Sébastien Truchet
Apparence
Sébastien Truchet
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Jean Truchet |
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Ordre du Carmel (à partir de ) |
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De son nom civil Jean Truchet, en religion le Père Sébastien, qu’on nomme souvent Sébastien Truchet[Note 1], est un inventeur français dans le domaine des mathématiques, de l'hydraulique, du graphisme et de la typographie, né à Lyon en 1657, et mort à Paris le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Lyon, il entre entra chez les Carmes à l'âge de dix-sept ans. Il se forme dans le cabinet de Nicolas Grollier de Servière à Lyon, objet de curiosité alors pour les voyageurs et les étrangers.
Sa renommée franchit les frontières, et lorsque Pierre le Grand vient à Paris en 1717, il va voir le père Sébastien, et veut boire avec lui dans le même verre.
Il est admis comme membre honoraire à l'Académie des sciences en 1699. Fontenelle a fait son Éloge[1].
Travaux scientifiques
[modifier | modifier le code]- Il prend une grande part dans l'établissement de la conduite des eaux dans les jardins de Versailles. Consulté sur tous les canaux construits depuis en France, il dirige l'exploitation du canal d'Orléans (1691).
- Il crée le point typographique dit point Truchet, égal à 1/1728e pied du Roi[2] (1728 = 26 x 33 ; de la nécessité du facteur 5 ?)[3].
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caractères (a) et (b) montrant le tableau de bits du point Truchet utilisé pour leurs constructions
- Il invente d'innombrables machines (canons, machines à transplanter les arbres, cadrans solaires, décors de théâtre, etc.)
- En 1699, il invente une rampe de chute sur un paraboloïde[4], pour l'étude de la loi de la chute des corps[5].
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Paraboloïde de Truchet ( musée d'histoire de la physique de Padoue (it), cabinet de physique de Giovanni Poleni)
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Cadrans solaires de l'Hôtel Amelot de Bisseuil à Paris
- En combinatoire, il donne également une analyse exhaustive d’un pavage non trivial, à travers la mise en œuvre d’une méthode combinatoire dite pavages de Truchet[6],[7],[8].
- Il réussit aussi à ouvrir des montres à secret que Charles II avait offertes à Louis XIV, et reçoit pour cet exploit une pension de 600 livres de Colbert[9].
Publication
[modifier | modifier le code]- Méthode pour faire une infinité de desseins différens, avec des carreaux mi-partis de deux couleurs par une ligne diagonale, ou Observations du P. Dominique Douat, chez Florentin de Laulne, Paris, 1722 (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- D’après « Revue de l’histoire de Versailles et de Seine-et-Oise » paru en 1929.
Références
[modifier | modifier le code]- éloge par Fontenelle
- description du point Truchet
- Jacques André et Denis Girou, « Truchet & Types », sur jacques-andre.fr (consulté le ).
- Costabel : chute des graves
- (it) Università degli studi di Padova, « Paraboloide di Truchet : apparecchio per la dimostrazione della legge oraria della caduta dei corpi », sur divulgazione.fisica.unipd.it (consulté le ).
- Truchet tiles, belles illustrations sur la WP:en
- une illustration avec animation
- tableaux animés
- A. Roussilac, « Biographie lyonnaise de Jean-Sébastien Truchet », La Revue du Lyonnais, vol. série 1, no 7, , p. 464-466 (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fontenelle, Éloge du Père Sébastien Truchet, carme, dans Histoire de l'Académie royale des sciences - Année 1729, Imprimerie royale, Paris, 1731, p. 93-101 (lire en ligne)
- Edmond Lévy (1855-1950), Le P. Sébastien Truchet, membre honoraire de l'Académie des sciences (1657-1729), ses travaux à Versailles et à Marly, Versailles, J-M Mercier, (présentation en ligne).
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :