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Discussion:Inertie du climat

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Erreur dans l'article "Inertie du Climat"

[modifier le code]

L'article "Inertie et du climat" de Wikipedia est cité par l'article "Changement climatique" de Wikipedia, alors qu'il est manifestement erronné - "Dans le contexte du changement climatique, l'inertie du réchauffement est très faible : atteindre des émissions nettes nulles de dioxyde de carbone (CO2), c'est-à-dire la neutralité carbone, permet de stopper rapidement la quasi-totalité du réchauffement moyen de la surface de la Terre". Si les corrections ne sont pas faites je demanderai la suppression de ces articles à la Direction de Wikipedia.

Je propose une rédaction différente pour le texte introductif :

L'inertie climatique est le phénomène par lequel le climat oppose une résistance aux facteurs de changement lorsqu’on cherche à le corriger.

Dans le contexte du changement climatique sous forme de réchauffement de la surface de la Terre, on envisage d’arrêter la croissance du réchauffement moyen en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES), et particulièrement celles de dioxyde de carbone (CO2) qui est le GES le plus abondant avec le méthane (neutralité carbone), ainsi que les gaz azotés (N2O), fluorés (CFC, HCFC), chlorés (CCl4) et soufrés (SF6). Cependant, certaines conséquences du réchauffement climatique ont une forte inertie : on sait que les GES qui ont une longue durée de séjour dans l’atmosphère après émission devraient maintenir très longtemps le niveau de réchauffement atteint alors que leurs émissions sont devenues nulles. Par ailleurs, l'élévation du niveau de la mer se poursuivra pendant des siècles, même si la neutralité carbone est atteinte (le rythme de l'élévation dépend néanmoins de l'ampleur des émissions de GES), en raison notamment d’une part de l'effusivité thermique des océans, et d’autre part du réchauffement dû à la persistance des concentrations élevées de GES persistants dans l’atmosphère.

Références – voir les articles de Wikipedia :

Gaz à effet de serre

Potentiel de réchauffement global

Evermand (discuter) 14 septembre 2024 à 10:30 (CEST)[répondre]

Bonjour Evermand, vous avez raison : la rédaction de la section Inertie thermique de l'article déformait substantiellement le contenu des sources citées. J'ai donc reformulé cette section ainsi que le résumé introductif de façon plus fidèle au contenu de la première source. En particulier, le dernier graphique de ladite source montre bien que la résorption du réchauffement climatique demande près d'un siècle et suppose que les émissions de l'ensemble des gaz à effet de serre soient stoppées, et pas seulement celles du CO2.--Jpjanuel (discuter) 14 septembre 2024 à 12:16 (CEST)[répondre]
Je vous rappelle ma proposition pour l'article introductif car j'ai l'impression que vous ne l'avez pas lue :
L'inertie climatique est le phénomène par lequel le climat oppose une résistance aux facteurs de changement lorsqu’on cherche à le corriger.
Dans le contexte du changement climatique sous forme de réchauffement de la surface de la Terre, on envisage d’arrêter la croissance du réchauffement moyen en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES), et particulièrement celles de dioxyde de carbone (CO2) qui est le GES le plus abondant avec le méthane (neutralité carbone), ainsi que les gaz azotés (N2O), fluorés (CFC, HCFC), chlorés (CCl4) et soufrés (SF6). Cependant, certaines conséquences du réchauffement climatique ont une forte inertie : on sait que les GES qui ont une longue durée de séjour dans l’atmosphère après émission devraient maintenir très longtemps le niveau de réchauffement atteint alors que leurs émissions sont devenues nulles. Par ailleurs, l'élévation du niveau de la mer se poursuivra pendant des siècles, même si la neutralité carbone est atteinte (le rythme de l'élévation dépend néanmoins de l'ampleur des émissions de GES), en raison notamment d’une part de l'effusivité thermique des océans, et d’autre part du réchauffement dû à la persistance des concentrations élevées de GES persistants dans l’atmosphère.
Références – voir les articles de Wikipedia :
Gaz à effet de serre
Potentiel de réchauffement global 91.172.230.230 (discuter) 14 septembre 2024 à 13:02 (CEST)[répondre]
Bonjour @Jpjanuel, merci pour les modifications, cela dit, outre cette retouche que je viens d'opérer, j'ai annulé une partie de ta modification : c'est bien le net zéro CO2 (et non GES) dont il est question, parce que c'est au sujet du CO2 (dont le temps de résidence dans l'atmosphère est long) qu'il y a une idée reçue. Je te renvoie aux différentes sources citées dans la version longue de ce paragraphe : Sixième rapport d'évaluation du GIEC#Échéance des seuils des +1,5 °C et +2 °C, neutralité carbone. (On peut aussi aborder la question sous l'angle de l'ensemble des GES, mais il n'y a jamais eu de confusion à ce sujet, car les autres GES, tels que le méthane, résident peu longtemps dans l'atmosphère, si bien qu'il est « évident » — je simplifie — que cesser d'en émettre fait cesser le réchauffement.) Bien à toi, — Jules* discuter 14 septembre 2024 à 13:24 (CEST)[répondre]
Pour rappel, discussions entamées sur Discussion utilisateur:Evermand#Inertie du climat.
Bonjour @Evermand,
Sur votre proposition de RI : la première phrase que vous proposez me semble plus restrictive que l'actuelle, et moins précise ; l'inertie climatique n'est pas propre aux changements opérés par l'humanité, il me semble (?). Il me semble également qu'il n'est pas nécessaire de détailler autant sur les différents GES : c'est détaillé dans l'article gaz à effet de serre (c'est à ça que servent les liens internes, à éviter de se répéter) et ça complexifie inutilement le RI (qui est censé être une synthèse).
D'autre part, c'est une affaire de style, mais sur Wikipédia on évite d'utiliser le pronom « on ». « Cependant, certaines conséquences du réchauffement climatique ont une forte inertie : on sait que les GES qui longue durée de séjour dans l’atmosphère après émission devraient maintenir très longtemps le niveau de réchauffement atteint alors que leurs émissions sont devenues nulles. » me semble intéressant à ajouter, en reformulant un peu pour préciser quels GES (le CO2) et en clarifiant que, en résumé, atteindre la neutralité en CO2 permet en quelques décennies de faire cesser la hausse des températures, mais que le réchauffement antérieur, lui, ne se résorbera pas pour autant.
Contre-proposition (en souligné, les ajouts) :

« L'inertie climatique est le phénomène par lequel les systèmes climatiques montrent une résistance ou une lenteur de réaction aux changements de facteurs importants, tels que les niveaux de gaz à effet de serre (GES).
::::Dans le contexte du changement climatique, l'inertie du réchauffement (inertie thermique) est très faible, en dépit du long temps de résidence du dioxyde de carbone (CO2, principal GES) dans l'atmosphère : atteindre des émissions nettes nulles de CO2 permet de stopper en quelques décennies la quasi-totalité du réchauffement moyen de la surface de la Terre. En revanche, le réchauffement déjà présent demeure et certaines conséquences du réchauffement climatique ont une forte inertie : l'élévation du niveau de la mer, par exemple, se poursuivra pendant des siècles, même si la neutralité carbone est atteinte (le rythme de l'élévation dépend néanmoins de l'ampleur des émissions de GES), en raison notamment de l'effusivité thermique des océans. »

(On pourrait évoquer les conséquences de la neutralité carbone, tous GES confondus, mais ça complexifierait le RI et il faudrait surtout déjà en parler dans le corps de l'article.)
Jules* discuter 14 septembre 2024 à 13:58 (CEST)[répondre]
Je vois que je ne me fais toujours pas comprendre.
La référence biblio 56 citée par le « Sixième rapport d'évaluation du GIEC », qui dirait que l’idée suivant laquelle « le réchauffement se poursuivrait de manière inévitable, est fausse », ne modélise qu'à partir de 2020 (émissions nulles) les changements projetés de la température à la surface du globe en cas d'émissions nulles de CO2, alors que des modélisations qui partent d’émissions nulles qu'en 2050 (suivant les estimations les plus optimistes du GIEC) montrent qu’en 2100 on retrouvent les concentrations de CO2 observées en 2025.
D’après l’article Wikipedia « Potentiel de réchauffement global », la durée de séjour exacte du CO2 est difficile à préciser : un tiers à la moitié émis est absorbé au cours des premières décennies, puis le rythme d'absorption ralentit toutefois substantiellement par la suite de sorte qu'au bout de 10 000 ans, de 10 à 25 % du surcroit initial de CO2 persiste dans l'atmosphère [Climate Change 2013: The Physical Science Basis, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, 2013 (présentation en ligne [archive]), chap. 6 (« Carbon and Other Biogeochemical Cycles »), p. 472-473 (Changement climatique 2013 : les éléments scientifiques [archive], résumés en français).]
En fait, on sait bien qu'on n'atteindra pas le point d'émissions nulles que bien après 2050, de sorte qu’avec le « consensus politique » actuel sur la question, on est bien loin de pouvoir réparer le climat. Dès maintenant, il faudrait mettre en œuvre des mesures d'adaptation sévères au lieu d'attendre une correction rapide par la seule réduction des émissions. Par ailleurs, il faudrait entreprendre énergiquement des recherches sur les méthodes de recyclage de l'atmosphère - qui ne doit plus être considéré comme une décharge publique.
Vu l'audience de Wikipedia, votre article porte une grande responsabilité politique dans ce domaine, c’est pourquoi, je vous demande la plus grande prudence. Evermand (discuter) 14 septembre 2024 à 15:12 (CEST)[répondre]
L'inertie climatique est le phénomène par lequel les systèmes climatiques montrent une résistance ou une lenteur de réaction aux changements de facteurs importants, tels que les niveaux de gaz à effet de serre (GES).
Dans le contexte du changement climatique, au point d’émission nulle du  dioxyde de carbone (CO2, principal GES) dans l'atmosphère, « la durée de séjour exacte du CO<sub>2</sub> est difficile à préciser : un tiers à la moitié émis est absorbé au cours des premières décennies, puis le rythme d'absorption ralentit toutefois substantiellement par la suite" [ Potentiel de réchauffement global - Wikipedia], de sorte qu'on anticipe qu'au point d’émission nulle du CO2, le réchauffement ne s'atténuera que progressivement. D'autres conséquences du réchauffement climatique ont une forte inertie, comme par exemple, l'élévation du niveau de la mer qui se poursuivrait pendant des siècles - même si la neutralité carbone est atteinte (le rythme de l'élévation dépend néanmoins de l'ampleur des émissions de GES), en raison notamment de l'effusivité thermique des océans. » Evermand (discuter) 14 septembre 2024 à 15:32 (CEST)[répondre]
« La référence biblio 56 citée par le « Sixième rapport d'évaluation du GIEC », qui dirait que l’idée suivant laquelle « le réchauffement se poursuivrait de manière inévitable, est fausse », ne modélise qu'à partir de 2020 (émissions nulles) les changements projetés de la température à la surface du globe en cas d'émissions nulles de CO2, alors que des modélisations qui partent d’émissions nulles qu'en 2050 (suivant les estimations les plus optimistes du GIEC) montrent qu’en 2100 on retrouvent les concentrations de CO2 observées en 2020. » Vous êtes dans l'analyse personnelle. Si la concentration en CO2 en 2100 est identique à celle de 2025 après avoir atteint zéro émission nette en CO2 en 2050, c'est bien qu'il y a une diminution de la concentration atmosphérique en CO2 entre 2050 et 2100, sans quoi celle-ci, à la fin du siècle, serait toujours au niveau de 2050 et non pas au niveau (inférieur) de 2020. Bref, c'est du travail inédit, mais votre propos n'est pas en contradiction avec ce que disent les sources. Notamment, Carbon Brief (la source 56 de l'article AR6) explique bien qu'à concentration atmosphérique identique, il y aurait effectivement une poursuite du réchauffement, mais qu'en atteignant zéro émission nette de CO2, le résultat n'est pas une concentration atmosphérique en CO2 identique, mais inférieure, car les puits de carbone continuent d'absorber du CO2 après la fin des émissions de celui-ci. On parle ici de processus physiques, sans considération sur le réalisme « politique » d'atteindre zéro émission nette de CO2 à telle ou telle date.
« En fait, on sait bien qu'on n'atteindra pas le point d'émissions nulles que bien après 2050, de sorte qu’avec le « consensus politique » actuel sur la question, on est bien loin de pouvoir réparer le climat. Dès maintenant, il faudrait mettre en œuvre […] » C'est à craindre, oui, mais ça reste en l'état votre avis personnel, et un article Wikipédia n'a pas pour objectif de faire passer un message. Et oui, il faut de l'adaptation, mais ce n'est pas le sujet de l'article.
Comme je vous l'ai expliqué sur votre page de discussion, les travaux inédits sont interdits sur Wikipédia, mais si vous disposez de sources secondaires qui effectuent la même analyse, il est possible d'en parler, brièvement dans cet article et plus longuement dans des articles dédiés, qui évoquent déjà ces aspects : Adaptation au changement climatique, Élimination du dioxyde de carbone atmosphérique...
Concernant ce que je comprends être votre nouvelle proposition, il faudrait clarifier « le réchauffement ne s'atténuera que progressivement ». Le réchauffement, nous dit l'AR6 du GIEC, cesserait quasi-totalement en quelques décennies, ce qui est plus précis que « ne s'atténuera que progressivement ». — Jules* discuter 14 septembre 2024 à 16:04 (CEST)[répondre]
Beaucoup de rapports prévoient que le ZEN ne sera pas atteint en 2050 mais bien plus tard. A ce point, ce qui s’atténuerait ce n’est pas le réchauffement, mais plutôt la croissance du réchauffement que l’on envisage de stabiliser. Cet objectif zéro émission net vise une stabilisation du réchauffement – voire une légère augmentation (+1.5 à 2 °C). Les modèles les plus récents prévoient alors une stagnation ou une partielle diminution de la concentration des teneurs en CO2.
Le texte introductif pourrait être approximativement le suivant :
L'inertie climatique est le phénomène par lequel les systèmes climatiques montrent une résistance ou une lenteur de réaction aux changements de facteurs importants, tels que les niveaux de gaz à effet de serre (GES).
Dans le contexte du changement climatique, on n’envisage pas un retour au stade préindustriel, mais plutôt une stabilisation du réchauffement moyen de la surface de la terre, voire une légère augmentation (+1.5 à 2 °C), par une forte réduction des émissions nettes (ZEN) aux environ de 2050. A cette date, le réchauffement déjà présent demeurerait et certaines conséquences du réchauffement climatique montreraient une forte inertie : l'élévation du niveau de la mer, par exemple, se poursuivrait lentement, même si la neutralité carbone est atteinte (le rythme de l'élévation dépend néanmoins de l'ampleur des émissions de GES), en raison notamment de l'effusivité thermique des océans. » Evermand (discuter) 14 septembre 2024 à 23:19 (CEST)[répondre]
Je suis désolé mais c'est une manière de présenter le sujet à mon sens hors-sujet dans le RI de cet article, d'autant plus que ce n'est pas présent dans le corps de l'article (le RI doit synthétiser le corps de l'article) : l'article porte sur un phénomène physique, l'inertie climatique, pas sur les estimations sur la date à laquelle l'humanité parviendra à zéro émission nette de CO2 ou à la neutralité carbone, points qui sont traités ou à traiter dans neutralité carbone, dans objectif de deux degrés ou dans d'autres articles similaires. Il est cela dit possible aussi d'en dire un mot dans Inertie du climat#Implications politiques de l'inertie, pour situer l'enjeu, avec des sources secondaires qui font explicitement ce lien entre inertie climatique et objectifs politiques de réduction des émissions de GES. Ensuite seulement on pourra envisager d'en parler dans le RI, mais pas dans la définition même de l'inertie climatique, qui n'a rien à voir intrinsèquement avec les objectifs politiques. Cdlt, — Jules* discuter 15 septembre 2024 à 00:51 (CEST)[répondre]
Veuillez lire l'article suivant qui conclut que : "La possibilité d'un réchauffement climatique supplémentaire après la période zéro renforce les arguments en faveur d'une réduction plus rapide des émissions à court terme"
Commentary
Open Access
= Projected Global Temperature Changes After Net Zero Are Small But Significant =
Alex Borowiak, Andrew D. King, Josephine R. Brown, Chris D. Jones, Tilo Ziehn, Malte Meinshausen, Liam Cassidy
First published: 17 April 2024
https://doi.org/10.1029/2024GL108654 Evermand (discuter) 14 septembre 2024 à 16:06 (CEST)[répondre]
Merci pour cette étude.
  • Dans l'intro, il est rappelé ce que dit le GIEC (qui fait une synthèse de l'état des connaissances) : « Ultimately, the trajectory of the climate after the cessation of emissions, and whether the climate will warm or cool, depends on the magnitude of these two effects, and results in a post-net zero change in temperature that is close to zero ».
  • Les résultats de l'étude ne sont pas contradictoires avec la synthèse du GIEC. « Thus, the response most commonly simulated after the cessation of emissions is a cooling that is significant compared to natural variability, based on the model simulations examined here. » et « Warming is less likely after the cessation of emissions, with only one model (UKESM1-0-LL) simulating significant warming compared to natural variability. This low-likelihood but high-impact outcome means we must still plan ambitious emissions reductions to avoid the possibility of exceeding the Paris Agreement warming levels following emissions cessation. » (NB : logique puisque l'étude est faite à partir d'un scénario où le zéro émission nette de CO2 est atteint avec un réchauffement de +1,5 °C.)
  • La principale conclusion de l'étude est que les valeurs (faible réchauffement ou faible refroidissement) sont supérieures à la variabilité naturelle.
  • « In the meantime, it may be prudent to account for the possibility of post-net zero emissions global warming and to take more rapid action to reduce greenhouse gas emissions as a result. » Oui, rien de nouveau sous le soleil : le propos du GIEC et de la communauté scientifique est en effet que plus on limite l'ampleur du réchauffement, moins les effets adverses seront importants.
Bref, l'étude ne dit absolument rien de contradictoire avec ce que dit le GIEC. Bien au contraire ! — Jules* discuter 14 septembre 2024 à 16:22 (CEST)[répondre]
Bonjour Jules*, je vous fais confiance car de toute évidence vous connaissez le sujet mieux que moi, mais je constate que toute votre argumentation me semble conforter l'idée d'une forte inertie thermique. Je ne comprends donc pas que vous ayiez restauré l'affirmation « l'inertie du réchauffement est très faible ».--Jpjanuel (discuter) 14 septembre 2024 à 18:24 (CEST)[répondre]
Bonsoir @Jpjanuel, je me demande si le quiproquo ne vient pas du terme inertie thermique. Dans le RI j'avais employé le terme inertie du réchauffement, plus précis :
  • c'est le réchauffement (la variation positive de la température) qui possède une faible inertie, c'est-à-dire que l'arrêt des émissions de CO2 « annule » le réchauffement futur ;
  • la température atmosphérique possède elle bien une inertie, c'est-à-dire que l'arrêt des émissions de CO2 (voire de GES) ne provoque pas une disparition du réchauffement passé.
Est-ce que cette modification clarifie les choses ? — Jules* discuter 14 septembre 2024 à 19:56 (CEST)[répondre]
Cette notion d'« inertie du réchauffement » est incompréhensible pour le commun des mortels, qui comprendra (comme moi) « inertie de la température ». Il faut donc mettre les points sur les i et décrire très concrètement les évolutions physiques prévues. La première phrase du deuxième paragraphe du RI est à reformuler entièrement : « stopper en quelques décennies la quasi-totalité du réchauffement » sera compris par 99 % des lecteurs comme « revenir quasiment à la température d'avant le réchauffement ».--Jpjanuel (discuter) 14 septembre 2024 à 20:46 (CEST)[répondre]
Hmmmm, ok... @Jpjanuel, est-ce plus clair ainsi ? « Dans le contexte du changement climatique, atteindre des émissions nettes nulles de dioxyde de carbone (CO2) permet de mettre fin en quelques décennies à la quasi-totalité du processus de réchauffement, sans pour autant revenir à la température pré-industrielle. »Jules* discuter 15 septembre 2024 à 00:55 (CEST)[répondre]
@Jules*Oui, c'est bien plus clair.--Jpjanuel (discuter) 15 septembre 2024 à 09:24 (CEST)[répondre]
hum, je trouve au contraire que cesser de parler de la hausse des températures de surface pour la remplacer par la "quasi-totalité du processus de réchauffement" introduit une ambiguité, certains pouvant penser que l'élévation du niveau des mers fait partie de ce processus (cf. d'ailleurs proposition ci-dessous). --Pa2chant.bis (discuter) 15 septembre 2024 à 10:37 (CEST)[répondre]
Beaucoup de rapport prévoit que le ZEN ne sera pas atteint en 2050 mais bien plus tard. A ce point, ce qui s’atténuera ce n’est pas le réchauffement, mais plutôt la croissance du réchauffement que l’on envisage de stabiliser.  Cet objectif vise une stabilisation du réchauffement  – voire une légère augmentation (+1.5 à 2 °C). Les modèles les plus récents prévoient une stagnation ou une partielle diminution de la concentration des teneurs en CO2.
Le texte introductif pourrait être approximativement le suivant :
L'inertie climatique est le phénomène par lequel les systèmes climatiques montrent une résistance ou une lenteur de réaction aux changements de facteurs importants, tels que les niveaux de gaz à effet de serre (GES).
Dans le contexte du changement climatique, on n’envisage pas un retour au stade préindustriel, mais plutôt une stabilisation du réchauffement moyen de la surface de la terre, voire une légère augmentation (+1.5 à 2 °C), par une forte réduction des émissions nettes (ZEN) aux environ de 2050. A cette date, le réchauffement déjà présent demeurerait et certaines conséquences du réchauffement climatique montreraient une forte inertie : l'élévation du niveau de la mer, par exemple, se poursuivrait lentement, même si la neutralité carbone est atteinte (le rythme de l'élévation dépend néanmoins de l'ampleur des émissions de GES), en raison notamment de l'effusivité thermique des océans. » Evermand (discuter) 14 septembre 2024 à 23:22 (CEST)[répondre]