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Sakura Uchikoshi

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Sakura Uchikoshi
Illustration.
Sakura Uchikoshi en campagne électorale à Niigata, en 2019.
Fonctions
Conseillère du Japon
En fonction depuis le
(5 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection 29 juillet 2019
Circonscription Niigata
Législature 25e et 26e
Groupe politique Parti démocrate constitutionnel
Biographie
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Asahikawa, Hokkaidō, Drapeau du Japon Japon
Parti politique Parti démocrate constitutionnel
Diplômée de Université de Tokyo
Profession Femme politique

Sakura Uchikoshi (打越さく良, Uchikoshi Sakura?) est une femme politique japonaise née le , représentant la préfecture de Niigata pour le Parti démocrate constitutionnel japonais à la Chambre des conseillers du Japon. Elle commence sa carrière en tant qu'avocate et s'implique dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes.

Jeunesse, études et carrière pré-électorale

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Uchikoshi naît le à Asahikawa, sur l'île d'Hokkaidō, mais grandit dans la préfecture de Saitama. Elle est diplômée du lycée d'Ochanomizu (ja), où elle effectue ses études secondaires, puis de l'université de Tokyo, où elle obtient un diplôme de droit en 1996. Elle commence ensuite un doctorat, qu'elle abandonne durant son cours[1].

Elle s'inscrit au Barreau en 2000, et se spécialise dans les violences domestiques, le harcèlement au travail, les discriminations faites aux femmes, ainsi que les maltraitances infantiles[2],[3]. Son cabinet est basé à Tokyo[4]. En 2018, elle a notamment défendu des étudiantes japonaises, dont les notes avaient été altérées en raison de leur sexe, pour les écarter sciemment des professions médicales[5],[6].

Carrière électorale

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Le , elle est investie par le Parti démocrate constitutionnel japonais en tant que candidate à la Chambre des conseillers du Japon pour la circonscription électorale de la préfecture de Niigata[2],[7]. Il s'agit de sa première candidature à une élection[4]. Elle se présente en tant que candidate unique des partis d'opposition pour affronter le candidat sortant soutenu par le parti au pouvoir : Ichirō Tsukada (en), du Parti libéral-démocrate[8]. Pour Uchikoshi, cette campagne est plus difficile pour les femmes, en raison des attentes traditionnelles portées sur les femmes japonaises, laissant peu de marge à la campagne électorale[4].

Élue à l'issue de cette élection en juillet 2019, elle siège ainsi à la chambre haute des députés du Japon[9].

En 2020, Uchikoshi participe à la fusion de plusieurs partis d'opposition japonais : le parti historique démocrate constitutionnel japonais et le Parti démocrate du peuple, sous le nom de Parti démocratique constitutionnel[10].

À la suite de la contre-performance du PDC aux élections législatives du 31 octobre 2021, qui fait élire 96 représentants alors qu'il comptait 110 sièges à la fin de la législature précédente, son président et fondateur, Yukio Edano démissionne. Lors de l'élection du nouveau bureau, Uchikoshi soutient la nomination de Chinami Nishimura au poste de secrétaire général[11],[12].

Prises de position

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À la Chambre des conseillers du Japon, elle est membre de plusieurs commissions et comités, comme le comité sur les questions de santé, le comité sur les questions de budget, le bureau spécial se portant sur les enlèvements nord-coréens et la commission de révision de la constitution japonaise[1].

Elle s'oppose à une révision de la constitution japonaise et milite pour l'autorisation du mariage homosexuel au Japon[13].

Uchikoshi est très impliquée dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes, depuis son entrée dans la vie professionnelle[14]. Depuis son élection à la chambre des conseillers, elle continue ce combat et donne plusieurs conférences de sensibilisation à cette cause[15].

Durant la pandémie de Covid-19, Uchikoshi s'oppose fortement au maintien des jeux olympiques d'été à Tokyo, même après un report à l'été 2021[16].

Vie personnelle

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Sakura Uchikoshi est mariée à Ichiro Muraki, lui aussi avocat, spécialisé dans le droit pénal[17], avec lequel elle a un fils[4].

Notes et références

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  1. a et b (en) « Ms. UCHIKOSHI Sakura », sur Chambre des conseillers du Japon (consulté le )
  2. a et b (ja) « 参院選新潟選挙区候補 弁護士・打越さくらさん決定 », sur Site de la section de Niigata du parti démocrate constitutionnel japonais,‎ (consulté le )
  3. (en) Mari Shibata, « Why Japanese Women Are Fighting to Keep Their Own Last Names », sur Vice, (consulté le )
  4. a b c et d (en) Reuters, « Japanese women are running for parliament in record numbers, but face many obstacles », sur The Fiji Times, (consulté le )
  5. (en) AFP, « Women demand compensation over Japan university discrimination », sur The Straits Times, (consulté le )
  6. (en) « Women demand compensation from Tokyo Medical University over rigged entrance exams », sur The Japan Times, (consulté le )
  7. (en) Chelsea Szendi Schieder, « Japan’s Upper House is No Place for a Woman », sur Foreign Affairs, (consulté le )
  8. (ja) « 立憲、打越氏擁立へ 野党間で調整 現職と一騎打ち狙う /新潟 », sur Mainichi shinbun,‎ (consulté le )
  9. (en) « Muneo Suzuki rebounds from cancer, 2010 bribes conviction to win seat in Upper House », sur The Japan Times, (consulté le )
  10. (ja) « 新「立憲民主」衆参150人で結党 野党第一党、枝野氏「選択肢示す」 », sur Tokyo shinbun,‎ (consulté le )
  11. (ja) « 立憲代表選、4陣営の推薦人は計90人 国会議員の7割固まる », sur Asahi shinbun,‎ (consulté le )
  12. (ja) « 立民代表戦 西村氏代表ならず », sur Yomiuri shinbun,‎ (consulté le )
  13. (ja) « 朝日・東大谷口研究室共同調査 », sur Asahi Shinbun,‎ (consulté le )
  14. (en) Ryuko Tadokoro, « Single parents divorced after Sept. ineligible for 100,000-yen handout from Japan gov't », sur Mainichi shinbun, (consulté le )
  15. « Féminicides : quelle justice pour mettre fin aux violences sexuelles et sexistes ? », sur Maison franco-japonaise, (consulté le )
  16. (en) Hiroyuki Harada, « Tokyo Olympic delegates from developing countries could take virus home: Gov't adviser », sur Mainichi shinbun, (consulté le )
  17. (ja) Yuki Takahashi, « 「弱いものいじめが大っ嫌い」村木一郎弁護士が重大事件の被告人を弁護する理由 », sur Avocat.com (ja),‎ (consulté le )

Liens externes

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Articles connexes

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