Salve (torpilleur)
Salve | |
Vue latérale de la canonnière-torpilleur Bombe | |
Type | canonnière-torpilleur |
---|---|
Classe | classe Bombe |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | chantiers Claparède, Le Petit-Quevilly France |
Quille posée | 1884 |
Lancement | 6 février 1886 |
Commission | 1890 |
Statut | Déclassé en 1906, mis au rebut |
Équipage | |
Équipage | 70 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 59,2 m |
Maître-bau | 5,97 m |
Tirant d'eau | 3,17 m |
Déplacement | 395 tonnes |
Propulsion | |
Puissance | 1800 ch |
Vitesse | 18-19 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | 13 mm |
Armement |
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Pavillon | France |
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La Salve est une canonnière torpilleur française des années 1880, l’un des huit navires de classe Bombe. Elle est lancée le 6 février 1886 aux chantiers Claparède du Petit-Quevilly, et mise en service dans la Marine nationale française en 1890. Le navire a été rayé de la liste de la marine en 1906 et mis au rebut.
Conception
[modifier | modifier le code]Les canonnières torpilleurs de classe Bombe ont été conçues comme de petits trois-mâts à cheminée unique (initialement gréés), avec des étraves en forme de bélier, des poupes saillantes et des côtés inclinés vers l’intérieur[1],[2]. La coque était en acier[3].
Le navire avait une longueur entre perpendiculaires de 59,2 mètres, une largeur de 5,97 mètres et un tirant d'eau de 3,17 mètres[1],[2]. Le déplacement était de 395 tonnes à charge normale[1],[3], [4],[5]. Le navire était propulsé par deux moteurs à vapeur verticaux d’une puissance totale de 1800 ch, auxquels la vapeur était fournie par quatre chaudières de locomotive[1],[2]. La vitesse maximale du navire à deux hélices était de 18 à 19 nœuds[1],[2]. Le navire transportait au maximum 108 tonnes de charbon[1],[2].
L’armement se composait initialement de deux canons Hotchkiss de 47 mm L/40 modèle 1885, situés à l’avant et à l’arrière, et de cinq canons-revolver de 37 mm L/20 modèle 1885[1],[2]. Le navire était équipé de deux tubes lance-torpilles simples de 350 mm situés au-dessus de l’eau[1],[2].
Le blindage ne concernait que la superstructure, et avait 13 mm d’épaisseur[1],[2].
L’équipage se composait de 70 officiers, officiers mariniers et matelots[1],[2],[4],[5].
Carrière
[modifier | modifier le code]La Salve a été construite au chantier naval Claparède[1],[2]. Elle a été mise en chantier en 1884 et lancée le 6 février 1886[2],[6].
La Salve est commissionnée dans la Marine nationale en 1890[1],[2]. Dans les années 1890, les chaudières de locomotives problématiques sont remplacées par des chaudières Guyot-du Temple [1],[2]. L’armement du navire a également été modernisé, des canons de 47 millimètres étant montés sur des affûts à la place de deux canons-revolver de 37 mm[1]. Le navire a été désarmé en 1906 et par la suite mis à la ferraille[1],[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « Salve (1886) » (voir la liste des auteurs).
- Chesneau et Kolesnik 1979, p. 324.
- Gogin 2021.
- Brassey 1894, p. 290.
- Jane 1900, p. 127.
- Jane 1970, p. 131.
- Gardiner et Gray 1985, p. 194.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) T.A. Brassey, The Naval Annual, 1894, Portsmouth, J. Griffin and Co., (lire en ligne).
- (en) Roger Chesneau et Eugene Kolesnik, Conway’s All The World’s Fighting Ships 1860-1905, London, Conway Maritime Press, (ISBN 978-0-85177-133-5).
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-245-5).
- (en) Ivan Gogin, « BOMBE torpedo gunboats (1887 - 1890) », sur Navypedia (consulté le ).
- (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1900, London, Sampson Low, Marston & Co., .
- (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1905/6, New York, ARCO Publishing Company, .