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Chantiers Claparède

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Chantiers Claparède
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Domaine d'activité
Siège
Pays

Le chantier naval Claparède et Cie est un ancien chantier naval situé au Petit-Quevilly en Seine-Maritime.

L'ingénieur fondateur François Clément Henri Claparède est connu au travers de son fils Frédéric né en 1893 à Argenteuil[1], mort au champ d'honneur en 1918, chevalier de la Légion d'honneur.

Le siège historique de Claparède est à Saint-Denis depuis 1862[2]. Son activité est centrée sur la mécanique. La société dispose en parallèle d'un chantier naval à Argenteuil[3]. L'antenne normande ouvre brièvement ses portes selon l'arrêté préfectoral d'autorisation daté de .

Le chantier du Petit-Quevilly est ouvert pour fabriquer des navires en fer de cent mètres de long et de plus de trois mille tonnes. Il est équipé de chaudières à vapeur, de forges, de marteaux-pilons, de laminoirs, de scieries, et possédait quatre cales de construction.

En 1885, le chantier est chargé de la construction d'équipements pour le port de Rouen : quatre hangars couverts, deux accumulateurs hydrauliques et plusieurs grues hydrauliques, le tout pour un coût de 140 000 francs.

Les chantiers Claparède ferment en 1888 à la suite de difficultés économiques. La société des ateliers et chantiers de la Loire rachète les équipements qui sont transférés à Saint-Nazaire.

Site d'Argenteuil.

Quelques dates de lancement

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Seize navires ont été lancés[4] :

  •  : lancement du premier cargo : le Druenta, long de 75 mètres et jaugeant 1 600 tonnes.
  •  : Le Héron, long de 57 mètres[5].
  • 1883 : Falabah, aviso.
  • 1883 : Goéland, aviso.
  •  : lancement du Neustria, cargo au long cours long de 105 mètres et jaugeant 3 000 tonnes[6].
  •  : Bocagnano, paquebot long de 68 mètres[7].
  •  : Ville-de-Bastia, paquebot long de 66 mètres[8].
  • 1885 : Sainte-Barbe, torpilleur-aviso
  • 1886 : Salve, torpilleur-aviso
  • Courbet, porteur à roues.
  • Edmond-Fontaine, torpilleur garde-côtes.
  • Gia Bac, citerne à vapeur.
  • Dehorter, torpilleur garde-côtes.
  • 1886 : Boüet-Villaumez, torpilleur garde-côtes.
  • ponton-grue à vapeur.
  • Gia, citerne à vapeur.

Notes et références

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  1. « Notice LH de Claparède fils », base Léonore, ministère français de la Culture.
  2. Patrimoine de la Seine-Saint-Denis.
  3. [1].
  4. Journal de Rouen, 22 juillet 1886, p. 2.
  5. Journal de Rouen, 8 avril 1883, p. 2.
  6. Journal de Rouen, 21 août 1883, p. 2.
  7. Journal de Rouen, 11 juillet 1884, p. 2.
  8. Journal de Rouen, 7 octobre 1884, p. 2.

Articles connexes

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Bibliographie

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Références externes

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