont on aperçoit les jardins du boulevard. L'écrivain Marcel Proust (1871-1922) y fait sa dernière sortie au début du mois d'octobre 1922[3]. Classé MH (1946)[4], l’hôtel est acheté en 1978 par Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte-d'Ivoire, pour 60 millions de francs[5].
- No 9 : Association Valentin Haüy au service des aveugles et des malvoyants.
- No 13 : siège du Parti radical de gauche (PRG) jusqu'en 2017.
- No 57 (également boulevard des Invalides, rue de Sèvres et rue Maurice-de-La-Sizeranne) : Institut national des jeunes aveugles. Façades et toitures ; décor intérieur de la chapelle.
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Association Valentin Haüy.
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No 13.
Références
[modifier | modifier le code]- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris. Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), 1886, « Ordonnance du 17 septembre 1847 », p. 230 [lire en ligne].
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 4-5 [lire en ligne].
- Henri Raczymow, Le Paris littéraire et intime de Marcel Proust, Parigramme, 1997 (ISBN 2-84096-065-6)
- « Hôtel de Masseran », sur pss-archi.eu.
- Joan Tilouine, « Marie-Thérèse à la poursuite des millions disparus d’Houphouët-Boigny », Le Monde, 3 février 2015.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Rue Duroc (mairie de Paris)