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Tommy Robinson

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Tommy Robinson
Tommy Robinson en 2018.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (41 ans)
LutonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Stephen Christopher YaxleyVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Tommy RobinsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Condamné pour
Voie de fait (en) (), illegal entry (en) (), fraude (), outrage au tribunal (), coups et blessures (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de détention
HM Prison Woodhill (en), HM Prison Winchester (en), HM Prison Bedford (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Prix Sappho (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Stephen Yaxley-Lennon, plus connu sous les pseudonymes de Tommy Robinson, Andrew McMaster et Paul Harris, né le à Luton (Angleterre), est un militant politique britannique d'extrême droite et islamophobe.

Il est le cofondateur, ancien porte-parole et dirigeant, de 2009 à 2013, de l’English Defence League (EDL), mouvement identitaire islamophobe[1],[2]. Il a également fondé la European Defence League. Pendant une courte période en 2012, Robinson fut vice-président du Parti britannique de la liberté.

Fils de migrants irlandais, Lennon grandit dans la ville anglaise de Luton[3].

En 2004, il adhère au Parti national britannique, un parti fasciste créé par des admirateurs d'Hitler qui voulaient recréer des aspects du Troisième Reich au Royaume-Uni après la Seconde Guerre mondiale[4], dans lequel il reste un an[5]. Il le quitte, expliquant ne pas s'être rendu compte qu'il s'agissait d'un parti raciste[4].

En 2005, il est condamné à douze mois de prison pour l’agression d'un policier hors service[6].

En 2009, il fonde l’English Defence League, un mouvement classé à l’extrême droite dont le but affiché est de combattre l'islamisation de l'Angleterre[4].

En , il est reconnu coupable d'hooliganisme. Il écope d'une peine de douze mois de prison avec sursis ainsi qu'une interdiction d'assister aux matchs de Luton pendant trois ans[7][réf. non conforme]. En septembre de la même année, il est condamné pour une agression commise à Blackburn[8].

En , il est condamné à dix mois de prison pour utilisation frauduleuse de passeport[9].

En , il est condamné à dix-huit mois de prison pour fraude hypothécaire[10].

En 2015, la presse anglaise parle abondamment de lui lorsqu'il dévoile une offre de corruption de l'homme politique du Parti conservateur d’origine pakistanaise, Afzal Amin (en), lui proposant d'organiser une fausse manifestation de l'EDL contre la grande mosquée de Dudley[11],[12].

En 2016, Robinson refonde le mouvement anti-islam et anti-réfugiés Pegida UK, branche anglaise du mouvement du même nom[13].

En 2017, Darren Osborne, l'auteur de l'attaque de la mosquée de Finsbury Park à Londres qui fait un mort et dix blessés, dit s'être inspiré des écrits de Robinson[14]. Robinson estime que cet attentat est une « vengeance » en réponse à ceux de Londres[15].

Le , Tommy Robinson est arrêté par la police pour trouble à l'ordre public[16] devant le tribunal de Leeds, alors qu'il filmait l'ouverture d'un procès de l'affaire des viols collectifs de Telford en violation d'une décision de justice de restriction de reportage[17],[18]. À ce titre, il est condamné le jour même[19] par le juge Geoffrey Marson QC pour outrage au tribunal[19] à dix mois de prison et à trois mois supplémentaires correspondant au sursis d'une peine précédente.

Le , une pétition réunissant plus de 500 000 signatures réclamant sa libération est adressée à Theresa May[18]. Le , une manifestation en faveur de sa libération près de Trafalgar Square dégénère[20]. Il est transféré le à la prison de Onley (en) [21]. Tommy Robinson tente d'obtenir une réduction de sa peine en appel. Une audition devant la cour d'appel, à Londres, est attendue au cours du mois de juillet[22]. Des manifestations de soutien à Leeds et à Lincoln le , jour anniversaire des attentats à la bombe islamistes de Londres en 2005, sont annulées par les organisateurs de For Britain (en) pour cause de concomitance avec le quart de finale Suède - Angleterre de la Coupe du monde de football de 2018[23]. Des manifestants se rendent néanmoins à Leeds à l'appel des Yorkshire Patriots. Des heurts ont lieu avec les policiers lorsque de l'ordre de 250 manifestants et 750 contre-manifestants anti-fascistes convergent à proximité de la gare[24],[25]. Le , deux manifestations de soutien à Tommy Robinson et à Donald Trump se rejoignent à Whitehall[26]. Plusieurs personnalités politiques de droite, comme le représentant républicain de l'Arizona Paul Gosar ou le député néerlandais Geert Wilders du Parti pour la liberté, sont également venues soutenir Tommy Robinson[27]. Le , il est libéré sous caution par la cour d'appel qui maintient néanmoins la condamnation initiale du tribunal de Canterbury mais décide aussi qu'il doit être rejugé pour les événements de Leeds[28]. Ce nouveau procès doit intervenir en [29].

Tommy Robinson est invité par plusieurs parlementaires, dont Paul Gosar, à s'exprimer devant des membres du Congrès des États-Unis le [30] mais ne peut honorer l'invitation, n'ayant pas obtenu un visa à temps[31].

Après avoir été banni de Twitter en , Tommy Robinson est banni de PayPal en [32].

En , il devient conseiller « sur les gangs de viol et la réforme des prisons » pour le parti eurosceptique UKIP, ce qui provoque un déchirement au sein du parti[33].

Le , Tommy Robinson manifeste devant le siège de la BBC à Salford en diffusant le documentaire Panodrama, en référence et en réaction à Panorama, une émission dont les journalistes enquêtent sur lui[34]. La BBC rejette toute accusation de trucage ou de biais dans les reportages qu'elle diffuse. Elle transmet les excuses du reporter John Sweeney (en) pour les remarques offensantes et inappropriées faites lors de l'enquête pour Panorama[35]. En , lors de son départ de la BBC, John Sweeney regrette que son documentaire ait été abandonné par la BBC et insulte Tommy Robinson[36].

Le , Tommy Robinson est banni de Facebook et d'Instagram pour avoir publié des messages jugés haineux au regard des conditions d'utilisation de deux plates-formes[37]. Pour Facebook, Tommy Robinson a dans ses publications « un langage déshumanisant et des appels à la violence dirigés contre les musulmans ». Pour Tommy Robinson, Facebook a réagi à la diffusion de son dernier documentaire, qui « montre comment l’establishment travaille avec les médias pour » le « faire tomber et » le « détruire ». Il s’agit, selon lui, « d’une attaque contre la liberté d’expression à travers le monde »[38].

En , il perd un procès contre la police du Cambridgeshire qu'il accusait de harcèlement et est condamné à payer 20 000 £ de frais de justice ; à l'issue du jugement, il déclare vouloir faire appel[39].

En , Tommy Robinson se présente comme candidat indépendant dans la circonscription d'Angleterre du Nord-Ouest pour « représenter la classe ouvrière » aux élections européennes[40]. Sa campagne, émaillée de violences, est jugée « moche et chaotique » par The Guardian[41]. Comme d'autres candidats nationalistes (Nigel Farage et Carl Benjamin), il est victime, durant la campagne, d'attaques au milkshake[42]. Une de ces attaques a eu lieu alors qu'il circulait dans un quartier à forte population d'immigrés afin de les apostropher comme il a coutume de le faire pendant sa campagne. Son attaquant, un jeune de 23 ans, Danyaal Mahmud, finit à l’hôpital roué de coups par les gardes du corps de Robinson[source insuffisante][43]. Il échoue à se faire élire[44].

En , un écolier d'origine syrienne qu'il accusait d'avoir agressé des petites filles blanches dépose plainte contre lui pour diffamation[45].

En , il est condamné en appel à 9 mois de prison ferme pour outrage au tribunal. Compte tenu des trois mois qu'il a passés en prison en 2018 avant de pouvoir faire appel, sa peine est réduite à 19 semaines dont il devra passer la moitié en prison avant d'être libéré[46]. Tommy Robinson a préalablement demandé l'asile politique au président américain Donald Trump, avançant « risquer sa vie » en prison[47],[48]. Une manifestation de soutien à Tommy Robinson est organisée à Londres le [49]. Le , Tommy Robinson est libéré de la prison de haute sécurité de Belmarsh[50]. Il déclare n'avoir pas été attaqué en prison, ayant été maintenu dans un total isolement[51].

En Tommy Robinson reçoit le prix Sappho (cs) décerné par l'organisation danoise International Free Press Society (en). Il s'agit d'un prix décerné à une personnalité qui fait preuve d'un courage sans compromis dans la lutte pour la liberté d'expression[52],[53],[54].

Il est arrêté en [55], par les autorités, pour avoir organisé une manifestation contre l'immigration illégale en Angleterre[56]. L’English Defence League ainsi que l'acteur-influenceur Laurence Fox, puis Nigel Farage, ont été accusés également ce même mois d'avoir instrumentalisé notamment par de fausses nouvelles le meurtre au couteau de trois fillettes par un déséquilibré[57], à Southport (Royaume-Uni)[58], celui-ci ayant été ensuite placé en garde à vue après ces crimes[59]. Les émeutes continuent malgré tout et se répandent dans plusieurs villes du Royaume-uni dont Hartlepool, Sunderland et Liverpool[60], inquiétant aussi les autorités ainsi que la communauté musulmane de ce pays[61],[62],[63].

Orientation politique

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Tommy Robinson est défini d'extrême droite[64],[14] et est qualifié de « candidat fasciste » du fait qu'il est l'un des fondateurs de l’English Defence League par le quotidien Libération[43].

Les prises de position de Robinson contre l'islam sont considérées par certains observateurs[Par qui ?] comme de l'opportunisme, compte tenu de la crise des réfugiés et de l'instabilité politique dans certains pays du Moyen-Orient et d'Afrique. Ainsi, Robinson qualifie l'enseignement comme « pris d'assaut par l'islam », milite pour l'arrêt de l'immigration musulmane qu'il considère comme une « maladie » et prône la fermeture des mosquées[3].

Publications

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Notes et références

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  1. (en-US) « Facebook bans U.K. far-right figure Tommy Robinson for promoting 'organized hate' », The Japan Times Online,‎ (ISSN 0447-5763, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Scandale Tommy Robinson : le fondateur de l'English Defence League arrêté et emprisonné », sur Valeurs actuelles, (consulté le ).
  3. a et b (en) Robert May, « Returning to Far-Right Activism: ‘Tommy Robinson’ and PEGIDA UK », sur researchgate.net, CFAPS Newsletter, (consulté le ), p. 10.
  4. a b et c (en-GB) Daniel Trilling (en), « Tommy Robinson and the far right’s new playbook », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) « EDL's Tommy Robinson Admits Real Name Is Stephen Yaxley, Was In BNP To Andrew Neil On Sunday Politics », sur Huffpost, .
  6. (en-GB) Patrick Sawer, « Met police fear violent clashes over march by far-right 'Brexit Betrayal' militants », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) The Round Staff October 2 et 2018, « All The Charges On Tommy Robinson's Rap Sheet », sur The Round, (consulté le ).
  8. (en-GB) « EDL leader Stephen Lennon convicted of assault », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en-GB) « EDL leader Stephen Lennon jailed for false passport offence », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en-GB) « Tommy Robinson, former EDL leader, jailed for fraud », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) « Afzal Amin: EDL leader claims shadowy millionaire backed Tory Dudley candidate's plot », sur independent.co.uk, .
  12. (en) « Tory candidate suspended over race hate vote plot », sur telegraph.co.uk, .
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  14. a et b (en-US) Ed Caesar, « The Undercover Fascist », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le ).
  15. « Londres: inquiétude et fatalisme devant la mosquée cible d'un attentat », sur tempsreel.nouvelobs.com, (consulté le ).
  16. « Tommy Robinson, emblème de la liberté d’expression ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lepeuple.be, .
  17. « Que se passe-t-il avec Tommy Robinson au Royaume-Uni ? », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. a et b « L'arrestation d’un militant anglais soulève la fachosphère », sur parismatch.com, .
  19. a et b (en) « Tommy Robinson jailed for contempt of court », sur bbc.com, BBC News, .
  20. « À Londres, une manifestation dégénère », sur lefigaro.fr, .
  21. (en) Willem Treur, « Tommy Robinson transferred to HM Prison Onley, with a 30% muslim population », sur ThePostOnline (nl), .
  22. (en) « Ex-EDL leader Tommy Robinson to appeal against jail sentence », sur BBC News, .
  23. (en) « ‘Justice for Tommy Robinson’ protests cancelled because of clash with England v Sweden quarter final », sur standard.co.uk, .
  24. (en) « ‘Free Tommy Robinson’ protesters clash with cops in violent Leeds march during England Game », sur thesun.co.uk, .
  25. (en) Martin Shaw et Henryk Zientek, « Tommy Robinson march and anti-fascist rally cause disruptions in Leeds city centre », sur examiner.co.uk (en), .
  26. (en) Chris York, « Pro And Anti-Tommy Robinson Marches Clash In London », sur huffingtonpost.co.uk, HuffPost, .
  27. « Royaume-Uni: un militant d'extrême droite érigé en martyr par des partisans de Trump », sur Le Point, (consulté le ).
  28. (en) Owen Bowcott, « Tommy Robinson freed on bail as court orders retrial », sur The Guardian, .
  29. (en) Jane Croft, « Tommy Robinson to face fresh contempt of court proceedings », sur The Financial Times, .
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  31. (en) « Tommy Robinson denied visa for US visit to meet Republican members of Congress », sur telegraph.co.uk, .
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  33. Marine Buisson, « Tommy Robinson, celui qui pousse l’Ukip à l’extrême droite » Accès payant, sur Le Soir Plus, (consulté le ).
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  36. (en) Lizzie Dearden (en), « BBC journalist leaves after 17 years with parting shot at Tommy Robinson: 'He's a complete c***' », sur independent.co.uk, .
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  38. « Facebook supprime les comptes de Tommy Robinson, figure de l’extrême droite britannique », sur lemonde.fr, .
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  41. (en) Josh Halliday et Simon Murphy, « 'Punches, attacks, milkshakes': inside the Tommy Robinson campaign », sur The Guardian, .
  42. Morgane Guillou, « Européennes: Nigel Farage attaqué au milkshake à Newcastle », sur huffingtonpost.fr, .
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  46. « Grande-Bretagne: une personnalité d'extrême droite condamnée à neuf mois de prison », sur lefigaro.fr, .
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  52. (da) Cathrine Lakmann, « Dansk pris til britisk højrefløjsaktivist: 'Han er en ledende ytringsfrihedsforkæmper' », sur dr.dk, (consulté le ).
  53. (da) Emma Busk, « Modstand mod dansk pris til 'Englands Paludan' », sur ekstrabladet.dk, Ekstra Bladet, (consulté le ).
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  58. R. Blanchard, « Police ciblée, fake news… Ce que l’on sait des émeutes au Royaume-Uni après une attaque au couteau », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  59. Marie Heuclin, « Attaque au couteau de Southport: Le suspect Axel Rudakubana placé en détention provisoire, dans un climat de violences », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  61. Glenn Gillet, « Mosquées attaquées, manifestants violents… Tensions au Royaume-Uni après l'attaque de Southport », sur BFM TV, (consulté le ).
  62. « Au Royaume-Uni, une nébuleuse d’extrême droite à l’origine des émeutes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. (en) Sanya Burgess, « How conspiracies pushed by Andrew Tate and Tommy Robinson led to Southport violence », sur inews.co.uk, (consulté le ).
  64. « Elections européennes: le tournant à l'extrême droite du UKIP », sur Le Point, (consulté le ).
  65. (en) Jamie Bartlett (en), « What's it like to be Britain's most hated man? Ask Tommy Robinson », Daily Telegraph,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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