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Varennes-Changy

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Varennes-Changy
Varennes-Changy
Place de l'Église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais
Maire
Mandat
Evelyne Couteau
2020-2026
Code postal 45290
Code commune 45332
Démographie
Gentilé Varennois
Population
municipale
1 484 hab. (2021 en évolution de −0,8 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 00″ nord, 2° 40′ 00″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 154 m
Superficie 29,77 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lorris
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Varennes-Changy
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Varennes-Changy
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Varennes-Changy
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Varennes-Changy
Liens
Site web varenneschangy.fr

Varennes-Changy est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Localisation de la commune La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Varennes-Changy se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre[1]. À vol d'oiseau, elle se situe à 56,3 km d'Orléans[2], préfecture du département, à 16,0 km de Montargis[3], sous-préfecture, et à 11,2 km de Lorris, chef-lieu du canton dont dépend la commune. La commune fait partie du bassin de vie de Lorris[4].

Communes limitrophes

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Les communes les plus proches sont : Ouzouer-des-Champs (3,8 km), Le Moulinet-sur-Solin (4 km), Oussoy-en-Gâtinais (4,8 km), Saint-Hilaire-sur-Puiseaux (5,2 km), Langesse (5,2 km), La Cour-Marigny (5,6 km), Nogent-sur-Vernisson (6,4 km), Montereau (6,6 km), Pressigny-les-Pins (7 km) et Solterre (7,6 km)[5].

Lieux-dits et écarts

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Le Bois-des-Haies, les Bonnys, les Bruyères, le Bussoy, les Cadellières, Champ-Louis, les Champs-Mignons, Changy, la Cloreine, la Colinière, les Coudreaux, les Courselles, Crételle, les Fumasses, les Fougères, la Gaufflerie, la Golotte, les Houches, Le Haut-du-Turc, la Maincereine, les Marnières, les Maux-Prés, la Montagne, la Mozardière, les Pages, la Pageonnerie, la Petite-Charbonnière, les Petits-Fleury, les Potinières, la Ragerie, la Riverie-Neuve, la Théauderie, le Trembloy, la Saboterie, la Vallée, les Vaux.

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[6].

Hydrographie

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Le Puiseaux[7] ; le ruisseau des Fontaines[8] ; l'étang de Changy ; les fontaines Renaud et Saint-Martin.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nogent-sur-Vernisson à 6 km à vol d'oiseau[11], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 738,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Au , Varennes-Changy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), forêts (13,6 %), prairies (12,5 %), zones urbanisées (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[19].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 890.

Parmi ces logements, 74,6 % étaient des résidences principales, 15 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 79,5 %[20].

Voies de communication et transports

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Place Marie-Desprez.
Réseau routier principal de la commune de Varennes-Changy (avec indication du trafic routier 2014).

Les routes départementales 41 et 42 traversent le territoire de la commune.

Varennes-Changy est relié au réseau Ulys du Conseil Général. Un arrêt de car se situe rue de Nogent sur la ligne 18 Bellegarde-Lorris-Gien[21].

Risques majeurs

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La commune de Varennes-Changy est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses[22]. Entre 1989 et 2019, dix arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boues et cinq pour des mouvements de terrains[23].

Risques naturels

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Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[24].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse[25]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. La totalité du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), hormis une poche englobant le bourg en aléa « fort »[26].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[27]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[23].

Risques technologiques

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Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 1]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[29].

La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A77)[22],[30].

La dénomination Varennes-Changy[31] a été officialisée en 1974, en même temps que la fusion définitive des deux communes.

La dénomination de Varennes-en-Gâtinais[31] avait été officialisée en 1933. Auparavant, la commune était connue sous le simple nom Varennes (toujours utilisé dans le langage courant, mais de manière qui se raréfie depuis la fusion avec Changy, ou seulement pour parler du bourg de Varennes).

Sous l'Ancien Régime, Varennes dépendait de l'archidiaconé du Gâtinais et de l'archevêché de Sens.

Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la Seconde République espagnole devant les troupes de Francisco Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil disponibles à Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[32], dont un à Varennes-en-Gâtinais[33]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[34]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[33].

Politique et administration

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Découpage territorial

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Bloc communal : Commune et intercommunalités

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La paroisse de Varennes acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[35] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[36]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[37].

La commune est orthographiée Varennes dans l'arrêté de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris émet le souhait « qu'un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique » afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le le préfet du Loiret invite 82 communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Varennes, quant à elle, prend le nom de Varennes-en-Gâtinais à la suite du décret du [38].

Varennes-Changy est issue de la fusion simple, intervenue le 1er janvier 1971, entre les anciennes communes de Varennes-en-Gâtinais et Changy[39]. La codification géographique est celle de Varennes-en-Gâtinais, et la mairie située dans le bourg de cette ancienne commune.

Localisation de la commune de Varennes-Changy dans la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais.

La commune est membre de la communauté de communes du canton de Lorris, une intercommunalité qui remplace l'ancien SIVOM du canton de Lorris créé en , depuis sa création le jusqu'au [40].

Afin de renforcer et réduire le nombre d'intercommunalités en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) fait passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants pour constituer une intercommunalité, sauf exceptions. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et 14 communautés de communes dont une interdépartementale)[41]. Les communautés de communes du canton de Lorris et canton de Châtillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, dont le siège est à Lorris et dont fait désormais partie Varennes-Changy[42].

Circonscriptions de rattachement

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La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Varennes est alors incluse dans le canton de Nogen-sur-Vernisson, le district de Montargis et le département du Loiret[43].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[44]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[45]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[46]. L'acte II intervient en 2003-2006[47], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Varennes-Changy aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[48],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[49].
Canton Nogen sur Vernisson 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité de Varennes est rattachée au canton de Nogen sur Vernisson[50],[48]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[49]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[51]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Lorris 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[52]. Varennes est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Lorris, sous le nom de Varennes[53],[48].
Lorris 2015- Électorale La loi du [54] et ses décrets d'application publiés en février et [55] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[55]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[56].
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Varennes est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[48],[53].
Circonscription législative 6e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[57],[58]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[59]. Varennes-Changy, initialement rattachée à la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachée à la sixième circonscription[60].

Collectivités de rattachement

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La commune de Varennes-Changy est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[61], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

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Conseil municipal et maire

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Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Varennes-Changy, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[62], pour un mandat de six ans renouvelable[63]. Il est composé de 19 membres[64]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Evelyne Couteau est maire depuis 2014.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1884 1904 Camille Ernest Auguste Denance   Médecin
1904 1921 Pierre Célestin Brécy    
1921 1925 Pierre Edouard Joseph Denance[Note 2]   Médecin
1925 1945 Alexandre Louis Bergeron   Notaire
1945 1971 Pol Gourand[Note 3]   Médecin
1971 1983 Roger Marmontel[Note 4]   Industriel
1983 1989 Jean-Paul Bergougnan   Exploitant agricole
1989 2003 Bernard Roche DVD  
2003 2014 Jean-Marie Charenton   Professeur
mars 2014 En cours Evelyne Couteau    

Politique environnementale

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Équipements et services

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Environnement

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Gestion des déchets

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En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 7], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[65]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Lorris[66]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[65].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du [67].

Production et distribution d'eau

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Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[68]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[69]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[70],[71].

Assainissement

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La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[72], est assurée par la commune elle-même[73]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 2 500 EH, soit 450 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »[74],[75].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. La communauté de communes du canton de Lorris a créé, par transfert de compétences de ses communes adhérentes, le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations[77]. Depuis le , c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[79].

En 2021, la commune comptait 1 484 habitants[Note 8], en évolution de −0,8 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
461580590598642707716790811
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8378499851 0151 0251 0741 1601 1381 123
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1581 1401 1441 002949860880897793
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7828251 0171 1321 2591 2271 3961 4411 535
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4921 4941 484------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Revenus de la population et fiscalité

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Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 647 représentant 1 507 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 980 [20].

En 2014, le nombre total d'emplois dans la zone était de 380, occupant 591 actifs résidants (salariés et non-salariés).

Le taux d'activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 77,3 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 12,1 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 5,9 %, retraités ou préretraités 9,6 %, autres inactifs 7,3 %[20].

Entreprises et commerces

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En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 125 dont 16 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 6 dans l'industrie, 20 dans la construction, 74 dans le commerce-transports-services divers et 9 étaient relatifs au secteur administratif.

Cette même année, 7 entreprises ont été créées, dont 5 par des auto-entrepreneurs[20].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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À l'intérieur, des peintures provenant de l'atelier du peintre espagnol Francisco de Zurbarán (1598–1664) ont été offertes par la duchesse de Dalmatie entre 1840 et 1851. Parmi ces œuvres, il faut citer : l'Annonciation, l'Assomption, le Baptême du Christ, la Cène[82]...

  • La source Saint-Martin[83].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le périmètre de sûreté des centrales nucléaires ayant été porté au niveau national de 10 à 20 km en 2018, le calendrier national prévoit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 à 20 km, qui n'en avaient jusqu'à présent pas été destinataires, à partir de septembre 2019[28].
  2. Pierre Denance : fils de Camille Denance
  3. Pol Gourand : Gendre de Pierre Denance
  4. Chevalier de l'Ordre national du Mérite en septembre 1978
  5. Pierre Brucy : maire du 15 novembre 1794 au 9 janvier 1795 ; nommé par le représentant du peuple Brival, il refuse invoquant sa fonction d'officier public (état civil), il est remplacé par Louis Aussenard
  6. Nicolas Desforges : frère de Armand Desforges
  7. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Bibliographie

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  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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