1873 en France
Apparence
Chronologies
La reconstruction de la colonne Vendôme.
1870 1871 1872 1873 1874 1875 1876 Décennies : 1840 1850 1860 1870 1880 1890 1900 Siècles : XVIIe XVIIIe XIXe XXe XXIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Lithographie, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Populaire et Classique), Photographie et Théâtre |
Cette page concerne l'année 1873 du calendrier grégorien.
Événements
[modifier | modifier le code]- 8 janvier : constitution de la réunion de la République conservatrice (puis Réunion des républicains conservateurs), issue du Centre-gauche (républicain modéré) comme du Centre-droit (orléaniste), qui rassemble une soixantaine de députés sous la direction d’Auguste Casimir-Perier. En mai 1873 lui succède le groupe Target qui joue un rôle dans la chute de Thiers[1].
- 9 janvier : mort de Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III) à Chislehurst en Angleterre[2].
- 8 février : arrêt Blanco rendu par le Tribunal des conflits. Il est considéré comme le fondement du droit administratif français[3].
- 18 mars : loi de Broglie votée pour de réduire l'influence du président de la République Adolphe Thiers[4].
- 18 mai : second gouvernement Jules Dufaure[5].
- 19 mai : Adolphe Thiers appelle l'Assemblée à faire une constitution républicaine[5].
- 24 mai : mis en minorité à l'Assemblée, Adolphe Tiers démissionne ; élection présidentielle. Mac-Mahon devient président de la République française[5].
- 25 mai-24 novembre : premier gouvernement de Broglie[5].
- 10 juin : le général Chanzy est nommé gouverneur général de l’Algérie[6] (fin en 1879).
- 24 juillet : loi qui déclare d'utilité publique la construction d'une église à Paris, sur la colline de Montmartre, en réparation des crimes de la Commune de Paris [7].
- 26 juillet : loi Warnier visant à franciser la terre musulmane en Algérie et à délivrer aux indigènes des titres de propriété[8].
- 30 juillet : arrêt Pelletier rendu par le Tribunal des conflits, traditionnellement considérée comme étant l'un des « grands arrêts de la jurisprudence administrative ». Le tribunal pose la distinction entre faute de service et faute personnelle au sujet de la responsabilité de l'administration lors de la saisie de journaux par l'autorité militaire.
- 5 août : entrevue de Frohsdorf ; le comte de Paris reconnait le comte de Chambord comme prétendant légitime[9].
- 16 septembre : fin de l'occupation allemande à la suite du paiement par anticipation des indemnités de guerre[10].
- 4 octobre : les droites réunies nomment une commission de neuf membres présidée par le général Changarnier pour négocier avec le comte de Chambord une restauration monarchique ; Charles Chesnelong rencontre le prétendant à Salzbourg qui approuve le projet le 14 octobre[11].
- 27 octobre : une lettre du comte de Chambord, prétendant légitimiste, rend public son attachement inflexible au drapeau blanc[9].
- Nuit du 28 au 29 octobre : l'opéra Le Peletier (inauguré en août 1821) est détruit par un incendie[12].
- 20 novembre :
- « loi du septennat » (Albert de Broglie) fixant la durée du mandat du président de la République à 7 ans, ceci pour une simple raison d'opportunité : les orléanistes attendent la mort du comte de Chambord, héritier du trône selon les légitimistes. La commission des Trente est chargée de rédiger une constitution[11].
- Francis Garnier s’empare d’Hanoï avec une petite troupe armée. L’empereur du Viêt Nam Tu Duc est contraint de signer le traité de Saigon de 1874[13].
- 26 novembre : deuxième gouvernement Albert de Broglie[5].
- 21 décembre : Francis Garnier trouve la mort dans un combat contre les Pavillons noirs[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Laurent de Boissieu - France Politique - ISSN 1765-2898, « Groupes parlementaires IIIe République > Centre Gauche »
- Francis Aubert, Le Journal de Chislehurst (Du 9 au 17 janvier 1873) : Mort et funérailles de l'Empereur, E. Lachaud, (présentation en ligne)
- Bernard Stirn, Le Conseil d'État : son rôle, sa jurisprudence, Hachette, , 160 p. (ISBN 978-2-01-461674-3, présentation en ligne)
- Caroline Benoist-Lucy, François de La Saussay, L'héritage institutionnel françaisLes Fondamentaux Droit-Sciences Politiques, Hachette Éducation, , 160 p. (ISBN 978-2-01-181329-9, présentation en ligne)
- Vincent Duclert, La république imaginée (1870-1914), Belin, (ISBN 978-2-7011-8900-0, présentation en ligne)
- Bulletin des lois de la République française, vol. 6, Paris, Imprimerie nationale, (présentation en ligne)
- René Mouriaux, L'année sociale, Éditions de l'Atelier, , 239 p. (ISBN 978-2-7082-3421-5, présentation en ligne)
- Stéphane Papi, L'influence juridique islamique au Maghreb : Algérie-Libye-Maroc-Mauritanie-Tunisie, Éditions L'Harmattan, , 398 p. (ISBN 978-2-296-24531-0, présentation en ligne)
- Philippe Valode, L'histoire de France en 2 000 dates, Acropole, (ISBN 978-2-7357-0361-6, présentation en ligne)
- Hélène Lewandowski, La face cachée de la Commune, Éditions du Cerf, , 128 p. (ISBN 978-2-204-12165-1, présentation en ligne)
- Pierre Miquel, La Troisième République, Fayard, , 742 p. (ISBN 978-2-213-63909-3, présentation en ligne)
- Jean-Philippe Saint-Geours, Christophe Tardieu, L'Opéra de Paris, coulisses et secrets du Palais Garnier, Place des éditeurs, , 348 p. (ISBN 978-2-259-24887-7, présentation en ligne)
- Eugène-Jean Duval, Aux sources officielles de la colonisation française : 2e période 1870-1940, vol. 2, Paris, Harmattan, , 386 p. (ISBN 978-2-296-05430-1, présentation en ligne)
- Gérard Gilles Epain, Indo-Chine Une histoire coloniale oubliée, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-18182-3, présentation en ligne)
Articles connexes
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