Robert Bellanger
Robert Bellanger | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 29 avril 1928 |
Circonscription | Vitré |
Législature | XIVe (Troisième République) |
Groupe politique | Députés indépendants |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Hervé de Lyrot |
Sénateur français | |
– (8 ans, 11 mois et 21 jours) |
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Réélection | 16 octobre 1932 |
Circonscription | Ille-et-Vilaine |
Sous-secrétaire d'État à la Marine | |
– (7 jours) |
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Gouvernement | Chautemps I |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Denis |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Parti politique | RRRS |
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Robert Bellanger est un industriel et homme politique français membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste, né le à Saint-Denis (alors dans le département de la Seine) et mort le à Paris. Il est le cofondateur des Automobiles Bellanger Frères, rachetées par Peugeot[1] en 1925.
Biographie
[modifier | modifier le code]D'abord concessionnaire chez Delaunay-Belleville[2], il fonde avec son frère Les Automobiles Bellanger Frères en 1913 au 1-35 rue de la Révolte à Neuilly sur Seine[3]. Avec l'arrêt des commandes de l'armée, l'affaire périclite après la guerre et Bellanger décide de se lancer en politique. Sa société est rachetée en 1925 par Peugeot.
Démocrate-chrétien, Bellanger exerce successivement plusieurs mandats de parlementaire :
- Député d'Ille-et-Vilaine de 1928 à 1932
- Sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1933 à 1940
- Sous-secrétaire d'État à la Marine du au dans le gouvernement Camille Chautemps (1)
Il avait fondé, en 1931, avec l'aide de Louis Loucheur, l’Ouest-Journal, quotidien de gauche, qui devenait le rival de l’Ouest-Éclair, enlevant à celui-ci le quasi-monopole d'informations en Bretagne, et il en était l'administrateur.
Il était membre du Conseil supérieur de la marine marchande, du Conseil supérieur de la navigation aérienne. Il avait été nommé président d'honneur du Syndicat national de l'hydraviation.
Il n'a plus fait acte de candidature après la libération et vécut à Paris où il s'était fixé définitivement.
Fort de Brégançon
[modifier | modifier le code]Robert Bellanger fut le dernier particulier privé à occuper le fort de Brégançon, dans le Var, actuelle résidence de villégiature des présidents de la République française. Après la Première guerre mondiale, en 1919, le fort est déclassé, l'État le loue alors à des particuliers. Le sénateur Bellanger fut le dernier locataire. Repris dans un état de délabrement avancé, il restaura et aménagea le fort en lui laissant son aspect extérieur primitif. Quand le bail expire en 1963, l'État reprend possession du fort[4] qui deviendra résidence officielle en 1968.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Robert Bellanger », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes
[modifier | modifier le code]- « Tableaux anciens, Mobilier & Objets d'art », Gazette Drouot, (lire en ligne)
- (en) Nick Georgano, The Beaulieu Encyclopedia of the Automobile, Londres, The Stationery Office, (ISBN 0117023191), p. 1792.
- Historique
- Nouvelobs.com, 29 juillet 2008.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ministre de la Troisième République
- Ministre français de la Marine
- Sénateur de la Troisième République française
- Député d'Ille-et-Vilaine (Troisième République)
- Député de la quatorzième législature de la Troisième République
- Sénateur d'Ille-et-Vilaine
- Personnalité du Parti républicain radical et radical-socialiste
- Sous-secrétaire d'État français
- Naissance en janvier 1884
- Naissance à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
- Naissance dans le département de la Seine
- Décès en juin 1966
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 82 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Montmartre (division 1)