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Wilhelm Leibl

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Wilhelm Leibl
Selbstbildnis des Achtzehnjährigen (Autoportrait à 18 ans), 1862, musée d'État de Basse-Saxe.
Naissance
Décès
(à 56 ans)
Wurtzbourg
Sépulture
Nom de naissance
Wilhelm Maria Hubertus Leibl
Nationalité
Activités
peinture
Autres activités
gravure
Formation
Maîtres
Hermann Heinrich Becker (en), Hermann Anschütz-Kaempfe, Arthur von RambergVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Père
Carl Leibl (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Gertrud Leibl (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Karl J. Leibl (d)
Katharina Kirchdorffer (d)
Clemens Leibl (d)
Ferdinand Leibl (d)
Johann Leibl (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Karl Bauer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Wilhelm Leibl
Signature
Vue de la sépulture.

Wilhelm Leibl (Cologne, - Wurtzbourg, ) est un peintre et graveur allemand d'origine prussienne. Ce fut un représentant important du courant réaliste dans son pays. Il faisait partie de l'école de Munich.

Fils d'un maître de chapelle, Leibl entra en 1864 à l'Académie des beaux-arts de Munich et suivit les cours de Hermann Anschütz, Alexander Strähuber, Arthur von Ramberg et en 1868, ceux de Karl von Piloty. L'œuvre principale de cette période, le Portrait de madame Gedon (1868, Neue Pinakothek) lui attira le soutien amical de Gustave Courbet qui exposait alors à Munich. Ce dernier, qui lui présenta Édouard Manet, avait attiré l'attention en France grâce à son style réaliste et à la régularité formelle de ses toiles. L'année suivante, il loue un atelier à Munich avec Theodor Alt, Rudolf Hirth du Frênes et Johann Sperl.

Leibl rassemble en 1870 des artistes de sensibilité identique autour de lui, qu'on appela par la suite le « Cercle de Leibl » (Leibl-Kreis) et qui comprenait entre autres Wilhelm Trübner, Carl Schuch, Theodor Alt, Karl Haider, Hans Thoma, et Fritz Schider, lequel épousera la nièce de Leibl.

Leibl fut aussi un proche de Mihály Munkácsy qu'il rencontre à Munich et accompagne à Paris.

Il se lia à Julius Mayr qui fut son biographe.

Gravement atteint d'une maladie cardiaque et de difficultés respiratoires, il se rend à Bad Nauheim pour une cure en mai-juin 1900 et, lorsque sa maladie s'aggrave, dans une clinique de Wurtzbourg, où il meurt d'hydropisie.

Dans les dernières années, Leibl se rapprocha cependant de l'impressionnisme, tout en continuant à défendre une représentation précise du corps humain.

Il produisit plusieurs dizaines d'eaux-fortes.


Notes et références

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  1. (de) « Trois Femmes à l'église », sur Kunsthalle de Hambourg (consulté le )

Bibliographie

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Liens externes

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