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Victor Le Baube

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Victor Le Baube
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
OsnyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Distinction

Victor Henri Le Baube né le à Montivilliers (Seine-Maritime) et mort le à Osny (Val-d'Oise[1]) est un peintre français.

Victor est le fils de Jules Le Baube (né en 1820 à Ingouville - devenu faubourg du Havre en 1853, mort en 1880 au Havre) et d'Henriette Cécile Eugénie Petit ( née en 1831 à Rouen et décédée à Paris en 1908)[2]. Jules est avocat à Paris puis au Havre, écrivain et auteur de poésies; il sera aussi membre de l'Institut Historique de France, de la Société des Gens de Lettres et Consul de San Marin au Havre (1876) entre autres[3].

Victor descend par ses parents de deux anciennes familles normandes, les Le Baube, hommes de loi ou maîtres artisans, déjà présents à Fécamp au XVIe siècle et les Petit, marins ou négociants au Havre depuis le milieu du XVIIIe siècle. Son grand-père, Jean Baptiste Sénateur Le Baube a été pharmacien major dans l'armée napoléonienne et a été notamment présent au siège de Dantzig (1806), à celui de Cadix (1810 - 1812) et à la "bataille des nations" à Leipzig (1813).

Après ses études au lycée du Havre Victor vient s'installer à Paris où tout en travaillant il est élève de Jacques Adrien Sauzay[4], il étudie également la peinture dans l'atelier de Fernand Cormon[5] au 104 du boulevard de Clichy.

En 1900[6] il fait l'acquisition à Osny d'une demeure du XVIIIe siècle, appelée "le Petit Château"[7], à deux pas duquel se trouve l'atelier de William Thornley avec qui il nouera des liens d'amitié.

Victor Le Baube est un peintre figuratif (aquarelle, huile). Il peint des natures mortes[8] qui s'inscrivent dans la tradition classique, des paysages du Vexin, d'Osny et de ses alentours qui permettent aujourd'hui d'avoir une vision fidèle de l'endroit tel qu'il était au début du XXe siècle. Attiré par la mer du fait de ses origines il peint aussi de nombreuses marines en Normandie et en Bretagne.

Victor Le Baube exerce aussi ses talents comme sculpteur et héraldiste.

Il expose au Salon des artistes français de 1889[4], 1890[9], 1901 et 1908[10]. Une de ses peintures donnée en 1925 est conservée à Paris au musée Carnavalet[11].

Une exposition rétrospective de ses œuvres a lieu du 11 septembre au 13 octobre 2024 au musée William Thornley à Osny (Val d'Oise)[12].

Distinctions et décorations

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Victor Le Baube est officier de l'Instruction Publique (1912)

En 1916 il sera nommé au grade de chevalier de la Légion d'Honneur en tant que capitaine d'artillerie[13] (il a de 1889 jusqu'à 1911 eu une activité d'officier de réserve et à ce titre a été mobilisé en 1914. Son nom figure sur le livre d'or des combattants de Verdun où il commandait un dépôt de munitions d'artillerie).

Une plaque est apposée à Osny 13 rue de l’Église sur la maison appelée "le Petit Château" où il vécut la dernière partie de sa vie et où il avait son atelier.

Descendance

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Il compte parmi sa descendance Claude Le Baube, officier de marine et artiste peintre, et Guy Le Baube, photographe.

Nature morte (vers 1890) Victor Le Baube
La ferme du bas d'Osny (vers 1905) Victor Le Baube
Marine par Victor Le Baube (vers 1913)

Notes et références

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  1. à l'époque en Seine-et-Oise
  2. Tous les actes d'état-civil sont consultables au AD 76, aux archives du Havre, aux Archives de Paris, etc
  3. Almanach du Gotha 1882 Annuaire généalogique, diplomatique et statistique (p. 170/413) Istituti Culturali* Archivo di Stato Repubblica di San Marino (dossier personnel)
  4. a et b Société des artistes français. Salon, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Grand palais des Champs-Élysées, Charles de Mourgues frères, 1889, p. 121.
  5. (en) Atelier Cormon Painting Classes in the 1880s, site d'Eugène Boch.
  6. Archives notariées de Maître Marcel Gendrot, notaire à Pontoise
  7. Source : Association des Amis de Grouchy à Osny (95)
  8. Élisabeth Hardouin-Fugier, Françoise Dupuis-Testenoire, Les peintres de natures mortes en France au XIXe siècle, Amateur, 1998, p. 303.
  9. Catalogue de l'exposition "Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au palais des Champs Elysées - le 1er mai 1890" p. 110 n° 1415 "Nature Morte"
  10. Catalogue de l'exposition "Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Salon du Grand Palais des Champs Élysées" p.96 n° 1055 /Œuvre : Dans les marais d'Osny.
  11. Peintures du Musée Carnavalet : catalogue sommaire, Paris-Musées, Association, 1999, p. 511.
  12. site ville Osny https://osny.fr/agenda/exposition, site musée Thornley https:/osny.fr>document>24_09-jep_depliant-0
  13. « Cote 19800035/267/35634 », base Léonore, ministère français de la Culture

Liens externes

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