Un monde sans femmes
Titre original | Un monde sans femmes |
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Réalisation | Guillaume Brac |
Scénario | Guillaume Brac et Hélène Ruault |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Année Zéro, Nonon Films |
Pays de production | France |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 57 minutes |
Sortie | 2012 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Un monde sans femmes est un moyen métrage français réalisé par Guillaume Brac sorti en salle en 2012. Le film constitue la suite du Naufragé, court métrage de Guillaume Brac tourné en 2009 et distribué en même temps.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Patricia et sa fille Juliette viennent passer des vacances dans un village côtier du nord de la France. Elles rencontrent Sylvain, un jeune célibataire timide et introverti, qui s'occupe de la gestion de leur appartement de location. Patricia, qui veut juste s'amuser et qui à un penchant pour l'alcool, fait naître chez Sylvain, un soir d'ivresse, un désir qu'elle ne saura combler...
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Un monde sans femmes
- Réalisation : Guillaume Brac
- Scénario : Guillaume Brac et Hélène Ruault
- Photographie : Tom Harari
- Son : Emmanuel Bonnat
- Mixage : Vincent Verdoux
- Montage : Damien Maestraggi
- Musique : Tom Harari
- Pays de production : France
- Société de production : Année Zéro
- Société de distribution : NiZ!
- Langue : français
- Couleur : couleur
- Durée : 56 minutes
- Date de sortie : France -
Distribution
[modifier | modifier le code]- Vincent Macaigne : Sylvain
- Laure Calamy : Patricia
- Constance Rousseau : Juliette, la fille de Patricia
- Laurent Papot : Gilles, le gendarme dragueur
- Marie Picard : Marie
- Geoffrey Boulanger : un dragueur sur la plage
- Cédric Cailleux : un dragueur sur la plage
Tournage
[modifier | modifier le code]Le film a été tourné à Ault sur la côte d'Opale[1],[2], en 16 mm[3].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand Prix Europe et Prix CinéCinéma au festival du cinéma de Brive 2011
- Prix du public, prix Emergence, prix d'interprétation masculine pour Vincent Macaigne et prix d'interprétation féminine pour Laure Calamy au festival Côté court de Pantin 2011
- Prix du moyen-métrage au 31e Festival international du film d'Amiens.
- Prix du public court-métrage et prix d'interprétation Janine Bazin pour Laure Calamy au 26e Festival Entrevues de Belfort[4].
- Prix du meilleur court-métrage 2011 décerné par le syndicat français de la critique de cinéma[5]
- Nommé aux César du cinéma 2012 dans la catégorie meilleur film de court-métrage[6].
Réception critique
[modifier | modifier le code]La réception critique est plutôt bonne. Serge Kaganski dans les Inrockuptibles, Jacques Mandelbaum dans Le Monde et Julien Gester dans Libération comparent le réalisateur à Éric Rohmer et Jacques Rozier[7],[8],[9]. Nathan Reneaud dans la revue Études, lui aussi élogieux, ajoute une référence au travail naturaliste de Maurice Pialat[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Nathan Reneaud, « Cinéma », Étvdes, no 416, , p. 252-260 (lire en ligne, consulté le )
- Camille Brunel, « Déconnectés (turn me off) », Independencia, (lire en ligne, consulté le )
- Guillaume Brac, « «Mon film parle de la solitude de notre époque» », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Festival EntreVues de Belfort : le palmarès de la 26e édition », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le )
- « Le Syndicat de la critique récompense "L'Exercice de l'État" », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne, consulté le )
- « Treize nominations pour «Polisse» aux Césars », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- Serge Kaganski, « Un monde sans femmes », Les Inrockuptibles, (lire en ligne, consulté le )
- Jacques Mandelbaum, « Un monde sans femmes et Le Marin masqué : il ne faut pas hésiter sur les moyens », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Julien Gester, « C’est l’amour à la page », Libération, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :