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Marthe Fabris (ou Mlle Fabris) est une artiste de music-hall et comédienne. Elle participe à de nombreuses revues et à plusieurs films dans les années 1910-1920. Elle s'essaye également à la peinture, l'écriture et entame une carrière de critique dramatique à "Bonsoir". De son vrai nom, Marie-Edmée Garagnani[1], elle nait le 24 mai 1891 à Trieste et décéde le 22 janvier 1923 à Paris à l'âge de 31 ans.
Marthe Fabris débute encore enfant dans l'opérette le Joueur de flûte à l'Apollo. Quelques années avant la 1ere guerre mondiale la Revue des Ambassadeurs et le théatre Michel entre autre lui ouvrent les bras; elle y propose un tour de chants mêlé de danse. En 1911 elle obtient le rôle de Julie dans le court-métrage Madame sans-gêne d'André Calmettes et Henri Desfontaines. La même année, elle apparait dans La note de la blanchisseuse de Georges Denola avec Mistinguett.
En 1922, elle interpète le rôle de l'Arlésienne dans le film éponyme d'André Antoine avec Gabriel de Gravone, Lucienne Bréval, Charles de Rochefort. Au cours du tournage, un article de René Benjamin est publié dans la collection des Oeuvres libres l'"Antoine déchaîné" portant de très vives critiques sur le réalisateur, la troupe du film et sur Melle Fabris, sans les désigner nommément. Se considérant difamée, Melle Fabris poursuit l'auteur et obtient 1000 francs de dommages et intérêts par le Tribunal.
La même année, elle participe à la revue de Marigny dans laquelle elle enfonce le clou contre René Benjamin en plaidant sa cause avec humour auprès du public. Elle y chante et danse sur "Je vous aime" puis se produit à la Gaîté-Rochechouart où elle danse avec sa soeur, Mlle Forly. Elle y joue encore quelques jours avant sa mort qui survient à la suite d'une méningite cérébro-spinale foudroyante.
Elle décède le 22 janvier 1923[2] en son domicile.
Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1911 - Madame sans gêne, film d'André Calmettes et Henri Desfontaines : Julie
- 1911 - La note de la blanchisseuse, film de Georges Denola
- 1914 - Max joue le drame[3], de Lucien Nonguet avec Max Linder : La Marquise
- 1922 - L'Arlésienne, film d'André Antoine : L'Arlésienne
Music-hall
[modifier | modifier le code]- 1906 - Mimosa de Justin Clérice, ballet, Monte-Carlo [4]
- Vers 1910 - Revue des Ambassadeurs, Théatre Michel et Casino de Paris
- 1914 - La Revue de Marigny, Folies-Marigny [5]
- 1915 - Le Bonheur Conjugal , d'Albin Valagrègue, Théatre de la Gaité[6]
- 1918 - Olympia[7]
- 1920 - Mais oui, Madame d'Albert Acremant, La Cigale[8]
- 1922 - Version d'Automne de la Revue de Marigny, Théatre Marigny[9]
- 1922 - La robe large et la robe étroite, causerie contradictoire[10]de Jean Bastia et Marthe Fabris, Théatre Fémina
- 1922 - 1923 - Revue "T'es piquée", Gaité Rochechouart[11]
- « Figaro : journal non politique », sur Gallica, , p. 2
- « Le Journal », sur Gallica, , p. 4
- Max joue un drame : scénario, (lire en ligne)
- « Le Courrier Musical » [PDF], 1° janvier 1906, p. 755, 756
- L’Opinion nationale, (lire en ligne)
- « Le Rappel / directeur gérant Albert Barbieux », sur Gallica,
- « Figaro : journal non politique », sur Gallica, , p. 2
- « Le Film » [PDF], sur Cineressources.net, p. 60
- « Figaro : journal non politique », sur Gallica, , p. 4
- « Figaro : journal non politique », sur Gallica, , p. 4
- « Figaro : journal non politique », sur Gallica, , p. 6