Mainvillers
Mainvillers | |
L'église Saint-Laurent. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes du District urbain de Faulquemont |
Maire Mandat |
Raymond Hauser 2020-2026 |
Code postal | 57380 |
Code commune | 57430 |
Démographie | |
Gentilé | Mainvillois |
Population municipale |
323 hab. (2021 ) |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 15″ nord, 6° 32′ 40″ est |
Altitude | Min. 248 m Max. 296 m |
Superficie | 6,7 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Faulquemont (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Faulquemont |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Mainvillers est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situé à 260 mètres d'altitude, le ruisseau de Brouch, le ruisseau l'Outenbach et le ruisseau Lollenbach sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Se situe sur la frontière entre les dialectes du francique mosellan — zone linguistique qui s'étend de Siegen au nord jusqu'à Mainvillers au sud — et les parlers lorrains romans.
Accès
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Brouch et le ruisseau l'Outenbach[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mainvillers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Faulquemont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), forêts (28 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (3,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- D'un nom de personne Manno + villare[13].
- Malranvilre en 991, Manvilre en 1121, Manviller en 1180, Maiwillre en 1210, Maiwillere en 1267, Mauwiller en 1346, Mewyler en 1424, Malweiller au XVIe siècle, Mauviller en 1544, Mauweiler en 1594, Malwer et Malver au XVIIe siècle, Maviller en 1634, Malviller en 1762, Mainville en 1793, Mainviller au XIXe siècle, Maiweiler en 1871-1918.
- En allemand : Mayweiler[14]. En francique lorrain : Maiwiller[15], également écrit Maiwilla. En lorrain roman : Mainvlé[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Dépendait de l'ancienne province de Lorraine (bailliage de Boulay). Ancienne cure de l'archiprêtré de Haboudange, qui dépendait de l'abbaye de Longeville-les-Saint-Avold.
En 1745, les habitants de ce village, situé en zone germanophone, eurent quelques difficultés avec leur régent d'école, à propos de la langue utilisée pour l'instruction de leurs enfants. En effet, le maître d'école Dominique Thiriet était originaire de Craincourt et il ignorait l'allemand. Alors que la majorité des Mainvillois ne connaissaient que cette langue et tenaient semble-t-il à la conserver. Par la suite, plusieurs d'entre eux adressèrent au vicaire général de l'évêché de Metz une requête pour changer de professeur, chose qui fut faite en 1748. Le remplaçant, Fridrich Klotz, était lui, originaire de Mainvillers[16].
Mainvillers a été la localité du canton la plus sinistrée à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La commune a reçu la croix de guerre avec étoile d'argent, à la suite de la citation à l'ordre de la division du :
« Commune Lorraine dont la presque totalité fut détruite ou gravement endommagée, a été durant l'occupation un centre de refuge pour les prisonniers évadés d'Allemagne. Par son attachement à la France, ses souffrances vaillamment supportées s'est acquis des droits à la reconnaissance du Pays »
.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
De gueules, au grill d'argent surmonté de trois glands versés du même rangés en chef.
Commentaires : L'église a été bâtie par les religieux bénédictins de l'abbaye de Longeville-lès-Saint-Avold. Longeville porte de gueules, à trois glands versés d'argent. Le grill rappelle le martyre de saint Laurent, patron de la paroisse.
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 323 habitants[Note 3], en évolution de −4,44 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Passage de l'ancienne voie romaine qui reliait Metz à Keskastel.
- Découverte au lieu-dit la Couche au « Haut d’Arriance » d'un petit bronze représentant la déesse Minerve avec son casque corinthien typique.
- Le Haut Château, sur la rue du même nom où l'on a retrouvé un des murs de l'ancien château.
- Église Saint-Laurent, détruite en et reconstruite en , en 1768 agrandissement de l'église : mobilier XVIIIe siècle.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation. Érigée en 1760 à la suite du vœu formulé par les habitants lors de l'épidémie de variole. Agrandie en 1774, détruite en et reconstruite quelques années après la libération.
- Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs encore appelée chapelle de la Vierge-des-Sept-Douleurs ou chapelle Saint-Blaise : pietà XVIIe siècle.
-
Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation.
-
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Philippe Joseph Patel (1741-1821), général des armées de la Révolution, est né dans la commune.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Mainvillers » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mainvillers et Lesse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Mainvillers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Faulquemont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2.
- M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
- François Summa et Alain Schadd, Muselfränkische Kaart : Niedland, éditions Gau un Griis
- Charles HIÉGEL, Problème scolaire et linguistique à Mainvillers en 1745, 1970.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune de Mainvillers