Rue des Vinaigriers
10e arrt Rue des Vinaigriers
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Situation | |||
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Arrondissement | 10e | ||
Quartier | Porte-Saint-Martin | ||
Début | 21, rue Jean-Poulmarch et 89, quai de Valmy | ||
Fin | 100, rue du Faubourg-Saint-Martin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 385 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Ruelle des Vinaigriers Rue Carême-Prenant Ruelle de l'Héritier |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 9825 | ||
DGI | 9848 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
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La rue des Vinaigriers est une voie du 10e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]On trouve dans cette rue de nombreux créateurs, ateliers d'artistes et boutiques de créateurs au nombre desquels : la galerie Michèle Sauvalle, Zigouzis (la boutique des créateurs), L'Agneau doré, Pétillon, Véronique Nordey, La Petite Façon, Ma.Lice, La Baïta… Cette rue a son blog depuis [1].
La rue est desservie à distance par la station de métro Jacques Bonsergent.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette voie porte le nom d'un lieu-dit, le champ dit des Vinaigriers, auquel elle servait de limite[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie est présentée sur le plan de Gomboust de 1652 sous le nom de « rue Carême-Prenant » et sur le plan de Delagrive de 1728 sous le nom de « ruelle des Vinaigriers ». D'après Jaillot, elle était appelée, en 1654, « ruelle de l'Héritier » car le propriétaire avait reçu les terrains en héritage.
En 1780, elle porte sa dénomination actuelle alors que ce n'est encore qu'un chemin ou une ruelle[3].
En 1813, ce n'était encore qu'une ruelle étroite et tortueuse. À cette époque, on commença à y élever des bâtiments, puis elle fut entièrement bordée de constructions d'après les alignements ministériels qui ont été maintenus par une ordonnance royale du [2].
Le 30 août 1914, lors du premier raid aérien, dès le début de la première Guerre mondiale, la no 39 rue des Vinaigriers est atteint, par une bombe de 2 kilos, lâchée par un avion Taube allemand[4]. Elle ne fait pas de victime.
En 1946, la partie comprise entre les nos 73-87 du quai de Valmy a pris le nom de « rue Jean-Poulmarch ».
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Entrée, côté rue des Vinaigriers, du passage Dubail.
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Partie occidentale de la rue, de l'autre côté du boulevard de Magenta.
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Librairie au no 32.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Grenier, Le 56, Magenta en son quartier, histoire d'un immeuble haussmannien et de ses habitants au cœur du 10e arrondissement (ISBN 978-2-9582555-0-3).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- www.boutique-createurs.com.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844-1849, p. 678.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute.