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Samphanthawong

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Samphanthawong
Nom officiel
(th) เขตสัมพันธวงศ์Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom local
(th) เขตสัมพันธวงศ์Voir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Ville
Superficie
1,42 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Subdivisions
Chakkrawat (en)
Samphanthawong (en)
Talat Noi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
26 359 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
18 562,7 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
District de Bangkok (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Origine du nom
Wat Samphanthawongsaram (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identité
Devise
En thaï : องค์พระปฏิมาทองคำ ไตรมิตรสถิตธรรมแจ่มใส ซุ้มประตูวัฒนธรรมร่วมใจ จีนไทยสืบสัมพันธ์มั่นคง เป็นแหล่งอาหารเลิศรส ร้านทองชื่อปรากฏกล่าวขาน ตลาดเก่าเยาวราชมีมานาน ไทยจีนร่วมสนานสัมพันธวงศ์Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
10100Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Samphanthawong (thaï : สัมพันธวงศ์) est l’un des 50 khets de Bangkok, Thaïlande. Considéré comme le quartier chinois de Bangkok (en) et appelé communément Yaowarat (du nom de la rue principale du quartier construite en 1902 puis agrandie en 2003), c'est le plus petit district en termes de superficie, mais il présente la plus forte densité de population de tous les districts de Bangkok.

C'est de nos jours l'un des sites touristiques les plus importants de Bangkok. 14 % des bâtisses sont classées monuments historiques. Les fameux "compartiments chinois" (en anglais : shophouse) de deux, trois ou quatre niveaux avec boutique sur la rue, entrepôt et séjour à l'arrière et appartements dans les étages supérieurs[1], représentent plus de 70% des bâtisses du quartier chinois[2].

Lorsque le roi Rama Ier est venu construire sa capitale à Bangkok en 1782, c'était un village où vivaient, entre autres, des commerçants chinois arrivés au XVIIe siècle[3]. Ces commerçants partirent alors s'établir plus au sud, à Sampaeng, embryon du quartier chinois d'aujourd'hui à Samphantawong.

Le quartier de Samphanthawong est le plus ancien quartier commerçant de Bangkok.

Plan de Samphanthawong, le quartier chinois de Bangkok

Jadis, il était malfamé, réputé pour ses maisons closes, ses tripots et ses fumeries d'opium. Les hôtels étaient des établissements bon marché, plus ou moins sordides et faisant office de bordel[4].

Aucun monument du quartier ne se distingue suffisamment pour symboliser l'identité du quartier chinois : il y a certes des sanctuaires très populaires comme le San Chao Pho Sua (le sanctuaire du tigre) ou Leng Noei Yi (la pagode du dragon) mais ceux-ci sont excentrés ou peu visibles de la rue. C'est pourquoi une porte chinoise a été construite au rond-point de l'Odeon pour marquer ostensiblement l'entrée du quartier.

Carte de Yaowarat (Samphanthawong)

Aujourd'hui, quelques grands hôtels luxueux y ont vu le jour en dépit du peu d'espace disponible : le Grande Ville Hotel, le Grand China Princess... Le quartier chinois est connu pour les nombreuses marchandises que l'on y propose à des prix défiant toute concurrence : mercerie, tissus importés, vêtements, du batik, des sarongs, linge de maison, des objets de culte, vrais bijoux et fantaisies, articles en plastique sans parler des cosmétiques et des montres vraies ou fausses[5],[6]...

Yaowarat est aussi plus que jamais associé à la cuisine chinoise[7].

Points d'intérêt

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  • La porte chinoise du rond-point de l'Odeon qui signale l'entrée dans le quartier chinois
  • Le Bouddha d'or du Wat Traimit et le Wat Chakkrawat (ou Crocodile Wat), un des plus grands temples de Bangkok
  • Le sanctuaire chinois Leng Buai, un des plus vieux de Thaïlande, construit en 1658
  • Église du Saint-Rosaire de Bangkok
  • Le petit musée Ban Kao Lao Ruang[8]
  • Les compartiments chinois (shophouses) dont le siège du journal thaïlandais en langue chinoise "Sing Sian Yer Pao"[9] (anciennement the Belgian department store "S.A.B"[10]) et les remarquables On Lok Yun[11] , Khaek Building[12] , Sui An[13] ...
  • etc.

Notes et références

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Le film américain Only god forgives a été essentiellement tourné dans ce quartier[14].

  1. Jean Baffie et Thanida Boonwanno, Dictionnaire insolite de la Thaïlande, Cosmopole éditions, 2012, 160 p., Cosmopole éditions, , 160 p. (ISBN 978-2-84630-084-1), COMPARTIMENTS CHINOIS pages 40 et 41
  2. Philippe Courtine, « La restructuration d'un espace urbain du sud-est asiatique : la chinatown de Bangkok-Thaïlande », Les cahiers d'Outre-Mer, no 214,‎ , p. 137-156 (lire en ligne [PDF])
  3. Dorothée Huot et Emmanuel de Solère, « La Thaïlande chinoise : Chinatown, un quartier en pleine mutation », Gavroche Thaïlande, no 59,‎ , p. 24 à 30 (lire en ligne [PDF])
  4. Jean Baffie, « Sampheng-Yaowarat », sur gavroche-thailande.com, Gavroche Thaïlande,
  5. Philippe Courtine, « La pérennité des activités commerciales du quartier sino-indien de Bangkok (Thaïlande) », Les cahiers d'Outre-Mer,‎ , p. 431-456 (lire en ligne [PDF])
  6. Le petit POUCET, « Chemins de traverse : Sampaeng Lane, plus vieux quartier de Bangkok », Gavroche Thaïlande « 84 »,‎ , p. 27 (lire en ligne [PDF])
  7. Jean Baffie et Thanida Boonwanno, Dictionnaire insolite de la Thaïlande, Cosmopole (éditions), , 160 p. (ISBN 978-2-84630-084-1), YAOWARAT page 154 et page 155
  8. Gabriel Bertrand, « Ban Kao Lao Ruang, la maison où l'on rencontre l'histoire », Gavroche Thaïlande, no 268,‎ , p. 14 et 15 (lire en ligne [PDF])
  9. (en) Pimrapee Thungkasemyathana, « Don't stop the press! », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  10. (th + en) Louis Sketcher (ill. Suppachai Wongnoppadondacha (alias Louis Sketcher)), Bangkok Shophouses ตึกแถวกรุงเทพฯและชีวิตชาวย่าน,‎ , 131 p. (ISBN 978-616-588-990-2), p. 063
  11. (th + en) Louis Sketcher (ill. Suppachai Vongnoppadondacha (alias Louis Sketcher)), Bangkok Shophouses ตึกแถวกรุงเทพฯและชีวิตชาวย่าน,‎ , 131 p. (ISBN 978-616-588-990-2), p. 032 et 081
  12. (th + en) Louis Sketcher (ill. Suppachai Vongnoppadondacha (alias Louis Sketcher)), Bangkok Shophouses ตึกแถวกรุงเทพฯและชีวิตชาวย่าน,‎ , 131 p. (ISBN 978-616-588-990-2), p. 046 et 082
  13. (th + en) Louis Sketcher (ill. Suppachai Vongnoppadondacha (alias Louis Sketcher)), Bangkok Shophouses ตึกแถวกรุงเทพฯและชีวิตชาวย่าน,‎ , 131 p. (ISBN 978-616-588-990-2), p. 047
  14. Lionel Corchia (photogr. Lionel Corchia), « China Town, My China Town », Gavroche Thaïlande, no 141,‎ , p. 32 à 35 (lire en ligne [PDF])

Articles de revue (texte intégrale)

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  • Spécial China Town : la marche en avant, textes de Jean Baffie et Bruno-Édouard Perrin, photographies de Aniko Palanky et Bruno-Édouard Perrin, Gavroche Thaïlande n°250, Août 2015, Dossier de 59 pages sur le quartier chinois de Bangkok

Liens externes

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