23e division d'infanterie (France)
23e division d'infanterie | |
Dissolution | |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'Infanterie |
Rôle | Infanterie |
Garnison | Limoges |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille des Ardennes 1914 - Bataille de la Meuse 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de Vitry) 1914 - 1re Bataille de Champagne 1915 - 1re Bataille de la Woëvre 1915 - Bataille de l'Artois 1916 - Bataille de Verdun 1918 - Bataille du Piave 1918 - Bataille de Vittorio Veneto 1940 - Bataille de France 1945 - Siège des poches de l'Atlantique |
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La 23e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.
Au cours de la Première Guerre mondiale, elle est rattachée au 12e corps d'armée et participe à la plupart des affrontements sur le front de l'Ouest jusqu'en 1917. À partir de , la 23e division est transférée sur le front italien où elle combattra jusqu'à la fin du conflit.
Elle combat ensuite pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à sa dissolution après la bataille de France de mai-juin 1940. Recréé à partir d'éléments FFI en mars 1945, elle est finalement dissoute en novembre 1945.
Les chefs de la 23e division d’infanterie
[modifier | modifier le code]- - : Général Villette
- - : Général Lanty
- - : Général de Moncets
- - : Général Millot
- - : Général Renaud
- - : Général Pesme
- - : Général de Sesmaisons
- - : Général de Chauvenet
- - : Général Lacroisade
- - : Général Leblond
- 22 - : Général Bapst
- - : Général Masnou
- - : Général Arlabosse
- - : Général Bonfait
- - : Général Lebouc
- - : Général Putois
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition au cours de la guerre
[modifier | modifier le code]Affectation organique : 12e corps d’armée, d’ à
- 21e régiment d’artillerie de campagne d’ à
- 63e régiment d’infanterie d’ à
- 78e régiment d’infanterie d’ à
- 107e régiment d’infanterie d’ à
- 133e régiment d’infanterie de juin à
- 138e régiment d’infanterie d’ à
- Un bataillon du 109e régiment d’infanterie territoriale d'août à
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- : Mobilisée dans la 12e Région.
- 6 – : Transport par voie ferrée au nord de Sainte-Menehould.
- 11 – : Mouvement vers le nord, par Varennes et Stenay, en direction de Neufchâteau :
- , combat vers Izel.
- , engagée dans la Bataille des Ardennes : combats vers Menugoutte.
- – : Repli par Florenville, sur Pouilly.
- , arrêt derrière la Meuse, dans la région de Beaumont
- 27 et , combats vers Beaumont (Bataille de la Meuse)
- À partir du 29, repli sur Quatre-Champs ; puis, le 31, offensive vers le nord, en direction de Neuville-Day : combats dans la région de Voncq.
- À partir du 1er septembre, continuation du repli, par Challerange, Tahure et Vitry-le-François, jusque dans la région de Margerie-Hancourt (éléments transportés par V.F.), de Vitry-le-François, dans la région de Braux-le-Grand).
- 7 – : Engagée dans la 1re Bataille de la Marne.
- 7 au 11, Bataille de Vitry : mouvement vers Saint-Ouen et combats dans la région Sompuis, Humbauville.
- À partir du 11, poursuite, par Vésigneul-sur-Coole, Ablancourt et Herpont, jusque vers Minaucourt.
- 13 – : Stationnement vers Laval et Somme-Suippe : le 17, éléments engagés dans l’attaque sur Perthes-lès-Hurlus.
- – 1er octobre : Mouvement, par Verzenay, vers Reims et Saint-Léonard.
- À partir du , violentes attaques françaises, en direction du massif de Berru, vers Cernay-lès-Reims et vers le fort de la Pompelle, puis stabilisation et occupation d’un secteur dans cette région.
- – : Retrait du front, mouvement vers Jonchery-sur-Suippe et à partir du , occupation d’un secteur dans la région la ferme des Wacques, la Suippe, étendu à gauche, le , jusqu’au nord de Baconnes[1]: 12, et , attaques françaises au nord de Saint-Hilaire-le-Grand.
- Engagée dans la 1re Bataille de Champagne.
- , violentes attaques françaises au nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand et réduction du front, à gauche, jusqu’à la Suippe.
1915
[modifier | modifier le code]- – : Retrait du front ; repos vers Marson. À partir du , transport par V.F. de la région de Vitry-le-François, au nord de Domèvre-en-Haye.
- – : Mouvement vers le front.
- À partir du , engagée dans la 1re Bataille de la Woëvre : attaques françaises vers Regniéville, Remenauville et Fey-en-Haye ; puis, occupation d’un secteur vers Fey-en-Haye et Regniéville-en-Haye[2].
- À partir du , occupation d’un nouveau secteur entre le bois de Mort Mare et Regniéville-en-Haye, étendu à droite, le , jusque vers Fey-en-Haye.
- – : Retrait du front et repos vers Toul.
- – : Mouvement vers le front et, à partir du , occupation d’un secteur entre le nord de Roclincourt et le nord d’Ecurie (guerre de mines). Engagée, à partir du , dans la bataille d'Artois : violents combats vers Ecurie et vers le Labyrinthe ; puis occupation d’un secteur dans cette région :
- , extension du front, à gauche, jusqu’au sud de Neuville-Saint-Vaast.
- 23 au , attaques allemandes.
1916
[modifier | modifier le code]- 11 – : Retrait du front et transport par V.F. dans la région de Montdidier : repos.
- – : Transport par V.F. vers Ligny-en-Barrois, puis transport par camions à Verdun. À partir du , engagée dans la Bataille de Verdun, entre la Meuse et le bois d’Haudromont :
- et les jours suivants, combats au ravin de la Dame et aux carrières d’Haudromont.
- , attaques allemandes.
- , attaque française.
- , attaque allemande.
- – : Retrait du front et regroupement vers Saint-Dizier. À partir du , transport par V.F. dans la région d’Épernay et repos dans celle de Fère-en-Tardenois.
- 6 – : Transport par camions vers Soissons, à partir du , occupation d’un secteur vers Soissons et Pernant[3].
- – : Mouvement de rocade et occupation d’un secteur vers Troyon et Soupir.
- – : Retrait du front ; repos et instruction vers Ville-en-Tardenois.
- – : Mouvement vers Crépy-en-Valois. À partir du , transport par V.F. dans la région du Thézy-Glimont ; repos.
- – : Mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur vers la Maisonnette et le sud de Cléry-sur-Somme[4].
1917
[modifier | modifier le code]- 20 – : Retrait du front ; repos vers Villers-Bretonneux. À partir du , transport par V.F., de Boves, dans la région de Courtisols ; repos.
- – : Mouvement vers le front ; occupation d’un secteur vers la cote 193 et le chemin de Souain à Sainte-Marie-à-Py : actions offensives locales vers la ferme Navarin.
- – : Retrait du front et repos vers Champigneul-Champagne.
- – : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la cote 193 et le chemin de Souain à Sainte-Marie-à-Py.
- – : Retrait du front ; repos vers Ville-en-Tardenois.
- – : Transport par V.F. en Italie. À partir du , repos et instruction dans la région de Bussolengo, puis le , dans celle de Vicence, de Sovizzo et de Malo ; travaux, repos et instruction.
1918
[modifier | modifier le code]- – : Mouvement vers le front, puis occupation d’un secteur au monte Tomba et vers le Piave.
- – : Retrait du front ; repos et instruction vers San Giorgio in Bosco, puis, à partir du , dans la région sud de Barbarano Vicentino, enfin, à partir du , vers Villalta.
- – : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur, sur le plateau d’Asiago, vers Capitello-Pennar : le , offensive autrichienne du Piave repoussée.
- – : Retrait du front, stationnement vers Povolaro.
- – : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur, sur le plateau d’Asiago, vers Capitello-Pennar : nombreux coups de main.
- – : Retrait du front ; repos vers Povolaro et à partir du , vers Riese.
- – : Mouvement vers le front. Engagée à partir du , dans la 3e offensive du Piave, franchi le 26, à Pederobba : poursuite à l’est du fleuve, par Cavrera et Villapajera.
- : Armistice avec l’Autriche-Hongrie. À partir du , stationnement dans la région d’Asolo.
Rattachement
[modifier | modifier le code]Affectation organique : 12e corps d'armée d' à .
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- 22 -
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- 2 -
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L’entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La division reste active dans l'entre-deux-guerres. Son état-major se trouve à Limoges. En août 1939, avant la mobilisation, elle est constituée des régiments suivants[5] :
- 32e régiment d'infanterie de Tours,
- 107e régiment d'infanterie d'Angoulême et Limoges,
- 126e régiment d'infanterie de Brive,
- 41e régiment d'artillerie divisionnaire d'Angoulême et Périgueux.
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]À cette date, la 23e division d'infanterie se compose de[6] :
- 32e régiment d'infanterie
- 107e régiment d'infanterie
- 126e régiment d'infanterie
- 41e régiment d'artillerie divisionnaire
- 241e régiment d'artillerie lourde divisionnaire
- 18e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (GRDI)
- et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
Historique
[modifier | modifier le code]La 23e DI est sous les ordres du général Jeannel à partir de la mobilisation[7]. AU moment de l'attaque allemande du , elle est rattachée à la réserve du GQG[8].
Mars-Novembre 1945
[modifier | modifier le code]Le est créée la division FFI de Gironde, qui est déployée sur le front de l'Atlantique face aux poches de résistance allemandes. Elle est renommée division de marche d'Anselme le puis 23e division d'infanterie le [9].
La division est dissoute, selon les sources, en octobre 1945[10] ou le 30 novembre 1945[9] alors qu'elle est en occupation en Allemagne[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Du 21 octobre au 21 décembre 1914, des éléments de la 91e D.T. sont en secteur vers la ferme des Wacques, à la disposition de la DI.
- Du 10 avril au 26 mai 1915, la 45e brigade est mise à la disposition du 31e CA.
- Ce secteur n’est tenu que par la 45e brigade sous les ordres du général commandant la DI. Entre le 10 et le 22 juillet, la 46e brigade est tantôt en secteur vers Soupir, tantôt au repos, en réserve d’armée.
- Du 22 décembre 1916 au 12 janvier 1917, la 258e brigade (129e DI) est à la disposition de la 23e DI.
- GUF vol. 1, p. 32.
- GUF vol. 1, p. 297.
- GUF vol. 1, p. 316.
- Eddy Bauer, « L'armée française en 1939-1940 », Revue suisse d'histoire, vol. 18, (DOI 10.5169/SEALS-80614, lire en ligne, consulté le )
- Marie-Anne Corvisier de Villèle, Inventaire des archives de la Guerre : Série P 1940-1946, t. II : Grandes unités, Château de Vincennes, Service historique de l'Armée de terre, , 270 p. (ISBN 2-86323-114-6, lire en ligne), p. 180-181
- Paul Gaujac, « Une victoire amère, juin 1945 - janvier 1946 », Militaria magazine, no 149, , p. 36-41
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Service historique de l'Armée, Les grandes unités françaises : historiques succincts (GUF), vol. 1, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
- Service historique de la Défense, Les grandes unités françaises : historiques succincts (GUF), vol. 2, Imprimerie nationale, (lire en ligne).