Le Carnaval romain
Le Carnaval romain op. 9 (H 95) | |
Page de titre du conducteur (première édition, Maurice Schlesinger). | |
Genre | ouverture |
---|---|
Musique | Hector Berlioz |
Effectif | orchestre symphonique |
Durée approximative | 9 min |
Dates de composition | juin 1843-janvier 1844 |
Dédicataire | Prince de Hechingen-Hohenzollern |
Création | Paris, salle Herz |
Interprètes | Hector Berlioz (dir.) |
Fichier audio | |
Ouverture du Carnaval romain | |
Interprétée par le Skidmore College Orchestra - Musopen | |
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Le Carnaval romain op. 9 est une ouverture caractéristique basée sur des thèmes de l'opéra Benvenuto Cellini d'Hector Berlioz, dédiée au Prince de Hechingen-Hohenzollern et créée le salle Herz à Paris[1],[2].
En 1838, son opéra Benvenuto Cellini, d’après la vie du célèbre sculpteur italien de la Renaissance, ayant été un échec en France[3] (il n'y eut que sept représentations), Berlioz composa une grande pièce symphonique de concert à partir de deux thèmes extraits du premier acte[3]. Nullement écrite pour remplacer l'ouverture originale, Le Carnaval romain est un excellent exemple de mise en application des principes du grand traité d'instrumentation et d'orchestration modernes publié la même année.
- Le premier thème, andante sostenuto, emprunté à la cantilène de Cellini Ô Térésa, vous que j’aime plus que ma vie, est confié au cor anglais solo, suivi d'une orchestration subtile du duo Cellini/Térésa (altos/petits bois).
- Le deuxième, danse endiablée transtévérine, est un rapide saltarello à 6/8 évoquant le Carnaval de Rome vers la fin du premier acte. Il donne son titre à l'œuvre.
À noter la réexposition du premier thème en canon (fugato des violoncelles, altos, bassons, flûtes, hautbois, violons) sur le rythme d'accompagnement du saltarello.
La durée moyenne d'exécution de l'œuvre est d'environ 9 minutes[2].
Orchestration
[modifier | modifier le code]Le Carnaval romain est écrit pour orchestre symphonique.
Instrumentation du Carnaval romain |
Cordes |
premiers violons, seconds violons, altos, |
Bois |
2 flûtes, l'une jouant du piccolo
2 hautbois, l'un jouant du cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons. |
Cuivres |
2 cors en ut, 2 cors en mi,
2 trompettes en ré, 2 cornets en la, 3 trombones. |
Percussions |
timbales en la et en mi,
2 tambourins, triangle, cymbales. |
Structure
[modifier | modifier le code]- Allegro assai con fuoco, la majeur,
( = 156) puis
; - Andante sostenuto, do majeur puis mi majeur, la majeur,
( = 52) ; - Tempo I. Allegro vivace, la majeur,
avec quelques alternances de
.
Postérité
[modifier | modifier le code]En 1985, Le Carnaval romain est interprété au concert du nouvel an à Vienne, sous la direction de Lorin Maazel. C'est la première et unique fois où une œuvre de Berlioz est entendue lors de ce traditionnel concert.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François-René Tranchefort, « Hector Berlioz », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », (1re éd. 1986), 896 p. (ISBN 2-21301638-0), p. 88-99.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Voir la fiche BNF
- Tranchefort 1996, p. 98.
- Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 102
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :