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Utilisateur:Biriwiki/Brouillon

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René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321, lire en ligne), « Normes (du cardinal Šeper) », p. 668-671

Grégory Roth, « A. Kaptijn : «Les victimes doivent être informées de leurs droits» », Cath.ch,‎ (lire en ligne)

Bernard(-Marie) L. https://riposte-catholique.fr/archives/175023

https://www.moiny.be/P1230.aspx?IdPer=305092&IdAN=145354

Quiétisme

Un dernier courant religieux inquiète la monarchie et le pape à la fin du xviie siècle : le quiétisme, dont la doctrine est élaborée par l’Espagnol Miguel de Molinos. Elle est ensuite reprise par une Française, Jeanne Guyon, et commence à séduire d’importantes personnalités de la Cour, notamment Fénelon, les ducs de Chevreuse et de Beauvillier et même Mme de Maintenon. Basé sur l’idée que l’âme doit être passive, en total repos (quies) pour mieux s’abandonner et se laisser envahir par Dieu, le quiétisme de Molinos est d’abord dénoncé par la papauté en 1687. En France, son principal adversaire est Bossuet qui, en 1699, obtient du roi l’emprisonnement de Mme Guyon et, du pape, la condamnation de Fénelon, également obligé de s’exiler à Cambrai.


Dans son Histoire des sectes religieuses paru en 1828, l'abbé Grégoire définit le quiétisme comme l'« état d'impassibilité dans laquelle l'âme s'isole en quelque sorte du corps et se détache des objets terrestres, pour s'élever à Dieu par la contemplation. »

Dévoiements mystico-sexuels

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Henri Grégoire, Histoire des sectes religieuses, t. II, Paris, Baudouin Frères, , 2e éd., 512 p. (lire en ligne), chap. X (« Quiétisme »), p. 90-107

Massimo Introvigne, Enquête sur le satanisme, Dervy, , 413 p. (ISBN 978-2850768149), partie I, chap. 2 (« Italie : Le diable au couvent »), p. 40-46

Grégory Woimbée, « L’Affaire : les ressorts théologiques d’une fausse mystique », Transversalités revue de l'Institut catholique de Paris, no 170,‎ , p. 161-179 (lire en ligne)

  1. Nihil obstat (rien ne s’oppose) : il n'y a aucune certitude quant au caractère surnaturel du phénomène mais des signes d'une action de l'Esprit-Saint sont reconnus. L'évêque est encouragé à réfléchir sur la valeur pastorale du phénomène et peut promouvoir sa diffusion et les pèlerinages qui s'y rapportent.
  2. Prae oculis habeatur (à garder sous les yeux) : des signes positifs sont reconnus, mais il existe des éléments de confusion et des risques possibles.
  3. Curatur (à traiter) : des éléments critiques sont présents mais le phénomène est déjà largement diffusé et produit des fruits spirituels vérifiables, il est demandé à l'évêque de ne pas encourager l'adhésion au phénomène. Cependant, « une interdiction qui pourrait indisposer le Peuple de Dieu est déconseillée. »
  4. Sub mandato (sous mandat) : des questions subsistent à cause de l'abus que des individus ou des groupes font du phénomène. Le Dicastère pour la Doctrine de la foi confie à l'évêque ou à un délégué la direction du lieu.
  5. Prohibetur et obstruatur (à prohiber et empêcher) : le phénomène présente quelques éléments positifs mais « les points critiques et les risques semblent sérieux ». Le Dicastère demande à l'évêque de déclarer publiquement que l'adhésion au phénomène n'est pas permis et d'expliquer pourquoi.
  6. Declaratio de non supernaturalitate (déclaration de non supernaturalité) : l’évêque est autorisé à déclarer que le phénomène est non surnaturel selon des preuves concrètes, comme