Sexey-les-Bois
Sexey-les-Bois | |
Église de la Nativité-de-la-Vierge. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué | Etienne DESALME |
Code postal | 54840 |
Code commune | 54506 |
Démographie | |
Gentilé | Sexois, Sexoises[1] |
Population | 370 hab. (2016 ) |
Densité | 54 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 59″ nord, 6° 01′ 13″ est |
Altitude | Min. 220 m Max. 287 m |
Superficie | 6,81 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Nord-Toulois |
Historique | |
Fusion | 2019 |
Commune(s) d'intégration | Bois-de-Haye |
Localisation | |
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Sexey-les-Bois est une commune déléguée française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Le 1er janvier 2019, la commune fusionne avec Velaine-en-Haye pour former Bois-de-Haye[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 687 hectares comprend en 2011, près de 52% de terres arables et de prairies, 40% de forêt et 8% de zones agricoles hétérogènes[3] Le territoire est arrosé par des cours d'eau intermittents non recensés par le SANDRE[4] (cf Fig 1)
Situé à 265 mètres d'altitude, le village de Sexey-les-Bois a plutôt l'aspect d'un village-rue sur la route départementale (90A) Aingeray-Liverdun.
Les chroniques historiques signalent un ancien chemin traversant la commune (parfois nommé Chemin Brabant car ce dernier a fait partie de la Lotharingie)[5]
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme apparaît sous les formes latines Cirseio en 965, Sessiacum en 1050, Sirceio en 1137, enfin Sixeyo en 1402. Il est composé de l'anthroponyme latin Cercius ou Circius (alors que Sexey-aux-Forges vient de Sessius) et du suffixe -acum, formation typique de l'Antiquité tardive[6].
Le village s'est appelé Sexey-aux-Bois au XVIe siècle mais aussi Sexey-en-Haie[7].
Sur la carte des Naudin établit entre 1728 à 1739 par une équipe d’ingénieurs géographes appartenant à l’atelier versaillais des Naudin, on peut apercevoir le nom de " Xeres au bois"[8].
L’étude de la micro-toponymie sur les cartes fait remarquer l'existence possible d'une borne de limite ou d'une pierre dressée au lieu-dit La grosse borne[9] (fig 1) .Le lieu-dit Xermépré[10], signalé dans les chroniques historiques, pourrait correspondre au lieu-dit actuel Chermesette car dans les patois lorrains, le son "Ch" est aussi orthographié "X".(fig 1)
Histoire
[modifier | modifier le code]J. Beaupré signale dans son ouvrage la présence de substructions et tuiles (tegulae) au lieu-dit Xermépré[11] normalement caractéristique des établissements agricoles gallo-romains.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]H. Lepage précise :
«Village indiqué sous le nom de Cerseium dès 965 (D. T.). Les Templiers, selon la tradition, y ont possédé des biens et en particulier une maison appartenant aujourd'hui à M.Davrainville, maire»[12]
E. Grosse en parlait ainsi dans son dictionnaire statistique[13] en 1836 :
«Ce village, appelé aussi Sexeium, était compris dans le comté de Fontenoy, office de Gondreville , bailliage de Nancy, généralité et parlement de cette ville, avec les coutumes de Lorraine. Ce lieu est fort ancien ; il en est parlé dans une charte du roi Pépin, ainsi que du hameau de Molzey qui est dans son voisinage.»
Epoque moderne
[modifier | modifier le code]- Dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale.[réf. nécessaire]
- Le , la commune fusionne avec Velaine-en-Haye pour former la commune nouvelle de Bois-de-Haye dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [14].
Anecdotes
[modifier | modifier le code]- Le pâtre Maury Jean a été brûlé pour actes de sorcellerie en 1588.[réf. nécessaire]
Liste des curés
[modifier | modifier le code]Liste des curés | |
Période | Identité |
---|---|
en 1657 | Claude Huin[15] |
en 1728 | A. Chamoy (également curé d'Aingeray)[15] |
en 1770 | Fringant (vicaire)[15] |
en 1772 | Moucherel[15] |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2016, la commune comptait 370 habitants[Note 1], en évolution de +1,09 % par rapport à 2010 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]E. Grosse[13] esquisse le portrait d'une économie purement agricole au XIXème siècle :
«681 hect., dont 300 en labours, 220 en forêts, 25 en prés; 9 hect. non imposables»
Secteur primaire ou Agriculture
[modifier | modifier le code]Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[20]), la commune de Sexey-les-bois était majoritairement orientée [Note 2] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 3] d'environ 950 hectares (surface cultivable communale) en nette augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est maintenu à 630 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 7 (8 en 1988) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 10 unité(s) de travail[Note 4], (jusqu'à 14 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activité agricole était en croissance.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église reconstruite après 1945.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Sexey-les-bois », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Sexey-les-Bois sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références
[modifier | modifier le code]- Tony Robin, « C’est quoi votre nom, les habitants du Toulois ? », L'Est républicain, 7 janvier 2020.
- « Fusion le 1er janvier 2019 : adieu Velaine-en-Haye et de Sexey-les-Bois, bonjour Bois-de-Haye », sur France 3 Grand Est (consulté le ).
- « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
- BD CarTHAgE® (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l'Eau et du Ministère chargé de l'environnement).
- https://www.etudes-touloises.fr/archives/25/art1.pdf À propos du "pont romain" de Liverdun : Recherches sur le réseau routier ancien à l'Est de Toul Madame ARNOULD-ROMBACH, Collège de Liverdun Carte P 5
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862, page 204
- « Comité d'Histoire Régionale de Lorraine », sur lorraine.eu via Wikiwix (consulté le ).
- Michel Tamine, « Le vocabulaire toponymique de la limite : éléments d'un inventaire ardennais (suite et fin) », Nouvelle revue d'onomastique, vol. 33, no 1, , p. 31–92 (34) (DOI 10.3406/onoma.1999.1332, lire en ligne, consulté le )
- « French-adress.com : Sexey-les-Bois XERMEPRES 540 506 B046 F toutes les adresses certifiées de France », sur adresse-francaise.com (consulté le ).
- Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes , par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne), p. 132
- « Gallica - », sur visualiseur.bnf.fr (consulté le ) : « Type :PERIODIQUE Auteur :Société d'archéologie lorraine Titre(s) :Mémoires de la Société d'archéologie lorraine Publication :A. Lepage (Nancy) ».
- E. Grosse, Dictionnaire statistique du departement de la meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1278248951 et 9781278248950, OCLC 936241814, lire en ligne), p. 479
- Éric Freysselinard, « Arrêté préfectoral du 2 novembre 2018 portant création de la commune nouvelle de "Bois-de-Haye" créée en lieu et place des communes de Velaine-en-Haye et de Sexey-les-Bois », Recueil des actes administratifs de Meurthe-et-Moselle, no 57, (lire en ligne [PDF])
- Cercle de généalogie de Liverdun
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».