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The Informant!

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The Informant!
Description de cette image, également commentée ci-après
Mark Whitacre, ici en 2008, est incarné par Matt Damon dans le film
Titre québécois L'infiltré!
Réalisation Steven Soderbergh
Scénario Scott Z. Burns
Musique Marvin Hamlisch
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros.
Participant Media
Groundswell Productions
Section Eight
Jaffe / Braunstein Enterprise
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie dramatique
Durée 108 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

The Informant! ou L'infiltré! au Québec est un film américain réalisé par Steven Soderbergh et sorti en 2009. C'est l'adaptation du livre du même nom publié en l'an 2000 par le journaliste américain Kurt Eichenwald. Ce dernier avait enquêté sur la société agroalimentaire Archer Daniels Midland.

En 1992 à Decatur, Mark Whitacre, président de la division BioProducts au sein de la grande société agroalimentaire, Archer Daniels Midland, découvre des malversations financières au sein de son entreprise. Il va alors se « confesser » à un agent du FBI, notamment à propos d'une entente sur les prix de la lysine. Mark va alors devenir une « taupe », tout en tentant de protéger certains de ses propres intérêts.

Fiche technique

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.

Producteurs délégués : George Clooney, Michael London et Jeff Skoll
Coproducteur : Michael Polaire

Distribution

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Matt Damon et Steven Soderbergh en 2009
Source et légende : version française (VF) sur Voxofilm[4]

Genèse et développement

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Le film est basé sur le livre de non-fiction The Informant (en) de Kurt Eichenwald, un ancien journaliste du New York Times, qui s'est lui-même inspiré de faits réels. Le réalisateur Steven Soderbergh a exprimé son souhait d'adapter The Informant dès la fin du tournage d'Ocean's Eleven en 2002.

Distribution des rôles

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Pour endosser le rôle de Mark Whitacre, Matt Damon a pris plus d'une dizaine de kilos. Steven Soderbergh explique ce choix : « Matt est crédible en toute occasion. Il a un côté “jeune homme propre sur lui” qui ne s'imite pas. C'était déterminant, car il fallait que le spectateur croie en Mark du début à la fin, surtout lorsqu'il affirme “C'est ça, je vous ai tout dit”. Matt, avec son charme juvénile et son inaltérable optimisme, y parvient à chaque fois. Connaissant son courage, je savais qu'il assumerait toutes les facettes de Whitacre, y compris les moins glorieuses, et qu'il se fondrait sans réticence dans le look du personnage[5]. »

Eddie Jemison, qui incarne Kirk Schmidt, avait déjà été dirigé par Steven Soderbergh : dans Schizopolis (1996) puis dans Ocean's Eleven (2001), Ocean's Twelve (2004) et Ocean's Thirteen (2007) où il tenait le rôle de Livingston Dell. Quant à Matt Damon, il a déjà tourné avec Soderbergh dans la Trilogie Ocean et dans Che, 2e partie : Guerilla (2008).

Voulant conserver une ambiance de comédie, le réalisateur Steven Soderbergh a demandé à sa directrice de casting Carmen Cuba d'engager plusieurs comiques du stand-up, comme Tom Papa (en), Thomas F. Wilson, Rick Overton, Tony Hale, Patton Oswalt, Paul F. Tompkins ou encore les Smothers Brothers. Le producteur Gregory Jacobs raconte : « Steven s'est dit que l'histoire était tellement insensée et ses péripéties si délirantes qu'il serait bon d'engager des comiques, qui joueraient cela sans y mettre le moindre effet, mais en imprimant aux personnages leur propre marque[5] ».

Le tournage a débuté en à Decatur dans l'Illinois. Certaines scènes ont été tournées dans le manoir de Mark Whitacre, l'informateur du FBI, à Moweaqua, à quelques kilomètres de Decatur. Certains extérieurs ont été tournés à Mesa dans l'Arizona[6]. La plupart des lieux réels de l'histoire ont été utilisés. Le producteur Gregory Jacobs a été surpris de l'accueil réservé à l'équipe : « C'est encore une cité industrielle dont le destin est étroitement lié à cette société. N'allions-nous pas donner une mauvaise image de la ville ? On pouvait craindre certains malentendus. Mais tout le monde - les actuels dirigeants d'ADM inclus - a compris que nous parlions d'une époque révolue, et que nous ne visions ni l'ADM actuelle ni le Decatur d'aujourd'hui. De fait, la ville s'est montrée extrêmement accueillante[5] ».

The Informant!
Original Motion Picture Soundtrack

Bande originale de Marvin Hamlisch
Sortie 2009
Durée 36:16
Genre musique de film
Label New Line Records
Critique

La musique du film est composée par Marvin Hamlisch, qui signe ici sa dernière composition pour le cinéma avant son décès en 2012. Le réalisateur Steven Soderbergh a souhaité collaborer avec lui après avoir revu Bananas (1971) de Woody Allen[5].

Liste des titres
  1. The Informant
  2. Meet Mark
  3. Car Meeting
  4. The Raid
  5. Multi-Tasking
  6. Polygraph
  7. Boxes
  8. After Car
  9. Trust Me (instrumental)
  10. Sellout
  11. Triplets
  12. Golf
  13. Trust Me (feat. Steve Tyrell)
  14. The Informant (Solo Piano)

Aux États-Unis, le film reçoit des critiques plutôt positives[8]. Sur l'agrégateur Rotten Tomatoes, le film obtient 79% d'opinions favorables, pour une note moyenne de 6,810 pour 215 critiques[9]. Sur Metacritic, The Informant! décroche une moyenne de 66100 pour 37 critiques[8].

Le célèbre critique américain Roger Ebert donne au film une note de 4 étoiles sur 4 possibles, en écrivant notamment « The Informant! est fascinant dans sa façon de révéler deux niveaux d'évènements, pas toujours visibles pour les autres personnages ou le public »[10]. Dans Rolling Stone, le film obtient une note 3,54 alors que le journaliste Peter Travers apprécie la tonalité comique du film[11]. Todd McCarthy de Variety souligne quant à lui la performance de Matt Damon, décrivant son personnage de Mark Whitacre comme « le petit frère farfelu d'Erin Brockovich », dont la vie a elle aussi été portée à l'écran par Steven Soderbergh dans Erin Brockovich, seule contre tous (2000)[12].

En France, les critiques sont aussi plutôt positives. Sur le site Allociné, qui compile 23 titres de presse, le film obtient une moyenne de 35[13]. Du côté des avis favorables, Pascal Mérigeau écrit notamment dans Le Nouvel Observateur « c'est une comédie à l'ancienne, embrouillée à souhait, portée à bout de bras par un acteur carrément génial ». Dans Les Inrockuptibles, Jean-Marc Lalanne écrit quant à lui « à la fois misérable et grandiose, ce personnage d'affabulateur fascine ». Caroline Vié de 20 Minutes souligne la « complicité évidente du comédien et du réalisateur » qui « insuffle une atmosphère potache à un thriller destiné aux amateurs de divertissements sophistiqués »[13].

Certains journalistes français sont cependant beaucoup moins élogieux. Dans Le Parisien, Alain Grasset trouve l'intrigue « trop confuse » mais apprécie la performance de Matt Damon qu'il juge « remarquable », tout comme Danielle Attali du JDD qui pointe du doigts des « rebondissements artificiels et [un] rythme élastique » tout en pensant que Matt Damon est « curieux en antihéros ». François Forestier de Le Nouvel Observateur fustige quant à lui le film : « le gars est gras, le film est lent, l'enjeu sans intérêt, la réalisation peu inspirée, les dialogues répétitifs ». Vincent Malausa du site Chronic'art ironise « thriller-champagne a des vieux goûts de moisi ». Nicholas Elliott des Cahiers du cinéma écrit quant à lui « la révélation est tardive, comme la plupart des rebondissements, parachutés »[13].

Le long-métrage connaît un succès commercial modeste au box-office, affichant un taux de rentabilité de 190% par rapport à son budget[14]. Aux États-Unis, il démarre en seconde place pour son premier week-end d'exploitation avec 10 464 314 $ de recettes, soit une moyenne de 4 177 $ sur les 2 505 salles le diffusant sur le territoire derrière Tempête de boulettes géantes, sorti le même jour, qui se hisse en tête du box-office[2]. Le film peine à se maintenir et finit son exploitation en salles après treize semaines avec 33 316 821 $ depuis sa sortie[2]. À l'international, seul près de 8 500 000 $ de recettes ont été récoltées, obtenant son meilleur résultat en France, où il engrange plus de 2 100 000 $ de recettes[2]. Sur le territoire français, le métrage ne parvient qu'à rester trois semaines dans le top 20 hebdomadaire et totalise 258 338 entrées en fin d'exploitation[14].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 258 338 entrées[14] [15] 8
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
33 316 821 $[2] [16] 13

Monde Total mondial 41 771 168 $[2] - -

Notes et références

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  1. Peter Andrews est un pseudonyme de Steven Soderbergh qu'il utilise quand il est directeur de la photographie d'un de ses films, en clin d’œil à son père.
  2. a b c d e et f (en) « The Informant! », sur Box Office Mojo (consulté le )
  3. (en) Dates de sortie - Internet Movie Database
  4. « Fiche du doublage français du film » sur Voxofilm
  5. a b c et d « Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le ).
  6. « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  7. (en) « Marvin Hamlisch The Informant! » (fiche album), sur AllMusic
  8. a et b (en) « The Informant! (2009): Reviews », sur Metacritic (consulté le )
  9. (en) « The Informant! Movie Reviews, Pictures », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  10. (en) « The Informant! Review – Roger Ebert », sur Chicago Sun-Times, (consulté le )
  11. Travers, Peter" (October 1, 2009), "Shhh! Top Secret". Rolling Stone. (1088):83
  12. (en) Todd McCarthy, « The Informant! », sur Variety,
  13. a b et c « Critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  14. a b et c « The Informant! », sur JP box-office.com (consulté le )
  15. « Box-office du film The Informant! », sur AlloCiné (consulté le ).
  16. (en) « The Informant! - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )

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Articles connexes

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Liens externes

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