Quartier du Bel-Air
Quartier du Bel-Air | |
La barrière du Trône et le cours de Vincennes. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Ville | Paris |
Arrondissement municipal | 12e |
Démographie | |
Population | 36 299 hab. (2016 [1]) |
Densité | 26 190 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 25″ nord, 2° 24′ 18″ est |
Superficie | 138,6 ha = 1,386 km2 |
Transport | |
Métro | |
Localisation | |
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Le quartier du Bel-Air est le 45e quartier administratif de Paris situé dans le 12e arrondissement. En 1999, sa population était de 33 976 habitants[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le quartier du Bel-Air se trouve à l'est du 12e arrondissement. En tant qu’agglomération, il est délimité :
- au nord par le cours de Vincennes qui le sépare du 20e arrondissement,
- à l’ouest par le boulevard de Picpus et la rue de Picpus qui le séparent du quartier de Picpus,
- au sud par le bois de Vincennes,
- à l’est par la commune de Saint-Mandé.
D’un point de vue administratif, le bois de Vincennes est partagé entre le quartier du Bel-Air (au nord) et le quartier de Picpus (au sud).
Bois de Vincennes non compris, sa superficie est de 138,8 hectares[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]La partie de l'actuelle rue de Picpus située entre le boulevard de Reuilly et l'actuelle avenue Daumesnil (ancien chemin de la Croix-Rouge) et l'actuelle avenue Daumesnil (tracée à l'emplacement du chemin des Marais ou des Passes-Putains) marquaient la limite entre les communes de Saint-Mandé au nord et Bercy au sud (quartier de Picpus)[3]. Lors de la construction des fortifications de Paris en 1844, ce territoire se retrouve à l'intérieur de l'enceinte et la loi du l'annexe à Paris.
Le quartier administratif du Bel-Air est constitué le [4] à partir :
- de la partie de Saint-Mandé rattachée à Paris (sauf la partie située entre le cours de Vincennes et la rue de Lagny, rattachée au quartier de Charonne[5]) ;
- d'une petite partie de l'ancienne commune de Bercy, au sud de l'actuelle avenue Daumesnil[6].
En , Paris absorbe une partie des territoires de la Zone et le bois de Vincennes[7]. Les territoires pris sur la commune de Saint-Mandé sont rattachés au quartier du Bel-Air. Le bois de Vincennes est partagé entre le quartier de Picpus et le quartier du Bel-Air.
Transports
[modifier | modifier le code]Le quartier est accessible par le RER A à la gare de Nation. Il est desservi par trois lignes de métro :
- Ligne 1 aux stations Porte de Vincennes et Château de Vincennes;
- Ligne 6 aux stations Picpus et Bel-Air ;
- Ligne 8 aux stations Michel Bizot et Porte Dorée.
Il est également desservi par la T3a du tramway aux stations Porte de Vincennes (également desservi par le T3b), Alexandra David-Néel, Montempoivre et Porte Dorée. Enfin, les lignes de bus RATP 26, 29, 46, 56, 64, 86, 201, 215, 351 et Traverse Charonne parcourent le quartier.
Lieux remarquables
[modifier | modifier le code]- Le palais de la Porte Dorée, situé porte Dorée, abritait précédemment le Musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie, et héberge depuis 2007 la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.
- Le Centre international de séjour de Paris, site Maurice-Ravel qui assure l'hébergement et la restauration des touristes sur le principe des auberges de jeunesse.
- Le quartier de Bel-Air est traversé par la partie orientale de la Promenade plantée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Population en 2016 Recensement de la population - Base infracommunale (IRIS).
- Atelier parisien d'urbanisme, « Paris 1954-1999. Données statistiques (12e arrondissement) », .
- Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), Saint-Mandé, tableau d'assemblage, cote CN/194.
- Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois [lire en ligne].
- Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), Charonne, tableau d'assemblage, cote CN/54.
- Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), Bercy, tableau d'assemblage, cote CN/42.
- Journal officiel de la République française, 19 avril 1929, p. 4564 [lire en ligne].