Bohémienne
Bohémienne | |
Bohémienne d'aubergine, tomate, et huile d'olive | |
Autre(s) nom(s) | Bohémienne comtadine |
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Lieu d’origine | Comtat Venaissin (Vaucluse) |
Date | XIXe siècle |
Place dans le service | Plat principal, ou en accompagnement d'une viande ou d'un poisson |
Température de service | Chaude ou froide |
Ingrédients | Aubergine, tomate, huile d'olive, herbes de Provence |
Mets similaires | Ratatouille, chichoumeille, riste d'aubergine, tian provençal, confit byaldi, piperade |
Accompagnement | Vin du vignoble de Provence |
Classification | Cuisine comtadine et vauclusienne, cuisine provençale, régime méditerranéen |
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Une bohémienne est une recette de la cuisine provençale, à base d'aubergine, de tomate, d'huile d'olive, et d'herbes de Provence[1], variante de la ratatouille, du tian provençal, ou de la piperade[2].
Historique
[modifier | modifier le code]La bohémienne est originaire de la cuisine comtadine et vauclusienne du comtat Venaissin dans l'actuel Vaucluse en Provence. Elle devient populaire, comme la ratatouille, au cours du XIXe siècle[3].
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Tian de bohémienne gratinée
L'aubergine et la tomate étaient alors traitées comme des parents pauvres et ne figurent dans L'Officine ou Répertoire général de pharmacie pratique publié en 1856 par François Laurent Marie Dorvault qu'en annexe du paragraphe de la pomme de terre. « Nous mentionnerons ici deux autres solanées comestibles; ce sont : 1° la Mélongène, Mayenne ou Varengeane ; Solanum esculentum, Dun., s. melongena, L., dont les baies (mata insania) cylindriques, rougeâtres, sous le nom d'aubergines, sont mangées cuites ou crues en Provence et en Languedoc ; 2° le Lycopersicon ; Solanum lycopersicon, dont le fruit rouge ou jaune, à côtes, déprimé et acide, sert dans l'art culinaire sous le nom de tomate, ou de pomme d'amour »[4].
Préparation
[modifier | modifier le code]Les tomates et aubergines sont poêlées à égale quantité à l'huile d'olive, avec une gousse d'ail. En cours de cuisson, les deux légumes sont mêlés à la spatule. La cuisson finie, il peut y être ajouté une à deux cuillères d'anchoïade, et ce mets peut être passé au four[2]. La bohémienne peut être déclinée sous diverses recettes (tarte, tartine, tian provençal...)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La cuisine provençale d'Edouard Loubet », sur www.franceinter.fr (consulté le ).
- (fr) « La bohémienne », recettes.guidegantie.com.
- Jean-François Revel, Un festin en paroles. Histoire littéraire de la sensibilité gastronomique de l'Antiquité à nos jours, Plon, 1995. 311 p. (ISBN 9782259181426).
- François Laurent et Marie Dorvault, L'Officine ou Répertoire général de pharmacie pratique, 1856.