Soyans
Soyans | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme | ||||
Maire Mandat |
Geneviève Moulins-Dauvilliers 2020-2026 |
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Code postal | 26400 | ||||
Code commune | 26344 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Soyanais, Soyanaises | ||||
Population municipale |
398 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 37′ 44″ nord, 5° 01′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 255 m Max. 878 m |
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Superficie | 25,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Crest (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Crest-Sud (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Soyans [swajɑ̃] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Soyans est située à 14 km au sud de Crest (chef-lieu du canton) et à 28 km à l'est de Montélimar.
La Répara-Auriples | Divajeu Aouste-sur-Sye |
Aouste-sur-Sye | ||
La Répara-Auriples | N | Saou Francillon-sur-Roubion | ||
O Soyans E | ||||
S | ||||
Puy-Saint-Martin | Pont-de-Barret | Félines-sur-Rimandoule |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Sites particuliers sur Géoportail (carte IGN)[1] :
- Col de Farnier
- Col de Lunel
- Combe Barrau
- le Grand Quinson
- le Petit Quinson
- Montagne d'Eson
- Roche Colombe
- Serre des Bruyères
- Serre la Pigne
- Serre Lotie
- Serre Raspan
Géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la rivière le Roubion
- Ravin de Beillac
- Ravin de Dégaurie
- Ravin de Montchaud
- Rif de Pisselièvre
- Ruisseau de Font la Jeanne
- Ruisseau de Lambres
- Ruisseau de la Romane
- Ruisseau de Notre-Dame
- Ruisseau de Rancastier
- Ruisseau des Combes
- Ruisseau des Rivaux
- Ruisseau du Devés
- Ruisseau du Tarod
Note : en 1891, la source du ruisseau l'Ancelle est dite située sur la commune ; il traverse ensuite la commune de Puy-Saint-Martin (voir cette commune)[2].
Le site Géoportail ne signale pas cette particularité. Le ruisseau l'Ancelle est, en amont, entièrement sur la commune de Puy-Saint-Martin[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 962 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Soyans est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,5 %), terres arables (27 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Amaude
- Aux Caves
- Barrau
- Berton
- Bertrand
- Besson
- Blain
- Bois de Champ Roussi
- Bois de Taraud
- Bois Vieux (nord)
- Bois Vieux (sud)
- Bompart
- Boulliane
- Bouloumoi
- Bourbon
- Brodet
- Buache
- Buisson
- Cabanas
- Charrière
- Chastan
- Colombier
- Deloule
- Dufond
- Eygar
- Fatigue
- Ferme Brun
- Fermes de Buache
- Flavy
- Gaytal
- Gontard
- la Blache
- la Freydière
- la Grande Grange
- la Lozette
- la Manade
- la Motte
- la Rochette
- le Châtelard
- le Fuma
- le Moulin
- le Prieuré
- les Bessonnes
- les Blancs
- les Craux
- les Durons
- les Échamps
- les Faures
- les Hoirs
- les Marais
- les Marais
- les Panaulières
- les Plaines
- les Quatre Noyers
- l'Estan
- les Tuillers
- Lozière
- Maillet
- Manaçon
- Manin
- Michel
- Notre-Dame
- Olivier
- Oryant
- Oulière
- Paillasson
- Pascalin
- Peyronnet
- Pont Saint-Michel
- Prades
- Rateaux
- Roussas
- Saudon
- Sylvestre
- Talon
- Vache
- Vignon
- Viret
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- 1095 : villa quae vocatur Soant in comitatu Deensi (B. Urbanus II, Epist., 427).
- 1200 : Soiantz (cartulaire de Die, 52).
- 1332 : Soiannum (Gall. christ., XVI, 130).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Soyans (pouillé de Die).
- 1421 : Soyens (Duchesne, Comtes de Valentinois, 69).
- 1442 : castrum de Soyancio (choix de documents, 270).
- 1449 : mention de la paroisse : cura Soyancii (pouillé hist.).
- 1509 : mention de l'église Saint-Marcel : ecclesia Sancti Marcelli de Soyanis (visites épiscopales).
- 1620 : locus de Soyanis (registres paroissiaux de Saou).
- 1891 : Soyans, commune du canton de Crest-Sud.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Découverte d'un petit autel votif[15] (aujourd'hui au musée de Die).
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]Au haut Moyen Âge, une chapelle, un prieuré, un fortin et quelques maisons sont bâtis sur l'éperon de Gaudissard.
Le fortin deviendra un château fort . La chapelle sera remplacée par l'église romane Saint-Marcel au XIIe siècle[réf. nécessaire].
La seigneurie[14] :
- Au point de vue féodal, Soyans était une terre du patrimoine des comtes de Valentinois.
- Elle est donnée à Guillaume, bâtard de Poitiers.
- 1464 : elle est confisquée et donnée aux Eurre.
- Elle passe (par héritage) aux Poitiers-Saint-Vallier.
- 1540 : vendue aux Clermont.
- 1548 : vendue à Diane de Poitiers.
- 1592 : les héritiers de Diane cèdent la seigneurie aux (du) Mas.
- La terre passe aux Sauvain.
- Elle passe (par héritage) aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.
- 1717 : les La Tour-Gouvernet obtiennent l'érection de Soyans en marquisat.
1396 : Le château fort ne résiste pas à Raymond de Turenne[réf. nécessaire].
1740 : le péage est supprimé[15].
Avant 1790, Soyans était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église était dédiée à saint Marcel. La cure était de la collation de l'évêque diocésain, les dîmes appartenant au prieur du lieu (voir Le Prieuré)[14].
Le Prieuré
[modifier | modifier le code]Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, sous le vocable de Saint-Michel, dépendant de celui de Saint-Maurice de Charraix. Son titulaire était collateur et décimateur dans la paroisse de Soyans[16] :
- 1095 : ecclesia de Soant (B. Urbanus II, Epist., 427).
- 1449 : prioratus de Soyanciis (pouillé hist.).
- 1640 : Le Priouré (parcellaire).
- 1891 : Le Prieuré, ferme de la commune de Soyans.
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune est comprise dans le canton du Puy-Saint-Martin. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Crest-Sud[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 398 habitants[Note 2], en évolution de +6,13 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La croissance démographique actuelle résulte notamment d'un solde migratoire positif : migrants pendulaires, souvent des néo-ruraux ou retraités installés à demeure ou ayant simplement acquis une résidence secondaire[réf. nécessaire].
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune relève de l'académie de Grenoble.
Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête : le dernier dimanche d'avril[15].
Loisirs
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : céréales, fourrage, ovins, caprins[15].
Commerce
[modifier | modifier le code]- Un antiquaire[15].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ruines du château médiéval (XIIe siècle)[15], reconstruit au XVIe siècle et brûlé en 1793. Il est situé au bord de la falaise dominant le Roubion[réf. nécessaire].
- Église romane (IMH)[15] Saint-Marcel[réf. nécessaire].
- Ruines du prieuré[15].
- Deux chapelles rurales (aujourd'hui transformées en habitations)[15].
- Maisons anciennes restaurées[15].
- Maison forte[15].
- Église du bourg de Talon[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Georges Bayard (1918-2004) : auteur (notamment de la série des « Michel » dans la Bibliothèque verte). Il possédait une résidence secondaire à Soyans depuis 1959 et y avait pris sa retraite en 1988.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Soyans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (L'Ancelle).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Soyans et Puy-Saint-Martin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Crest », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 380 (Soyans).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Soyans.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 290 (Le Prieuré).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.