Rue du Mont-Thabor
1er arrt Rue du Mont-Thabor
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Place-Vendôme | ||
Début | 5-9, rue d'Alger | ||
Fin | 7, rue de Mondovi | ||
Morphologie | |||
Longueur | 410 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6478 | ||
DGI | 6537 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue du Mont-Thabor est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Longue de 410 mètres, elle commence 5-9, rue d’Alger et finit 7, rue de Mondovi.
Le quartier est desservi à l’ouest par les lignes 1, 8 et 12 à la station Concorde, à l’est par la ligne 1 à la station Tuileries.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette place a été baptisée en l'honneur de la victoire du général Bonaparte, au Mont-Thabor, actuellement en Israël, durant la campagne d'Égypte, le 8 floréal an VII () sur les Ottomans.
Kléber, encerclé, est presque à court de munitions et sur le point de succomber quand Napoléon débouche du mont Thabor avec les 4 000 hommes[1] de la division du général Bon, et tombe sur les arrières de l'armée turque. Les renforts forment un triangle avec les carrés de Kléber, et les Français prennent les Ottomans sous un feu croisé. La cavalerie ottomane est décimée, et l'infanterie d'Abdallah Pacha se replie en désordre.
Napoléon et Kléber, disposent de 4 000 hommes et 16 canons contre 25 000 fantassins ottomans. Les Français perdent deux soldats et comptent 60 blessés contre 3 000 morts ou blessés et 500 prisonniers[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette rue, globalement orientée est-ouest et parallèle à la rue Saint-Honoré fut en partie ouverte en 1802 sur l'emplacement du couvent de l'Assomption et les deux jardins, le grand et le petit, du couvent des Capucins[3], où elle aboutit en formant un coude avec la rue de Mondovi.
La prolongation de cette première partie en direction de l'est fut tracée en 1832 à travers le jardin des Feuillants et celui de l'hôtel de Noailles[3] jusqu'à la « rue Louis-Philippe-Ier », qui reçut la même année le nom rue d'Alger qu'elle porte encore.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Rue du Mont-Thabor, rue Cambon et rue de Mondovi : emplacement de l'hôtel des gardes du corps du roi à pied.
- Sur le côté pair de la rue du Mont-Thabor se trouvait une entrée secondaire du Cirque-Olympique[3] installé de 1807 à 1816 dans l'hippodrome (1801) de la rue Saint-Honoré par la famille d'écuyers Franconi.
- No 6 : domicile et lieu de décès du poète Alfred de Musset[4] (1810-1857).
- Nos 13-15 : entrées des salons de réception de l'hôtel Meurice.
La rue dans la fiction
[modifier | modifier le code]- No 34 : Arsène Lupin s'y cache sous le nom de Louis Valméras[5],[6].
Références
[modifier | modifier le code]- Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie : contenant l'histoire, p. 1751
- Smith, D. p.151
- Félix de Rochegude : Promenades dans toutes les rues de Paris par arrondissements; origines des rues, maisons historiques..., Paris, Hachette, 1910, p. 93 (voir en ligne).
- Recueil des inscriptions parisiennes, 1881-1891, Ville de Paris.
- Maurice Leblanc L’Aiguille creuse sur wikisource.org.
- Jean-Bernard Litzler, « Sur les traces du «vrai» Arsène Lupin, à travers Paris », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Joseph Ader et Charles-Théodore Beauvais de Préau, Histoire de l'expédition d'Égypte et de Syrie, Dupont et Roret, (lire en ligne).
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book, Greenhill Books, .