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William Watson (1715-1787)

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William Watson
William Watson, par J. Thornwaite, d'après une huile de Lemuel Francis Abbott, 1784
Biographie
Naissance
Décès
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LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
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Enfants
Mary Watson (d)
William Watson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Abréviation en botanique
WatsonVoir et modifier les données sur Wikidata

Sir William Watson ( à Londres à Londres) est un physicien et botaniste britannique. Les premiers travaux de Watson en histoire naturelle le conduisent à promouvoir la classification de Linné en Grande-Bretagne. Ce sont toutefois ses contributions à la connaissance de l'électricité qui ont assuré sa renommée.

Illustration d'une expérience de Watson tirée de la traduction française (Paris, 1748) de Experiments and Observations tending to illustrate the Nature and Properties of Electricity[1],[2]

Watson naît à Londres dans le quartier de Smithfield. Il étudie d'abord pour devenir apothicaire. Il se marie en 1738 et, même si ses études ne sont pas terminées, ouvre sa propre boutique dans Aldersgate.

En 1746 Watson montre que la capacité électrique d'une bouteille de Leyde peut être augmentée en la couvrant à l'intérieur et à l'extérieur de feuilles de plomb. La même année il propose que les deux types d'électricité — vitreuse et résineuse — décrits par Charles du Fay sont en fait un surplus (une charge positive) et un déficit (une charge négative) d'un fluide électrique qu'il appelle éther électrique. Il reconnaît que la même théorie a été développée indépendamment par Benjamin Franklin ; les deux hommes deviennent plus tard des amis et des alliés aussi bien en science qu'en politique. En 1762 Watson conseille à l'Amirauté britannique de protéger les entrepôts de poudre de Purfleet avec le paratonnerre de Franklin. En 1769 Watson fait partie avec Franklin, Edward Delaval, Benjamin Wilson et John Canton d'une commission qui recommande de protéger de la même manière la cathédrale Saint Paul.

En 1747, avec Martin Folkes, John Bevis, James Bradley et Charles Cavendish, il tente, à Shooter's Hill (borough royal de Greenwich), à l'aide d'un fil de 6,4 km, de déterminer la vitesse de l'électricité[3]. Le groupe doit conclure que cette vitesse est trop grande pour leurs instruments.

Watson devient membre de la Royal Society en 1741, et son vice-président en 1772. Il reçoit la médaille Copley en 1745.

Monographies

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Articles (sélection)

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Bibliographie

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  1. a et b La première description de l'expérience apparaît dans un mémoire de la Royal Society : « Experiments and Observations, Tending to Illustrate the Nature and Properties of Electricity », dans Phil. Trans., 43 (1745), p. 481−501. La traduction française est : « Expériences et observations pour servir à l'explication de la nature et des propriétés de l'électricité », dans William Watson et Johann Heinrich Winckler, Recueil de traités sur l'électricité, Paris, Sébastien Jorry, 1748 (Google livres).
  2. Description que Louis Figuier donne de l'expérience : « On voit dans cette machine, que Watson appelle « machine à électricité dans le goût de celle de M. Hauksbée à Londres et de M, Haüsen, à Leipzig », un jeune clerc ou abbé tourner la roue qui imprime à un globe de verre un mouvement de rotation. Le frottement du verre contre la main développe, à la surface du globe, de l'électricité vitrée, tandis que l'électricité résineuse passe, de la main, à travers le corps de la dame, et se perd dans la terre. Un personnage suspendu en l'air par des cordes de soie qui l'isolent, joue le rôle de conducteur, selon le système primitif de Boze. L'électricité développée à la surface du globe est recueillie par ses pieds, et, le traversant tout entier, passe par l'extrémité de sa main droite dans le corps de la jeune fille, qui est placée elle-même sur un bloc de résine faisant l'office de tabouret isolant. Celle-ci, tenant le jeune homme de la main gauche, attire avec sa main droite des feuilles d'or légères placées sur un guéridon isolant. On voit que l'électricité a passé à travers le jeune couple, comme à travers une chaîne conductrice, du globe de verre jusqu'aux feuilles d'or. » Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques, 6e  éd., t. 2, Paris, Garnier, 1861, p. 39.
  3. Eugenii Katz, « Watson », sur Internet Archive (consulté le ).
  4. Sur Rackstrow : Richard Daniel Altick, The Shows of London, p. 55.
  5. Traduit en allemand par Christian Heinrich Schütte : Zweener berühmten englischen Ärzte des Herrn Doct. Watsons und Doct. Glaß Versuche und Abhandlungen von der neuesten und besten Art die Kinderblattern glücklich einzupfropfen, Halle, 1769 (OCLC 754088160).

Liens externes

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