Sarreinsming
Sarreinsming | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences |
Maire Mandat |
Yves Zins 2020-2026 |
Code postal | 57905 |
Code commune | 57633 |
Démographie | |
Gentilé | Sarreinsmingeois |
Population municipale |
1 234 hab. (2021 ) |
Densité | 177 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 23″ nord, 7° 06′ 34″ est |
Altitude | Min. 194 m Max. 310 m |
Superficie | 6,98 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Sarreguemines (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Sarreguemines (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarreguemines |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Sarreinsming [saʁɛ̃smɛ̃][1] est une commune française située en région Grand Est, dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le Village, situé sur les bords de la Sarre, à 5 km de Sarreguemines, est entouré de massifs forestiers : Grosswald, Lehwald, Studenwald, Honigwald, Jungwald.
Accès
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le canal des houillères de la Sarre et le ruisseau le Lach[Carte 1].
La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[2].
Le Canal des houillères de la Sarre, d'une longueur totale de 65,1 km, prend sa source dans la commune de Grosbliederstroff et se jette dans la Sarre à Sarreguemines, après avoir traversé 24 communes[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre et du canal des Houilleres de la Sarre, peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Sarre était jugé moyen (jaune)[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Volmunster », sur la commune de Volmunster à 18 km à vol d'oiseau[6], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,6 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sarreinsming est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarreguemines (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), prairies (15,9 %), zones urbanisées (15,1 %), cultures permanentes (6,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), terres arables (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- 1152 : Hesemingen, 1249: Ensmyngen, 1261 : Ensmingen, 1301 : Ensminga, 1304 : Einsmingen, 1348 : Einssmingen, 1365 : Asmange sur la Sarre, 1365 : Sareinsming, 1594 : Sar Enssingen, 1594 : Sar-Einsming, 1684 : Sarrinsming, 1751 : Saarinsming, 1793 : Sarre Insming, 1801 : Sarcusming[17], 1871-1918 : Saareinsmingen.
- Ääsminge[18] et Äänsminge en francique rhénan.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Possession de l'évêché de Verdun des abbayes de Herbitzheim, de Wadgassen et de Werneswiller, puis du comté de Deux-Ponts et des ducs de Lorraine.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires successifs de 1792 à 1989[19] :
Identité | Période |
---|---|
Prat Jacques-Louis | 1792-1794 |
Pax Georges | 1795/1799 |
Alles Nicolas | 1800 |
Hoffmann Nicolas | 1801/1803 |
Jung Christophe | 1803/1806 |
Nickles Christophe | 1806 |
Orditz Jakob | 1806/1812 |
Jung Cristophe | 1813/1814 |
Buring Simon | 1814/1821 |
Pink Gaspard | 1821/1830 |
Pax Jean | 1830/1836 |
Schille Nicolas | 1855/1865 |
Pax Henry | 1865/1881 |
Bock ? | 1882/1887 |
Barre ? | 1888/1891 |
Behr Jakob | 1891/1892 |
Pax Alexandre | 1892/1908 |
Porte A. | 1909 |
Heilig Joseph | 1909/1919 |
Beck André | 1920/1924 |
Kihn Joseph | 1925/1935 |
Schille Pierre | 1935/1944 |
Ollinger Pierre | 1945 |
Heilig Eugène | 1945/1947 |
Wagner Charles | 1947/1955 |
Biebel Victor | 1955/1989 |
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 1 234 habitants[Note 5], en évolution de −3,89 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Cyriaque, bâtie en 1824 de style grange. L'église a fêté son bicentenaire en 2014.
- Chapelle chemin Kappelweg.
- Vestiges gallo-romains de Heidenkopf (Häädekopp en francique) : villa, ensemble thermal, canalisation, tessons de céramique. Le site a été inscrit monument historique par arrêté du [23].
- Le moulin de Sarreinsming.
- Le Rebberg, colline où l'on cultiva pendant des siècles un vignoble fameux.
-
Le site gallo-romain du Heidenkopf.
-
Chapelle
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Dominique de Weidesheim, député de la Moselle et maire de Sarreguemines.
- Jules Gross, sosie officiel d’Astérix le Gaulois, est originaire de la municipalité.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Coupé d'argent au lion léopardé de gueules et de sable au massacre d'or surmonté d'une étoile à six rais de gueules. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Sarreinsming sur le site des Pays de Bitche et de la Sarre
- Sarreinsming sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sarreguemines (partie française) comprend une ville-centre et six communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Sarreinsming » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Mosaïk Cristal, « Carte postale de Sarreinsming ».
- Sandre, « la Sarre »
- Sandre, « le canal des houillères de la Sarre »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sarreinsming et Volmunster », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Volmunster », sur la commune de Volmunster - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Volmunster », sur la commune de Volmunster - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sarreguemines (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sarreinsming ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Geoplatt
- Fasicule écomusée 1983.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA57000024, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.