Aller au contenu

Urrugne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Urrugne
Urrugne
La mairie d'Urrugne.
Blason de Urrugne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Philippe Aramendi (EH Bai)
2020-2026
Code postal 64122, 64700
Code commune 64545
Démographie
Gentilé Urrugnard[1]
Population
municipale
10 543 hab. (2021 en évolution de +8,98 % par rapport à 2015)
Densité 208 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 47″ nord, 1° 41′ 56″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 880 m
Superficie 50,57 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Hendaye (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hendaye-Côte Basque-Sud
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Urrugne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Urrugne
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Urrugne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Urrugne
Liens
Site web urrugne.fr

Urrugne [yʁyɲ] est une commune française du Pays basque français, dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes.
Frontières d’Urrugne avec les communes limitrophes. Le trait rouge avec pointillés noirs indique la position de la frontière entre l'Espagne et la France. Le trait rouge qui part du coin supérieur droit indique l’autoroute A63.

Située sur la côte basque, la commune qui fait partie de la province basque du Labourd est bordée au nord-nord-ouest par le golfe de Gascogne (ou de Biscaye) et au sud par la frontière franco-espagnole à la proximité de laquelle elle inclut les premiers contreforts de l'ouest des Pyrénées.

Située sur le littoral aquitain au sud de Bayonne entre Saint-Jean-de-Luz et Hendaye, elle fait partie de la Côte d'Argent et de l'aire d'attraction d'Hendaye. Elle jouxte l'aire d'attraction de Ciboure, Cependant c'est encore un territoire fortement rural malgré la proximité de la plage de Socoa.

Son territoire de taille importante contraste entre le littoral atlantique déchiqueté au nord avec des falaises verticales sur l'océan, et les contreforts de la chaîne des Pyrénées le long de la frontière franco-espagnole au sud.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Vera de Bidassoa est dans le pays de Navarre en pays basque espagnol ; on y accède par le col d'Ibardin en limite de commune. Irun est dans la communauté autonome basque, également en Pays basque espagnol.

Le territoire d'Urrugne jouxte celui de Sare uniquement par une pointe (sans linéaire effectif partagé), et celui d'Irun sur seulement 90 m environ. Les communes limitrophes sont Ascain, Biriatou, Ciboure, Hendaye, Sare, Bera et Irun.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5 057 hectares (au 1er janvier 2015), alors que la superficie moyenne d'une commune de France métropolitaine s'établit à 1 510,2 hectares[4],[5] ; son altitude varie entre zéro et 880 mètres[6]. La localité, dans son territoire actuel — l’emprise de la paroisse d’avant le XVIIe siècle couvrait toute la surface côtière entre la Nivelle et la Bidassoa[7] — forme un demi-cirque, enserré du sud-est au sud-ouest par des montagnes dont l’altitude la plus élevée est relevée au sommet de la Rhune à 905 mètres. La borne frontière 24, proche du sommet de la Rhune est le point le plus élevé de la commune, qu’elle partage avec — outre Vera de Bidasoa qui appartient à la comarque navarraise de Cinco Villas — les communes françaises d’Ascain et de Sare. C’est d’ailleurs le seul point de contact qui unit Sare à Urrugne. Le niveau le plus bas se situe presque à l'embouchure de l'Untxin, à l'endroit où le fleuve quitte la commune pour se jeter dans la baie de Saint-Jean-de-Luz[8].

Les contreforts des Pyrénées bordent la commune au sud, avec d'est en ouest la Rhune (Larrun, 900 m), la Petite Rhune (699 m), le Subizia, le Ziburu mendi (ou montagne de Cibourne, 411 m), le plateau d'Aire Leku (300 m), le Mokoa (354 m), le Batzarleku (395 m), l'Oneaga (382 m), le Munoa (353 m), le Bizkartu (499 m), un contrefort du Manddale à 570 m, le Xoldoko Gaïna (480 m) et le mont du Calvaire (275 m).

Le relief de la localité est le résultat de l’orogenèse qui a donné naissance aux Pyrénées actuelles, débutant il y a 80 millions d’années (MA) et s’étendant sur près de 50 MA ; le phénomène de plissement a atteint un paroxysme entre - 40 et - 30 MA[9].

Période Séries Étage Âge (Ma)
Paléogène Paléocène Danien Plus jeune
Crétacé Supérieur Maastrichtien 72.1 - 66.0
Campanien 83.6 - 72.1
Santonien 86.3 - 83.6
Coniacien 89.8 - 86.3
Turonien 93.9 - 89.8
Cénomanien 100.5 - 93.9
Inférieur Albien ≃113.0 - 100.5
Aptien ≃121.4 - ≃113.0
Barrémien 125.77 - ≃121.4
Hauterivien ≃132.9 - 125.77
Valanginien ≃139.8 - ≃132.9
Berriasien ≃145.0 - ≃139.8
Jurassique Malm Tithonien Plus âgé
Subdivision de la période Crétacé selon l'UISG, août 2018.

Durant le début du Crétacé inférieur, la zone observée reste émergée, alors que la mer subsiste à l’est, couvrant les actuels Arberoue et Arbaille, et que le massif de Biscaye auquel appartiennent alors les Cinco Villas occupe le golfe de Gascogne[10]. Le mouvement d’étirement qui se produit à la fin du Crétacé inférieur morcelle l’écorce terrestre, et ouvre de larges sillons que la mer occupe. Durant l’Albien en effet, un large fossé marin forme d’est en ouest un domaine qui s’étend de Mauléon à Saint-Jean-de-Luz, se rétrécissant à l’approche du massif de Biscaye[11]. C’est à cette époque que commence à se former le sillon de Saint-Jean-de-Luz, sous l’action des forces de distension. Le Cénomanien voit le niveau moyen des océans s’élever.


Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Réseaux hydrographique et routier d'Urrugne.

Le fleuve côtier l’Untxin prend naissance dans l'ouest de la commune et la traverse en direction nord-est, arrosant sur son passage le château d'Urtubie avant de se jeter dans la baie de Saint-Jean-de-Luz[12].

Arolako erreka, affluent de l'Untxin, prend lui aussi naissance sur Urrugne, sur les flancs du Manddale en limite sud de commune. Il reçoit ce dernier recevant sur la commune son propre tributaire Anduretako erreka. La commune est également longée par la Bidassoa (sur moins de 100 mètres linéaires de cours d'eau), par l'Ibardinko erreka affluent de la Nivelle, et par Insolako erreka tributaire de Ibardinko erreka. Larrungo erreka, tributaire d'Insolako erreka, arrose également la commune. Un barrage a été construit sur Arrolako erreka, formant un lac d'environ 12,5 hectares entre les monts Xoldoko Gaïna au nord-ouest, Munoa au nord-est et Oneaga au sud[réf. nécessaire].

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 647 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ciboure à 4 km à vol d'oiseau[16], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 521,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Un espace protégé est présent sur la commune : « Abbadia - Corniche Basque », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 97,2 ha[22].

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24],[Carte 1] :

  • « la Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) », d'une superficie de 1 450 ha, un réseau hydrographique complet des sources de montagne à son estuaire[25] ;
  • le « massif de la Rhune et de Choldocogagna », d'une superficie de 5 385 ha, présentant une variété des pentes et des expositions permettant la présence d'habitats secs à très humides. Par ailleurs il y a une importante dépression tourbeuse abritant de nombreuses plantes rares[26] ;
  • le « domaine d'Abbadia et corniche basque », d'une superficie de 641 ha, élément de la Côte Basque rocheuse, le dernier site français où la lande littorale est bien représentée[27] et une au titre de la « directive Oiseaux »[24],[Carte 2] :
  • l'« estuaire de la Bidassoa et baie de Fontarabie », d'une superficie de 9 457 ha, un estuaire enclavé dans l'urbanisation, présentant des surfaces découvertes aux marées basses favorables aux oiseaux migrateurs[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[29],[Carte 3] :

  • les « falaises et landes littorales de la corniche basque et du domaine d'Abbadia » (79,53 ha), couvrant 2 communes du département[30] ;
  • le « lande d'Etxan » (6,51 ha)[31],
  • les « zones tourbeuses, landes et pelouses, du mont Xoldokocana au col d'Ibardin » (1 091,05 ha), couvrant 2 communes du département[32] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[29],[Carte 4] :

  • le « littoral basque entre Socoa et Hendaye » (367,35 ha), couvrant 2 communes du département[33] ;
  • les « mont choldokogagna, Larrun et fond du bassin de Sare » (5 993,96 ha), couvrant 4 communes du département[34] ;
  • le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du département[35].

Au , Urrugne est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française)[Note 4], une agglomération internationale regroupant 30 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[37],[Insee 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hendaye (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 1]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[40]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[41].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (24 %), prairies (23,8 %), forêts (22,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,4 %), zones urbanisées (11,6 %), terres arables (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), zones humides côtières (0,6 %)[42]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]
Col d'Ibardin.
Erlaïtza, la corniche basque.

Le col d'Ibardin, une partie du quartier de Socoa (Zokoa) (43° 23′ 28″ N, 1° 41′ 16″ O) et le hameau frontalier de Béhobie (43° 20′ 46″ N, 1° 45′ 45″ O) dépendent administrativement d'Urrugne.

La Bidassoa depuis le pont de Béhobie - vue sur Biriatou à gauche et Irun (Esp.) à droite.

La mairie d'Urrugne découpe la commune en sept quartiers :

  • Socoa / Corniche ;
  • Bourg ;
  • Kechiloa / Choucoutoun ;
  • Croix des Bouquets / Route d'Espagne ;
  • Béhobie ;
  • Mendichoko ;
  • Olhette / Helboure.

Le nombre de logements d'Urrugne a été estimé à 4 145 en 2007. Ces logements d'Urrugne se composent de 3 044 résidences principales, 884 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 217 logements vacants..

Projets d'aménagement

[modifier | modifier le code]

Le plan local d'urbanisme (PLU) en vigueur en est celui de 2007, la révision votée le 25 juin 2013 ayant été annulée par le tribunal administratif de Pau[43]. Il est établi en conformité avec le schéma de cohérence territoriale (SCOT) approuvé par l’agglomération Sud Pays basque le 5 novembre 2005[PLU 1]. D'autre part, un programme local de l'habitat (PLH), rédigé au sein de l’agglomération de communes, est en vigueur depuis le 8 octobre 2009 ; selon ce document, Urrugne est située dans un secteur en développement, ce qui induit localement des contraintes en termes de logements sociaux, de politique foncière et de développement durable en matière d’habitat[PLU 1].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Voies de communication

[modifier | modifier le code]

Urrugne est desservie par la D 810 (anciennement route nationale 10) parallèle à la côte atlantique et qui traverse la commune du nord-est au sud-ouest de Saint-Jean-de-Luz à Hendaye. Aussi la D404 qui l’a relie au Col d’Ibardin.

Elle est également traversée sur le même axe par l'autoroute A63, l'autoroute de la côte basque, qui relie Pessac (Bordeaux) à Hendaye (échangeur de Biriatou) et au-delà à Bilbao, Burgos, Saragosse et autres villes d'Espagne. Urrugne dispose d'une sortie (la numéro 2, entrée et sortie dans les deux directions) sur le territoire de la commune qui dessert également Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et Hendaye-Plage. L'aire de repos d'Urrugue se trouve également sur la commune.

Le sentier de grande randonnée GR10 passe dans la pointe sud de la commune, traversant toute la chaîne des Pyrénées de l'Atlantique à la Méditerranée.

La voie de Soulac, un des chemins de Compostelle parfois appelé le sentier des Bretons (y compris les Bretons venant de l'Angleterre d'alors), passe par Urrugne où l'on trouve un gîte pèlerin, le « Xaharrenia ».

Le col d'Ibardin est accessible à partir d'Urrugne.

Urrugne est traversée par la ligne de chemin de fer de Bordeaux à Irun reliant Paris à l'Espagne et au Portugal, et est située entre les gares de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure (4,4 km ou 6 min par le bus n° 816) et d'Hendaye (8,6 km ou 10 min par le même bus).

La commune est desservie par les lignes 3, 39 et 43 du réseau de bus Txik Txak.

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

D'après le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (5) des Pyrénées-Atlantiques, ont été recensés sur la commune de Urrugne les risques naturels suivants :

  • Inondations avec risque de submersion marine
  • Feux de forêt
  • Effondrement de carrières souterraines (2 cavité(s) présente(s))
  • Glissements de terrain
  • Tempêtes
  • Risques sismiques (sévérité 3 - Modérée)

La commune de « Urrugne » est comprise dans un Territoire à Risque important d'Inondation (6).

Zonages sismiques

[modifier | modifier le code]

Urrugne est classé en zone sismique de niveau 3 - Modérée (7)

Séismes depuis 1980

[modifier | modifier le code]

D'après le Réseau National de Surveillance Sismique, le plus fort séisme survenu à Urrugne entre 1980 et 2015 était de magnitude « 1.2 » le mercredi 07/04/2010.

Les séismes dont l'épicentre ne se situait pas sur la commune n'ont pas été répertoriés même s'ils ont été ressentis.(8)

Déjà mentionné en 1083[44], le toponyme Urrugne apparaît ensuite sous les formes Sanctus-Vincentius de Urruina, villa Urrungia et Orroina (respectivement vers 1140, XIIe siècle et 1235, cartulaire de Bayonne[45]), Orroigna (1249), Urruyne (1342, rôles gascons), Urrunhe (1511, collection Duchesne volume CV, feuillet 287[46]), Urruinhe (1519, archives de l'Empire, J 867, no 10), Urruigne (1552, titres du Labourd[47]), Ourogne (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins) et Orogne (Carte des Pays Basques de France et d'Espagne)[48].

Son nom basque actuel est Urruña, et le gentilé est Urruñar[49].

Préhistoire et protohistoire

[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et époque moderne

[modifier | modifier le code]

Urrugne était la seule paroisse entre Nivelle et Bidassoa, et le seigneur d'Urtubie en avait la jurisdiction spirituelle et temporelle[50]. Ciboure obtint son autonomie religieuse en 1555 et se détacha de l'église matrice. Hendaye fit de même en 1598.

La maison d'Urtubie devint une vicomté en 1654. Ses possessions s'étendaient sur une partie des terres, moulins, métairies, maisons, vignes et bois des communes d'Urrugne, Saint-Jean-de-Luz (Fagosse), Olhette, Béhobie, Socoa et Ciboure[51].

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Paul Raymond[48] note qu'Urrugne fut en 1790 le chef-lieu d'un canton comprenant Biriatou, Hendaye et Urrugne, et dépendant du district d'Ustaritz.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]
Itinéraires employés par la ligne Comète pour franchir les Pyrénées.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ferme de Frantxia Haltzuet, Bidegain Berri, était la dernière étape de la filière d'évasion Comète avant le passage des Pyrénées. Des passeurs basques, comme Florentino Goikoetxea, y prenait en charge des groupes d'aviateurs alliés pour les conduire en Espagne. Arrivés au consulat britannique à Bilbao, ils étaient rapatriés en Angleterre via Gibraltar. Près de 800 aviateurs empruntèrent cette filière d'évasion. Le , Andrée De Jongh, cofondatrice du réseau, Frantxia Haltzuet et trois pilotes sont dénoncés par un valet de ferme, Donato Errasti (eu). Ils sont appréhendés par les Allemands et déportés. Chaque année, une traversée des Pyrénées commémore l'action de ces résistants[52],[53].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires d'Urrugne aux 20e et 21e siècles[54]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1856 1911
(décès)
Thomas-Henri de Larralde-Diustéguy Droite Conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Luz (1871 → 1911)
1912 1928 Charles Petit    
1929 1944 Bernard de Coral FR Député des Pyrénées-Atlantiques (1935 → 1940)
Frédéric Sorçabal    
Bernard de Coral DVD Ancien député des Pyrénées-Atlantiques (1935 → 1940)
Louis Semper    
Bernard de Coral DVD Ancien député des Pyrénées-Atlantiques (1935 → 1940)
Conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Luz (1951 → 1964)
René Soubelet    

(démission)
Daniel Poulou DR[55]
RPR
Directeur de société
Député de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques (1993 → 1995)
Conseiller général du canton d'Hendaye (1981 → 1988 puis 2001 → 2008)
Léon Marin DVD[56]  
Odile de Coral DVD[57]
UMP-LR
Administratrice de sociétés
Membre du Conseil permanent de la Communauté du Pays Basque
[58] En cours Philippe Aramendi EHBAI[59]  

Instances judiciaires et administratives

[modifier | modifier le code]

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 2020, la liste élue a signé le Pacte de Métamorphose de Bizi! qui engage les signataires à agir pour la transition dans les domaines de la mobilité, de l'alimentation, de l'habitat, de l'énergie et de l'économie locale et circulaire. A l'issue du rapport de suivi 2021, la commune s'est vu attribuer un score de métamorphose de 0,6 sur 4[60] et lors du rapport de mi-mandat en 2023, le score était de 0,9 sur 4[61].

Finances locales

[modifier | modifier le code]

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]
Carte du sud-ouest de la France, montrant en vert le territoire de 12 communes sur fond jaune.
Les douze communes de l’agglomération Sud Pays basque.

Urrugne fait partie de huit structures intercommunales[62]. L'agglomération Sud Pays basque, dont le siège est situé dans la commune et à laquelle le conseil municipal a décidé d’adhérer le 21 novembre 2005[M 1], est compétente en matière d’assainissement collectif et non collectif. Elle s’occupe également du schéma de cohérence territoriale (SCOT), de la création et de la gestion de zones d’activités, ainsi que de réserves foncières et de zones d’aménagement différé (ZAD) et concerté (ZAC) et de lotissements. Sa compétence s’étend au développement économique et au tourisme, au logement et au cadre de vie. Enfin, la lutte contre les inondations et la gestion de la voirie intercommunale font également partie de ses attributions[PLU 2].

Le traitement des déchets est assuré par le syndicat mixte Bil Ta Garbi[PLU 2].

Le syndicat intercommunal d'aménagement de la basse vallée de l'Untxin et de voirie de Ciboure et Urrugne, syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM), siège dans cette dernière localité. Outre ses compétences en matière de voirie, il s’occupe plus particulièrement des travaux d'aménagement de la ZAC de l'Untxin[M 2].

Le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques (SDEPA) est un syndicat à compétence départementale de distribution d’énergies, créé en 1949 avec pour mission initiale le traitement de toutes les questions relatives à l’électrification rurale[63]. À Urrugne, il assure en particulier la gestion de l’éclairage public, ainsi que le développement, le renforcement et la l’extension des réseaux électriques souterrains[M 3].

Le syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) des écoles maternelles et primaires de Ciboure et d'Urrugne prend en charge la gestion du regroupement pédagogique des écoles maternelles et primaires des deux communes en matière d’activités scolaires et périscolaires ainsi que d’aide matérielle[PLU 2] ; il s’occupe en particulier du groupe scolaire de Socoa[M 4]. De même, le syndicat intercommunal des écoles de Joncaux et de Béhobie prend en charge les problèmes scolaires de même nature de ces deux quartiers de la localité[M 5]. Le SIVU Errebi, dont la compétence couvre de manière générale les activités sociales et de création et de gestion de maisons de retraites, s’intéresse plus particulièrement à la gestion de la maison de retraite Etxetoa[M 6].

Les compétences du syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque, auquel adhère la localité, ont été transférées à la communauté de communes[M 7]. Ce syndicat est un établissement public administratif fondé en 1991, siégeant à Bayonne[64], et dont les compétences se déclinent en matière d’activités culturelles et socioculturelles[PLU 2].

La commune, à l’instar de 24 autres communes françaises et 17 municipalités espagnoles, fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian. L’objectif de cette structure est la création d’une métropole européenne — qui, en l’état actuel, regroupe près de 600 000 habitants —, par la mise en commun de moyens techniques et politiques concernant « les infrastructures, les services urbains et les instruments de gouvernement »[65].

Urrugne est jumelée avec :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[67],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 10 543 habitants[Note 8], en évolution de +8,98 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1342 0902 4441 8923 0673 4783 6303 6333 685
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 5783 5663 8103 3903 6293 7103 8313 8193 666
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0033 0483 3483 3603 7393 7863 5773 5143 879
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 9224 2454 5714 8946 0987 0437 6688 9469 995
2021 - - - - - - - -
10 543--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hendaye.

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune dispose de trois écoles primaires publiques (écoles du bourg, d'Olhette et de Socoa), de deux écoles primaires privées (écoles de l'Immaculée-Conception et Saint-François-Xavier) et d'une ikastola (école basque).

Vie culturelle et sportive

[modifier | modifier le code]

Vie associative

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Les fêtes d’Urrugne, appelées « Bixintxo » du nom de St Vincent de Xaintes, patron de la paroisse, se déroulent traditionnellement sur 5 jours, à partir du 1er week-end de Septembre.

L'association sportive Urruñarrak évolue en championnat de France rugby à XV de 3e division fédérale. Cette association a une division de handball qui a une équipe senior féminine qui évolue aujourd'hui en nationale 3.

Équipements culturels et sportifs

[modifier | modifier le code]

La ville d’Urrugne dispose de 3 pharmacies dont une au E.Leclerc et 2 dans le centre. Il n’y a pas d’hôpital à Urrugne, les hôpitaux les plus proches sont l’Hôpital Marin d’Hendaye ou l’Hôpital de la Côte Basque a Saint-Jean-de-Luz. Urrugne dispose aussi de cabinets de médecin généraliste et de cabinets de dentiste.

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

La proximité de la frontière espagnole, de l'échangeur autoroutier sur l'axe Paris-Bordeaux-Espagne et de grands pôles urbains (Eurocité basque Bayonne - San Sebastian, aire urbaine de Bayonne), font d'Urrugne un lieu privilégié pour l'implantation d'entreprises. La commune en héberge plus de 1 000[A 1], parmi lesquelles les plus gros employeurs sont répartis principalement sur les quatre zones artisanales / industrielles de son territoire[M 8] : Berroueta (45 entreprises, 650 emplois sur 17,2 hectares)[A 2], Bittola (10 entreprises dont les transports Etcheto et fils, 50 emplois sur 11 hectares)[A 3], Martin Zaharenia (16 entreprises dont les artisans Amado, Beauté club International, Cobra watercraft et d'autres, 35 emplois sur 1,7 hectare)[A 4] et Putillenea (20 entreprises, 100 emplois sur 1,9 hectare)[A 5]. Le centre commercial E.Leclerc propose en plus de son hypermarché une galerie marchande où se trouvent des enseignes telles que Krys, Bonobo, Beauty Success, Mim, etc. Ce centre commercial est accessible depuis la sortie d’autoroute Saint-Jean-de-Luz Sud.

Neuf des 17,2 hectares de la zone artisanale de Berrouetta sont occupés depuis 1997 par l'usine Signature-Neuhaus[70], leader national dans la fabrication de signalisation routière et principal employeur sur la commune avec plus de 300 salariés[71]. L'entreprise Traimeca-Pyro[A 2], un des leaders mondiaux dans le domaine très spécialisé de l'usinage de gaines pyrométriques, y fabrique des pièces uniques de haute précision servant à mesurer la température aux différents stades du traitement des produits pétrolifères et des gaz ; ses produits sont demandés essentiellement par les grands groupes internationaux (Total, British Petroleum, Shell)[72].

La zone artisanale de Berrouetta héberge également un grand nombre d'artisans et de commerces et est équipée d'un centre d'affaires proposant la location de bureaux pour les activités de services[A 2].

Celle de Putillenea est plus orientée vers le commerce (Lidl, Les Briconautes) avec de nombreux métiers de bouche (« Maison Pariès », restaurant « Milsesker », boulangerie « Aux délices d’Amatxi »)[A 5].

Outre les multiples entreprises installées sur son territoire, la commune partage aujourd'hui son activité entre l'agriculture et le tourisme. Elle fait partie de la zone d'appellation (AOC) de l'ossau-iraty, un fromage au lait de brebis à pâte pressée non cuite.

Des carrières de gypse ont permis la production de plâtre[73].

Urrugne offre une grande diversité de paysages allant de la montagne aux falaises de la fameuse Corniche Basque surplombée par le sentier du littoral. De plus, Urrugne possède une frontière avec l'Espagne ce qui lui met dans une position avantageuse pour le tourisme. Urrugne possède de nombreux campings soit près de la corniche, d’Ibardin ou d’Hendaye et de l’Espagne. Cet diversité de paysage lui favorise du plan touristique avec l’implantation d’installation comme l’Office de Tourisme face à l’église. Ou d’attraction comme « Le Parc Aventure Oihana », ou bien le « Centre de Tourisme Équestre ».

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Urrugne compte 7 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[74] et 317 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[75]. Par ailleurs, elle compte 9 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[76].

Patrimoine civil et militaire

[modifier | modifier le code]
Linteau sculpté.

La redoute dite Louis XIV fut utilisée pendant la guerre franco-espagnole de 1793-1795[77].

La redoute de Bortuste[78], fut utilisée par le maréchal Soult en 1813, face à l'armée britannique, tout comme la redoute dite de la Bayonnette[79] et la redoute dite des Émigrés[80].

Le château d'Urtubie date des XIVe, XVIe et XVIIe siècles[81]. Il recèle des tentures[82],[83] inscrites à l'inventaire du ministère de la Culture. La villa Mendichka[84], au lieu-dit Goyeix, est inscrite aux monuments historiques ;

Patrimoine religieux

[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Vincent.
  • Église Saint-Vincent-de-Xaintes[85] XIe siècle. Elle recèle un bénitier[86] et une chaire à prêcher[87] inscrits à l'inventaire du ministère de la Culture ;
  • Ensemble formé par la chapelle de Notre-Dame de Sokorri, le chemin de foi de Marie et le cimetière période épidémie de peste (nord). La chapelle fait partie des sanctuaires mariaux de France ;
  • Chapelle du Mont Calvaire, ancien ermitage (sud) ;
  • Chapelle saint Michel Garicoïts au quartier Olhette (est) ;
  • Chapelle Saint-François-Xavier (quartier Socoa) contre Ciboure ;
  • Église Saint-Jacques-le-Majeur[88] (quartier Béhobie). On y trouve un lustre[89] en cuivre inscrit à l'inventaire du ministère de la Culture ;
  • Oratoires et croix disséminés dans la montagne et le piémont.

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Urrugne est le labourdin.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Urrugne.

Nées au XVIIIe siècle

[modifier | modifier le code]
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Décès à Urrugne.

Nées au XIXe siècle

[modifier | modifier le code]
  • La famille Dongaïtz - de leur vrai nom Sorzabal, Joseph, Jean-Baptiste, Léon et Isidore sont nés à Urrugne (ferme Dongaitzenea) à la fin du XIXe siècle et ont marqué l'histoire de la pelote basque.
  • Fiodor Alexandrovitch, prince de Russie, né le à Saint-Pétersbourg (Russie), mort le à Ascain, est inhumé dans le cimetière d'Urrugne.
  • Nandor Vagh Weinmann, est un peintre hongrois né le à Budapest (Hongrie). Il meurt en 1979 à Urrugne. Une rue d'Urrugne porte son nom.

Nées au XXe siècle

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
D'or au lion de gueules tenant dans sa patte dextre, un dard péri en barre la pointe en haut et du même, parti d'azur à une fleur de lys d'or.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacques Bauer, Sare : le cadre géologique de la région de Sare et des grottes préhistoriques, vol. 1, Ekaïna, , 466 p. (ISBN 2-9507270-1-8, BNF 35578039) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Hubert Lamant-Duhart, directeur de production, Urrugne, Bidart, Ekaïna, , 459 p. (BNF 35453587) Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jean-Noël Darrobers, Urrugne : Le site, Bidart, Ekaïna, , 459 p. (BNF 35453587)
  • Alfred Lassus, Corsaires et capitaines de navire du Pays basque natifs d’Urrugne, Bayonne, Ekaina,

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et 28 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Urrugne », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Urrugne », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Urrugne », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  • Site de l'Insee. Dossier 2013 relatif à la commune, [lire en ligne (page consultée le 25 mai 2015)].
  • Site de la mairie. La référence est notée « M » dans le texte.
  1. « Intercommunalité » (consulté le ).
  2. « Le SIVOM de la basse vallée de l'Untxin et de voirie de Ciboure et Urrugne » (consulté le ).
  3. « Le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques » (consulté le ).
  4. « Le SIVU des écoles maternelles et primaires de Ciboure et d’Urrugne » (consulté le ).
  5. « Le syndicat intercommunal des écoles de Joncaux et de Béhobie » (consulté le ).
  6. « Le SIVU Errebi » (consulté le ).
  7. « Le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque » (consulté le ).
  8. « Zones d'implantation des entreprises » (consulté le ).
  1. « Les entreprises de l’agglomération » (consulté le ).
  2. a b et c « Parc d’activités économiques de Berroueta » (consulté le ).
  3. « Parc d’activités économiques de Bittola » (consulté le ).
  4. « Parc d’activités économiques de Martin Zaharenia » (consulté le ).
  5. a et b « Parc d’activités économiques de Putillenea » (consulté le ).
  • Rapport de présentation du PLU, dans le cadre de la révision de 2012, [lire en ligne (page consultée le 26 mai 2015)]. La référence est notée « PLU » dans le texte.
  1. a et b p. 9.
  2. a b c et d p. 8.
  • Autres sources
  1. https://www.gentilix.com/nom/habitants/3512/comment-s-appellent-les-habitants-d-urrugne/
  2. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  3. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
  4. Code officiel géographique - présentation [lire en ligne] consulté le 30 mai 2015.
  5. Population, superficie et densité des principaux pays du Monde en 2013 [lire en ligne] consulté le 30 mai 2015.
  6. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  7. Darrobers 1989, p. 33.
  8. « Topographie d’Urrugne » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2015)..
  9. Bauer 1993, p. 48.
  10. Bauer 1993, p. 51.
  11. Bauer 1993, p. 53.
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fleuve Untxin (S5300500) » (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Orthodromie entre Urrugne et Ciboure », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Socoa » (commune de Ciboure) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Socoa » (commune de Ciboure) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  21. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « « Abbadia - Corniche Basque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  24. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Urrugne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « site Natura 2000 FR7200785 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « site Natura 2000 FR7200760 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « site Natura 2000 FR7200775 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « site Natura 2000 FR7212013 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Urrugne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF les « falaises et landes littorales de la corniche basque et du domaine d'Abbadia » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF le « lande d'Etxan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF les « zones tourbeuses, landes et pelouses, du mont Xoldokocana au col d'Ibardin » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF le « littoral basque entre Socoa et Hendaye » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF les « mont choldokogagna, Larrun et fond du bassin de Sare » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  37. « Unité urbaine 2020 de Bayonne (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  38. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Hendaye (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  39. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  40. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  41. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  42. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  43. Arnaud Dejeans, « Annulation de la révision du PLU de 2013 », sur le site du journal Sud-Ouest, (consulté le ).
  44. Eugène Goyheneche, Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau, , 671 p. (BNF 34647711), p. 653.
  45. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or, feuillets 8 et 29 - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  46. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France.
  47. Titres du Labourd - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  48. a et b Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
  49. « Euskaltzaindia - Académie de la langue basque », sur euskaltzaindia.net (consulté le ).
  50. Archives communales de Ciboure, BB2, année 1615, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 322.
  51. Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 322 à 327.
  52. (en) Helen Fry, MI9: A History of the Secret Service for Escape and Evasion in World War Two, Yale University Press, (ISBN 978-0-300-23320-9, lire en ligne)
  53. (en) Sherri Greene Ottis, Silent Heroes: Downed Airmen and the French Underground, University Press of Kentucky, (ISBN 978-0-8131-2186-4, lire en ligne)
  54. Les maires d'Urrugne (de 1791 à nos jours), urrugne.fr, site officiel de la Ville d'Urrugne.
  55. « Les données des élections », sur Data.gouv, (consulté le ).
  56. « Annuaire des Mairies des Pyrénées-Atlantiques », sur Annuaire des Mairies et Institutions de France, 2006-2007 (consulté le ).
  57. « Résultats des élections municipales 2008 », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  58. « Sud Pays basque : Urrugne et Ciboure ont élu leur maire », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, 5 juillet 2020, p. 36.
  59. « Élections municipales : soutien d'EHBAI », sur Euskal Herria Bai, (consulté le ).
  60. « Le Pays Basque est au stade 0 de la métamorphose écologique : résultats du rapport 2021 », sur Bizi !, (consulté le ).
  61. « Situation écologique à la mi-mandat : Bizi! appelle à des actions structurantes », sur Bizi !, (consulté le ).
  62. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
  63. « Le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques », sur le site de l’établissement (consulté le ).
  64. « Le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque », sur kompass.com (consulté le ).
  65. « L’Eurocité basque Bayonne - San Sebastian », sur le site de l’établissement (consulté le ).
  66. « Annuaire des villes jumelées », sur le site de l’AFCCRE (consulté le ).
  67. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  68. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  69. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  70. Pierre Etcheleku, « Neuhaus devient la Compagnie Signature », sur le site du journal Les Échos, (consulté le ).
  71. « Signature, 100 ans d’histoire », sur le site de l’entreprise (consulté le ).
  72. « Traimeca-Pyro », sur le site de l'entreprise (consulté le ).
  73. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud, (1re éd. 1947), 366 p. (ISBN 2-7003-0038-6, BNF 34554156), p. 22.
  74. « Liste des monuments historiques de la commune d'Urrugne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « Liste des lieux et monuments de la commune d'Urrugne à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « Liste des objets historiques de la commune d'Urrugne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  77. « La redoute Louis XIV », notice no PA64000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « La redoute de Bortuste », notice no PA00084576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. « La redoute de la Bayonnette », notice no PA00084569, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. « La redoute des Émigrés », notice no PA00084568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. « Le château d'Urtubie », notice no PA00084538, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  82. « Les tentures du château d'Urtubie », notice no PM64000885, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  83. « Les tapisseries du château d'Urtubie », notice no PM64000885, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  84. « La villa Mendichka », notice no PA00125269, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. « L'église Saint-Vincent », notice no PA00084539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « Le bénitier de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes », notice no PM64000453, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  87. « La chaire à prêcher de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes », notice no PM64000452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  88. « L'église Saint-Jacques-le-Majeur », notice no IA64000710, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « Le lustre de l'église de Béhobie », notice no PM64000472, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.